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Le burn-out, un mal des temps modernes, bientôt reconnu?

femme en train de faire un burn out.

Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est un mal des temps modernes difficile à mesurer, dont la reconnaissance en maladie professionnelle va être débattue à l’Assemblée nationale. Comment est défini le phénomène ? Quelles conséquences pourrait avoir une telle reconnaissance ?

Le député socialiste Benoît Hamon a déposé des amendements en ce sens au projet de loi sur le dialogue social, examiné à partir de mardi. Le gouvernement a lui aussi déposé un amendement pour faciliter la reconnaissance des « pathologies psychiques », mais pas par le biais de « l’inscription dans le tableau des maladies professionnelles ».

Qu’est-ce que le burn-out ?

Pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), c’est « un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique ».

Le burn-out repose sur trois critères, explique à l’AFP Philippe Zawieja, auteur d’un « Que sais-je? » sur le sujet: « Epuisement émotionnel et psychique, baisse, voire perte totale de sentiment d’accomplissement personnel et déshumanisation de la relation humaine ». Sans ces trois éléments, « on ne peut pas parler de burn-out », dit-il.

Le ministère du Travail avait missionné début 2014 un groupe de travail composé d’experts, de médecins et de psychologues sur le sujet. Il en est finalement sorti un « guide d’aide à la prévention », consulté mardi par l’AFP, qui donne des pistes aux employeurs pour prévenir et faire face au burn-out, mais ne se prononce pas sur la question de la reconnaissance.

Combien de salariés sont touchés ?

Selon une étude du cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, plus de 3 millions d’actifs (12,6%) sont exposés à un risque élevé de burn-out.

Pour M. Zawieja, cette estimation est « un peu surestimée » et plutôt de l’ordre de 8% de la population active.

Reste qu’il y a « une très forte croissance du phénomène », estime Jean-Claude Delgènes, directeur de Technologia. « Il faut agir, parce que sinon, on va continuer à mettre sur le flanc toute une partie de la population », dit-il à l’AFP.

Le burn-out peut déjà être reconnu comme maladie professionnelle, mais uniquement si le salarié a une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien « direct et essentiel » avec le travail a été mis en évidence.

Selon M. Delgènes, avec ces restrictions, il y a eu seulement « 200 et quelque cas reconnus l’an dernier ».

Il plaide donc pour que le burn-out soit inscrit au tableau des maladies professionnelles, relevant que « le Danemark a mis en place un tableau qui fonctionne très bien sur le stress post-traumatique ».

Mais, même sans tableau, dit-il, « il n’est pas normal de demander 25% d’incapacité permanente pour simplement instruire un dossier ». « C’est énorme, dit-il, notant que « si on vous arrache la main, vous avez 20% d’incapacité ».

Pour M. Delgènes, « tout plaide pour qu’on abaisse les seuils à zéro comme en Suède », ce qui ne veut pas dire que toutes les demandes seront reconnues.

Que changerait une reconnaissance en maladie professionnelle ?

M. Zawieja explique que cela changerait « la source de financement », car en passant du régime général au « régime accident de travail/maladie professionnelle, vous êtes financés à 100% par le patronat ».

M. Hamon souligne que ce serait « obliger les entreprises à payer pour les dégâts qu’elles engendrent sur la santé des salariés », assurant que « le coût sera dissuasif ».

Mais, note M. Zawieja, la mesure risque de ne pas s’appliquer aux employeurs publics, « gros pourvoyeurs de burn-out », notamment chez les enseignants, les agents hospitaliers ou les policiers, ou coûterait très cher à l’Etat.

Il rappelle que « deux initiatives parlementaires se sont soldées par des échecs ces deux dernières années ».

Pour Sylvain Niel, juriste chez Fidal, cela pose aussi « question sur le plan juridique », notamment sur « la définition légale » du burn-out. Il faudra « vraiment que le Parlement soit très attentif à la rédaction. Ca ne va pas être une épreuve facile », prévient-il.

Quelle est la position du gouvernement ?

Au ministère du Travail, on souligne que « la démarche centrale, c’est la prévention ».

L’amendement du gouvernement stipule que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle », mais il rejette l’inscription au tableau des maladies professionnelles, « pas adaptée ».

Il prévoit que les modalités de traitement des dossiers soient fixées par voie réglementaire, ouvrant ainsi la voie à un abaissement du seuil d’incapacité.

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Les secrets des centenaires

Femme centenaire

Quels sont les secrets de longévité des centenaires ?

La nouvelle doyenne des françaises, Eudoxie Baboul, âgée de 113 ans, doit sa longévité à la semoule de manioc, selon sa famille. Des gènes à l’environnement en passant par la psychologie et le mode de vie, décryptage des recettes de centenaires, études scientifiques à l’appui.

Dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 60 fois plus qu’aujourd’hui selon l’Insee.

Depuis une dizaine d’années, de nombreux chercheurs se sont penchés sur leurs caractéristiques, décortiquant leur alimentation, gènes et modes de vie pour percer les recettes de leur longévité.

La transmission familiale d’un gène de la longévité a souvent été exploitée. Bradley Willcox, chercheur au Pacific Health Institute de Hawai (États-Unis) a découvert dans une étude publiée dans la revue PLOS ONE du 7 mai 2014 que le gène appelé FOXO3A, dont l’une des variantes peut doubler ou tripler la probabilité de devenir centenaire pour un être humain.

Une autre étude américaine, parue dans la revue PLOS ONE du 18 janvier 2012 s’est intéressée à l’étude du génome de plusieurs centenaires. Grâce à des analyses statistiques, elle a identifié 281 séquences de gènes associées à ces vies prolongées. Ces séquences modifient la fonction d’environ 130 gènes, dont certains sont associés à des maladies liées à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer, les démences ou encore des pathologies cardiovasculaires.

Alimentation et mode de vie

Les plus vieilles générations ont pour point commun d’avoir une alimentation exemplaire pauvre en graisses, sel et protéines animales, riche en fruits et légumes avec une haute teneur en fibres et anti-oxydants, qui les protègent des maladies cardiovasculaires et de la plupart des cancers. Le régime méditerranéen, exemplaire de ce point de vue, est pratiqué par de nombreux centenaires des « zones bleues » (réputées pour abriter une forte concentration de centenaires).

Une stricte réduction calorique est également reconnue pour prouver ses fruits en matière de longévité. La règle nutritionnelle des trois quarts, ou s’arrêter de manger avant d’être rassasié, semble être légion.

Le maintien des activités physiques, sociales et intellectuelles, qui ont un effet bénéfique sur la vascularisation, est également une piste prometteuse.

La psychologie compte aussi

Une équipe de chercheurs américains spécialisés en gériatrie à la faculté de médecine de Boston a observé qu’au sein des familles de centenaires, les individus étaient généralement plus extravertis et moins névrosés que leurs pairs. Leur étude, publiée le 3 avril 2009 dans le Journal of the American Geriatrics Society, a ainsi soutenu que la personnalité peut avoir une influence bénéfique sur le vieillissement et permettre de mieux gérer le stress. Les centenaires sont par ailleurs des personnes très entourées avec des familles soudées et des liens serrés.

Certains gérontologues sont d’autre part unanimes avec cette affirmation que l’optimisme aide à vivre plus longtemps et que le psychisme joue une large part dans le fait d’arriver à 100 ans et plus.

Okinawa, modèle universel

Précurseur en la matière, la Okinawa Centenarian Study a étudié, depuis 1976, les centenaires japonais de l’archipel Okinawa pour tenter de mettre à jour les facteurs de leur longévité. Sur cette île du Pacifique, connue pour être la plus saine de la planète, les centenaires y sont près d’un demi-million et le centre de recherche d’Okinawa pour la longévité a même été fondé au sein de l’université internationale.

Son instigateur, le Dr Suzuki, y a défini 5 principes de base applicables aux centenaires : autoassistance (parvenir à vérifier soi-même son état de santé), santé physique, santé mentale, santé sociale et santé spirituelle.

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Le yoga, un remède contre l’arthrite ?

Le yoga

Après huit semaines de pratique régulière de yoga hatha (doux), il ressort d’une étude que les personnes atteintes de certains rhumatismes voient leur santé s’améliorer grâce à cette activité, qui contribue en plus à améliorer leur bien-être mental.

« Le yoga pourrait particulièrement être adapté aux personnes qui souffrent d’arthrite parce qu’il allie activité physique, techniques de relaxation et une puissante gestion du stress. De plus, il se concentre sur le respect des limites de tout un chacun qui peuvent évoluer d’un jour à l’autre », commente Susan J. Bartlett de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis.

Même si cette expérience semble prendre en compte un nombre limité de patients, à savoir 75 participants, c’est l’essai aléatoire le plus important jamais réalisé avec des personnes souffrant d’ostéoarthrite du genou ou de polyarthrite rhumatoïde.

Les participants ont été divisés en deux groupes de manière aléatoire : le premier suivait deux séances hebdomadaires de yoga hatha pendant huit semaines (plus une semaine de pratique chez soi), et le second était placé sur liste d’attente (groupe témoin).

Les chercheurs ne savaient pas à quel groupe avaient été assignés les participants, et devaient régulièrement évaluer leur santé physique et mentale.

Par rapport au groupe témoin, les personnes qui pratiquaient le yoga enregistraient une amélioration de 20% de leur niveau de douleur, de leur niveau d’énergie, de leurs fonctions physiques et psychiques. De plus, ils rapportaient être plus à même de réaliser des tâches physiques chez eux et au travail.

Les scientifiques ont aussi remarqué que les yogis pouvaient marcher plus vite que les personnes mises sur liste d’attente, bien que l’équilibre et la force physique du haut du corps des participants restaient identiques dans les deux groupes.

Neuf mois après la fin du programme, des améliorations étaient toujours visibles chez les personnes qui avaient suivi les séances de yoga, à en croire les résultats de cette étude parue dans le Journal of Rheumatology.

Cette étude a été mise au point par le professeur Clifton O. Bingham, directeur du Johns Hopkins Arthritis Center, qui avait remarqué de façon empirique les bienfaits du yoga sur certains de ses patients.

« La première étape était de s’assurer que le yoga était un choix raisonnable et sûr pour les personnes souffrant d’arthrite », explique le docteur Bingham. « Nos enseignants étaient des professeurs de yoga expérimentés qui avaient été formés à modifier les postures selon les capacités individuelles de chaque patient. »

En travaillant à partir des données émanant de leur étude, les chercheurs ont rédigé une charte pour aider les médecins à proposer ou non la pratique du yoga à leurs patients en fonction du type d’arthrite dont ils souffraient.

Le professeur Bingham conseille aux personnes souffrant de ce type de douleurs de s’adresser à un spécialiste avant de commencer n’importe quelle pratique physique, même le yoga hatha, réputé pour ses séances à un rythme modéré.

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Le Sénat interdit les cabines de bronzage

Cabine de bronzage

Les sénateurs ont voté le mercredi 16 septembre pour l’interdiction des cabines de bronzage à UV, en raison de leur dangerosité pour les utilisateurs.

Les sénateurs ont décidé de voter contre l’avis du gouvernement qui ne souhaite pas les interdire. Ils ont établi une corrélation claire entre l’utilisation très accentuée ces dernières années de ces cabines, et l’augmentation très forte du nombre de cancers de la peau.

Le syndicat des dermatologues exige depuis longtemps cette interdiction pure et simple en raison des risques sanitaires trop importants, désormais connus des médecins. L’Organisation mondiale de la santé elle-même déconseille cette pratique depuis 2003. Plusieurs pays comme le Brésil ou l’Australie ont déjà adopté cette loi.

En France entre 1980 et 2005, le nombre de cancers cutanés graves a triplé.

Le texte doit repasser devant l’Assemblée nationale avant d’être définitivement adopté. La mesure ne sera donc effective qu’après une éventuelle validation des députés.

En France, plus de 10.000 établissements divers proposent un service de bronzage artificiel, donc 600 spécialisés dans le bronzage en cabine.

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Alzheimer, maladie transmissible ? Une découverte pose questions

Alzheimer recherche des scientifiques.

En lançant l’hypothèse d’une possibilité de transmission pour la maladie d’Alzheimer, le spécialiste londonien des maladies neurodégénératives John Collinge a suscité la crainte du grand public et les interrogations des scientifiques.

Des dépôts de protéines amyloïdes dans le cerveau, une des deux signatures de la maladie d’Alzheimer, ont été curieusement retrouvées à l’autopsie sur des personnes relativement jeunes, mortes de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) après avoir été contaminées par un ancien traitement à base d’hormone de croissance.

Dans une recherche publiée mercredi dans Nature, le Pr Collinge fait l’hypothèse d’une double infection de ces personnes par des extraits de glande hypophyse pris sur des cadavres. Ces injections auraient été porteuses à la fois de prions, agent pathogène de la MCJ, et de protéines amyloïdes qui auraient conduit aux dépôts dans le cerveau, annonciateurs de la maladie d’Alzheimer.

QUESTION – A la lumière de cette recherche, doit-on considérer la maladie d’Alzheimer comme une maladie potentiellement transmissible?

REPONSE – Selon le spécialiste Luc Buée (Inserm/Université de Lille), ce travail n’apporte pas la preuve de la transmissibilité d’Alzheimer mais en émet seulement l’hypothèse.

« Collinge fait une hypothèse : les extraits d’hypophyse provenaient de cadavres malades d’Alzheimer et contenaient non seulement le prion, mais aussi la protéine amyloïde pathologique. C’est une hypothèse, il n’a aucune preuve », explique-t-il à l’AFP.

En outre, si cette hypothèse s’avère exacte, rien ne prouve que ces personnes auraient développé véritablement la maladie d’Alzheimer, selon ce chercheur. Ils sont morts prématurément de MCJ et n’ont montré à l’autopsie qu’un des deux signes d’Alzheimer (l’autre signature, l’accumulation de protéine Tau, n’a pas été retrouvée).

« Cet article ne démontre pas que ces personnes auraient développé Alzheimer, si elles avaient vécu suffisamment longtemps », souligne aussi le chercheur britannique Pr David Allsop (Université de Lancaster).

Q – Si l’hypothèse de Collinge et le caractère transmissible d’Alzheimer se confirment, quels sont les risques encourus?

R – Cet article ne fait absolument pas d’Alzheimer une maladie « infectieuse, capable de s’attaquer à tous, jeunes comme vieux », insiste le Pr Roger Morris (King’s College de Londres).

« Est-ce que quand je rend visite, à la maison de retraite, à ma grand-mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer, je vais être contaminé? Je l’embrasse mais je ne lui lèche pas le cerveau, je ne lui fait pas de prise de sang. Il n’y a là pas de risque de contamination », déclare Luc Buée.

« Les gens en première ligne, qui ont disséqué des cerveaux de personnes mortes d’Alzheimer, n’ont pas développé cette maladie. Donc la transmissibilité qui, théoriquement, selon l’hypothèse de Collinge peut exister, doit être très, très, très, très faible. Il ne faut pas tomber dans une phobie comparable à celle connue pour le virus Ebola », ajoute-t-il.

Q- Faut-il renforcer les procédures de désinfection pour les interventions chirurgicales, les précautions à prendre pour les actes médicaux à risque?

R – « Il n’y a aucune preuve que la maladie d’Alzheimer puisse être transmise d’une personne à une autre ou bien à travers l’utilisation d’instruments chirurgicaux contaminés », note le Pr Allsop (Université de Lancaster).

En outre, les procédures pour désinfecter les instruments hospitaliers face au risque de protéines de type prion ou amyloïde sont « bien connues », ajoute Luc Buée.

« On a mis en place des procédures dans les laboratoires (qui travaillent sur ces protéines, ndlr), mais rien d’exceptionnel avec double paire de gants, masque comme un chirurgien. On sait que le formol n’élimine pas ces protéines, donc on utilise d’autres détergents, d’autre méthodes pour aseptiser les instruments », précise ce chercheur.

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Alcool et grossesse : un danger pour l’enfant sous-estimé par les Français

Alcool et grossesse.
Un quart des Français seulement estime que toute consommation d’alcool pendant la grossesse comporte un risque pour le nouveau-né, selon une enquête de l’Inpes (prévention et éducation pour la santé).

Or, l’alcool est toxique pour le fœtus et peut nuire à son développement et être notamment responsable d’accouchements prématurés et de retards de croissance de l’enfant, rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Une consommation d’alcool quotidienne, même très modérée, ou des ivresses épisodiques pendant la grossesse ne sont pas anodines pour l’enfant à naître.

Pourtant cette notion de risque lié à la consommation d’alcool pendant la grossesse « reste encore très floue » dans l’esprit du public, relève l’institut qui publie l’enquête à l’occasion de la Journée internationale du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) du 9 septembre.

Ce qui est préoccupant alors que « la consommation d’alcool est en forte augmentation chez les femmes et notamment chez les étudiantes. Elle se banalise », selon le Dr François Bourdillon, directeur général de l’Inpes.

Pour une majorité de personnes interrogées, le risque existe pour une consommation ponctuelle excessive: 86% des personnes interrogées pensent qu’être ivre une seule fois au cours de la grossesse est dangereux pour le bébé.

Mais les risques liés aux consommations moins importantes sont moins connus: 18% pensent qu’une femme enceinte peut boire quelques gorgées d’alcool de temps en temps sans prendre de risque pour son bébé.

Et, pour 37%, les risques n’apparaissent pour le bébé qu’à partir d’une consommation quotidienne d’alcool, d’après l’enquête réalisée par BVA pour l’Inpes du 25 au 27 juin dernier auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 personnes de plus de 15 ans.

La journée annuelle SAF permet de rappeler que, dans les pays occidentaux, la consommation d’alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d’origine non génétique chez l’enfant.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), forme d’atteinte la plus grave de l’exposition prénatale à l’alcool, peut se manifester par un retard du développement, des déficits intellectuels, des malformations, des troubles de l’apprentissage, de l’attention…. Les divers troubles causés par l’alcoolisation fœtale toucheraient 8.000 enfants nés chaque année.

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Perte de poids : Buvez un demi-litre d’eau avant chaque repas !

Perdre du poids avec de l'eau.

Des chercheurs ont mis en évidence que boire 500ml d’eau avant chaque repas permettait aux personnes souffrant d’obésité de perdre efficacement du poids.

L’obésité est une préoccupation croissante de santé publique dans de nombreux pays. Elle affecte, en effet, près d’une personne sur trois. Des chercheurs de l’université de Birmingham en Angleterre ont peut-être trouvé une solution simple et efficace pour aider ces personnes à perdre du poids.

L’étude, publiée dans la revue « Obesity », révèle, en effet, que les gens qui boivent de l’eau avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, perdent beaucoup plus vite du poids que ceux qui n’en boivent pas.

Pour arriver à ces résultats, l’équipe de scientifiques a convié 84 adultes obèses à suivre des tests pendant 12 semaines. Chacun des participants a reçu des conseils sur la gestion du poids, comme adapter son mode de vie, améliorer son régime alimentaire ou encore pratiquer une activité physique. Puis ils ont été séparés en deux groupes.

Une perte de 4,3kg en 12 semaines

Le premier a réuni 41 personnes qui ont été invitées à boire 500 ml d’eau du robinet, 30 minutes avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner tous les jours pendant 12 semaines. Le second, le groupe de contrôle, a rassemblé 43 individus à qui on a demandé, pendant la même période, d’imaginer avoir le ventre plein avant chaque repas sans boire d’eau.

Les résultats sont sans appel. Ils montrent que les participants du groupe « buveur d’eau » ont perdu en moyenne 4,3kg au cours des 12 semaines, soit 1,3kg de plus que ceux faisant partie du groupe de contrôle.

« Lorsque cette méthode est combinée avec de brèves instructions comme augmenter son activité physique ou avoir une alimentation plus saine, elle peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien », précise le Dr Helen Parretti de l’université de Birmingham, l’auteure principale de l’étude.

Les chercheurs espèrent maintenant que ces résultats vont faire avancer la recherche sur l’obésité. Ils envisagent, dans ce but, de mener une autre étude avec un plus grand nombre de participants et sur une plus longue période.

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Première vague de forte chaleur caniculaire à partir de demain

Boire de l'eau pendant la canicule.

Météo France prévoit une vague de chaleur caniculaire à partir de mardi 30 juin qui devrait se prolonger durant toute la semaine prochaine. 10 départements seront progressivement concernés. Le ministère de la Santé donne ses conseils pour éviter les accidents.

En France, chaque année, les vagues de très fortes chaleurs font plusieurs milliers de morts, principalement chez les personnes fragiles (personnes âgées, malades et enfants). Et la France va connaître son premier épisode sérieux.

Météo France annonce, sur son site, la première séquence de températures très élevées à partir de demain

Selon Météo France cette vague touchera d’abord le Sud-Ouest. Pour les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, les températures approcheront des records pour un mois de juillet et devraient être comprises entre 34°C et 38°C. Cet épisode devrait s’étendre à partir de mercredi vers le centre, le nord et l’est du pays ou les températures maximales dépasseront souvent les 35°C. Des pointes à 40°C sont même attendues en région Rhône-Alpes. Les littoraux de la Manche et de l’Atlantique seront moins touchés avec des maximales comprises entre 28°C et 32°C.

Le gouvernement active son dispositif chaleur

En conséquence, comme chaque année en pareil cas, le gouvernement a activé son dispositif d’information du public, a annoncé le ministère des Affaires sociales et de la Santé et des Droits des femmes. Il rappelle notamment aux personnes fragiles (personnes âgées, handicapées, malades…), les conseils à suivre pour éviter les accidents.

– Boire beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif

– Se rafraichir le corps et le visage

– Mangez en quantité suffisante sans boire d’alcool

– Ne pas sortir aux heures les plus chaudes et rester le reste du temps dans un lieu frais

– Ne pas faire d’efforts physiques

– Maintenir le logement au frais (fermer les volets, etc.)

– Donner régulièrement des nouvelles à ses proches

Le gouvernement rappelle également que les personnes âgées, handicapées ou fragiles, surtout quand elles sont isolées, peuvent s’inscrire sur la liste mise à leur disposition par chaque mairie afin de recevoir de l’aide de bénévoles.

Infos : www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

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Tabac : « La motivation est essentielle pour arrêter de fumer »

Femme qui arrête de fumer.

La Journée mondiale sans tabac est l’occasion d’arrêter de fumer. Méthodes et solutions pour dire stop à la cigarette avec le Dr Martine Perez, généraliste et auteure de « Interdire le tabac, l’urgence », paru en 2013 aux éditions Odile Jacob.

L’épidémie mondiale de tabagisme tue chaque année presque 6 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour éviter d’être accro au plus jeune âge et préserver sa santé, il n’est jamais trop tard pour arrêter, selon le Dr Martine Perez.

Quelles alternatives pour arrêter de fumer et comment laquelle est bonne pour soi ?

Le tabac est une addiction. Près de 70 à 80% des fumeurs veulent arrêter, mais n’y arrivent pas. Plusieurs critères rentrent en ligne de compte pour apprécier la dépendance, dont la motivation, qui reste essentielle, mais également le fait d’avoir un entourage non-fumeur, une faible consommation de tabac ou encore un long délai entre le réveil et la première cigarette du matin. On peut arrêter de fumer seul, surtout si on fume moins de 12 cigarettes par jour. Il y a aujourd’hui en France 15 à 20 millions de fumeurs et environ 500 consultations en centre anti-tabac, ce qui n’est pas suffisant pour régler le problème. L’une des pistes serait de former des médecins généralistes.

Qu’en est-il des patchs ?

Les substituts nicotiniques ne marchent que pour 20% de fumeurs dans les 6 mois environ. Ils partent du principe que la dépendance à la cigarette est liée à la dépendance à la nicotine. Or, fumer est avant tout associé à un geste et à des comportements. Les patchs ne prennent donc pas en compte l’addiction psychologique, qui est une addiction comportementale au tabac.

Des thérapies comportementales se sont développées pour aider à trouver une parade quand le besoin de fumer se fait ressentir, par exemple : sortir un papier de sa poche où est écrit « Fumer aggrave mon asthme » et aller boire un verre d’eau. Il s’agit de trouver un comportement substitutif et c’est ce qui marche le mieux pour les gros fumeurs.

Les médicaments qui existent pour arrêter de fumer, comme le Champix, ont, à mon sens, encore trop d’effets secondaires. Mieux vaut consulter son médecin.

La cigarette électronique est-elle un bon outil pour arrêter de fumer ?

Son inventeur est un vrai génie ! Elle peut non seulement corriger la dépendance à la nicotine, en évitant la plupart des produits nocifs dont le monoxyde de carbone, mais fait également sortir de la dépendance psychologique en permettant de conserver le geste. Beaucoup d’études scientifiques ont démontré que les fumeurs diminuaient leur consommation de tabac en vapotant. Reste néanmoins à attendre une dizaine d’années pour voir si elle est complètement inoffensive et, dans ce cas, ce sera un outil idéal pour envisager le sevrage tabagique.

Comment éviter les rechutes ?

Comme pour la prise de poids, il ne faut pas se laisser décourager ! Rechuter c’est aussi se dire que l’on n’était finalement pas si motivé. Et on se rend compte que si beaucoup de jeunes fument aujourd’hui, ils ont pour la plupart finalement réussi à arrêter à la cinquantaine.

Si vous aviez un seul argument à donner pour arrêter de fumer, lequel serait-il ?

Il est différent selon l’âge. Mais je dirais avant tout aux femmes que fumer détériore le teint et accélère le vieillissement de la peau. On doit aussi savoir que le tabac rend impuissant et altère le cerveau et enfin, que les fumeurs sont avant tout victimes du marketing de l’industrie du tabac.

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Interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques à partir de cet été

Femme qui fume.
Le gouvernement publiera fin juin un décret interdisant de fumer dans les aires de jeux publiques « pour que l’interdiction soit effective cet été », a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Cette « mesure de bon sens » est « une facon de respecter nos enfants », a déclaré la ministre à la presse, à l’occasion de la visite d’un centre Tabac Info Service à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).