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Top 10 des régimes les plus populaires

Les régimes

En fonction de ses besoins, un régime peut être plus approprié que les autres. Difficile de faire un choix tant les offres sont nombreuses. Voici notre top 10 des régimes les plus appréciés.

Le régime alcalin, pour réduire l’acidité dans le sang

Ce régime limite les aliments acidifiants qui, lorsqu’ils sont digérés, augmentent l’acidité dans le sang. Il s’agit donc de rééquilibrer l’organisme.

Il privilégie les produits bruts et de saison, les légumes verts et les fruits.

→ Consommez 2/3 d’aliments alcalinisants, à l’image des légumes verts, contre 1/3 d’aliments acidifiants comme la viande et les fromages.

La chrononutrition, manger sans restriction mais pas à n’importe quelle heure

Ce régime n’est pas restrictif, le plus important étant de respecter les rythmes biologiques de l’organisme. Il s’agit donc de se nourrir à des heures régulières.

→ Mangez gras au petit-déjeuner, dense au déjeuner, sucré au goûter et léger au dîner si vous voulez éviter le stockage.

Sachez que le chocolat est autorisé tous les jours, avant 17 h.

Le régime détox, une cure plus qu’un régime pour purifier l’organisme

Cette cure d’environ une semaine va purifier l’organisme et éliminer les toxines accumulées.

→ 3 jours de monodiète, avec des fruits en illimité, beaucoup d’eau et de tisanes. Réintroduisez ensuite progressivement les légumes cuits pour enfin terminer les deux derniers jours avec les protéines incluant viandes, poissons et œufs.

Le régime Dukan mise tout sur les protéines

Ce régime est hyperprotéïné et hypocalorique puisqu’il laisse les lipides et les glucides de côté. De cette manière, le corps va directement puiser dans les réserves de graisse pour faire fonctionner les muscles. Ces mêmes réserves vont alors fondre et libérer des acides gras dans le sang. Un mécanisme qui fera davantage travailler le foie et les reins.

→ Il est très strict sur les aliments autorisés, mais qui peuvent néanmoins être consommés en quantité illimitée.

La première phase d’attaque d’une semaine enregistre souvent une importante et très rapide perte de poids d’environ 5 kg.

Le régime fodmaps, pour ceux qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable

Les fodmaps sont des sucres peu digestes qui sont naturellement présents dans certains légumes, céréales et légumineuses, fruits, champignons, produits laitiers et autres produits dits « allégés en sucres ». Fermentés dans le colon, ils peuvent faire gonfler le ventre et ainsi entraîner une douleur après chaque repas.

→ Privilégiez les bananes, raisins, pamplemousses, kiwis, mandarines, oranges, fruits de la passion, ananas, mandarines et tomates.

Le régime groupe sanguin, à chacun son assiette

Nous développons certains anticorps en fonction de la composition chimique propre à notre groupe sanguin. Ce qui signifie entre autres que les mêmes aliments ne font pas maigrir tout le monde.

→ Les groupes O doivent privilégier la viande, les légumes, en évitant les laitages et les féculents.

→ Les groupes B doivent consommer des laitages, des légumes verts, de la viande, des œufs, mais laisseront de côté tout ce qui poulet, maïs, arachides et lentilles.

→ Quant aux groupes A, ils devront privilégier le régime végétarien, à base de légumes, de fruits et de céréales, mais pas de viande, de bière, de produits laitiers, ni de haricots.

Les régimes méditerranéens ou Okinawa, pour prolonger son espérance de vie

Ces régimes copient l’alimentation des Crétois et des habitants de l’île d’Okinawa (Japon) qui ont le record du nombre de centenaires au monde.

→ Pour faire comme les Crétois, misez sur la consommation régulière néanmoins modérée de vin rouge, de thé, d’huile d’olive et de fruits et légumes riches en flavonoïdes, ces antioxydants bons pour le cœur.

→ Les habitants d’Okinawa préconisent quant à eux un régime semi-végétarien, à base de légumes, d’algues, de céréales complètes ou légumineuses, de fruits, d’aliments riches en calcium, de poissons, de fruits de mer, de noix et de graines riches en oméga 3.

La méthode Montignac, sans sucre

Selon Michel Montignac, la consommation de mauvais glucides entraînerait un pic d’insuline et donc davantage de graisses pour l’organisme, induisant ainsi une prise de poids.

Son régime, dit à « index glycémique bas » met donc en avant les aliments qui agissent le moins possible sur le taux de sucre dans le sang.

→ Faites la part belle aux légumes et légumineuses comme les pois chiches et les lentilles, et certaines viandes. Évitez tout de même les carottes cuites et les pommes de terre.

Le régime Seignalet, retour à l’ancestral pour prévenir de nombreuses maladies

Le Dr Jean Seignalet conseille le retour à une nutrition de type ancestrale qui préviendrait un grand nombre de maladies, notamment inflammatoires.

→ Privilégiez les aliments biologiques, végétaux et les huiles vierges comme le colza, l’olive ou la noisette. Évitez les légumes cuits à haute température, le blé (gluten) et les produits laitiers.

Le régime paléo, pour perdre jusqu’à 1 kg de graisse par semaine

→ Faites comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, mangez des viandes maigres, des volailles, des poissons, des fruits de mer, des fruits et légumes pauvres en amidon, et toutes sortes de graines comme le tournesol et les amandes.

→ En revanche, évitez les légumineuses, les légumes riches en amidon à l’image de pomme de terre, les viandes grasses, le sucre, le sel, les boissons gazeuses et tous les plats transformés.

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Toxicité et pesticides : les vins de Bordeaux sous le feu des projecteurs

Pesticides et vin

La filière viticole girondine est pointée du doigt. Associations et riverains dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

En quelques chiffres :

• La France est le second plus gros consommateur européen de pesticides après l’Espagne.
• La Gironde est le plus grand département viticole en France.
• En France, la viticulture ne représente que 3 % de la surface agricole, mais consomme tout de même 20 % des pesticides.

L’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM), dans une étude menée en 2013, a conclu « qu’il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte » et que « les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant ».

Pour sauver la face, le Comité interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) assure que « ça fait plus de 20 ans que nous réfléchissons à diminuer les traitements ».

La filière viticole se targue même de s’être fixée des objectifs pour 2020 : – 20 % de gaz à effet de serre, d’économie d’énergie, de création d’énergies renouvelables et d’économie d’eau.
En revanche pour la diminution des pesticides, la filière espère que l’Institut national de Recherche agronomique (INRA) va rapidement mettre au point de nouveaux ceps résistants aux maladies de la vigne et qui induiraient alors un traitement aux pesticides drastiquement moindre.

Du bio autour des écoles ?

« Si on pouvait ne pas en utiliser on s’en passerait », souffle le président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, Laurent Gapenne. « On travaille sur les ceps résistants mais aussi sur du matériel de pulvérisation confiné », qui éviterait la trop grande dispersion dans l’atmosphère, « la construction de haies naturelles près des habitations et une meilleure communication des viticulteurs pour informer les riverains des périodes de traitement ».
Il existe désormais des collectifs qui exigent que certains lieux qui accueillent des personnes sensibles ne soient bordés que par de la vigne bio. En ce sens, le préfet de Gironde a reçu une pétition de plus de 84 000 signatures.
« Entourer de vignes en bio, les 132 écoles recensées par la préfecture est un principe de précaution, il faut protéger les enfants qui sont les plus vulnérables », a estimé la porteuse de la pétition, Marie-Lys Bibeyran, dont le frère, ouvrier viticole, est décédé en 2009 d’un cancer rare pour lequel la justice doit se prononcer pour déterminer si la maladie contractée est ou non assimilable à une des pathologies reconnues comme professionnelles, comme cela a déjà été le cas pour d’autres agriculteurs.
Son association, Info Médoc pesticides, prône « le zéro phyto dans la viticulture ». Membre d’un collectif comprenant notamment la Confédération paysanne, les Amis de la terre ou Générations futures, association, a récemment révélé la présence de résidus de pesticides dans des échantillons de poussières d’habitations situées proches de vignes.

Des riverains très inquiets

Thomas Azouz, Parisien installé depuis près de 10 ans à Pauillac, terroir des Premiers grands crus classés bordelais, fait partie de ces riverains inquiets.
« Nous sommes voisins de Mouton-Rothschild, Lafite-Rothschild et Clerc-Milon. Je suis tombé de haut quand j’ai appris que 40 pesticides ont été trouvés dans les mèches de cheveux d’enfants vivant près de vignes en Gironde. J’ai deux enfants de trois et cinq ans et je ne suis pas rassuré quand les châteaux qui m’entourent désherbent encore chimiquement. C’est assez anxiogène. Surtout lorsque le ministre de l’Agriculture dit à la télévision que c’est une +bombe à retardement+ », dit ce père de famille désorienté qui « se pose la question de déménager ».

L’étude « Pesticides et santé, un dossier accablant », ne va pas le rassurer. Répertoriant de nombreuses études menées à travers le monde, les auteurs rappellent que « si les agriculteurs sont en première ligne ils ne sont pas les seuls à développer des pathologies liées aux pesticides ». Visiblement, « des études montrent une présomption forte de lien avec les pesticides » pour la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate, le lymphome non Hodgkinien chez l’adulte et les tumeurs cérébrales, les malformations congénitales et les leucémies chez les enfants.
Aux yeux des responsables de l’interprofession, et selon le directeur communication du CIVB, Christophe Château, « faire du vin sans traiter la vigne on ne sait pas faire. Notre but c’est que les viticulteurs utilisent le moins de produits possibles pour réduire l’impact que les traitements pourraient avoir sur l’environnement et la santé ».
« Nous ne sommes pas en charge de l’homologation des produits, on ne peut qu’influer sur le respect des bonnes pratiques et si les conditions d’utilisation sont respectées il n’y a pas de danger sur la santé », se défend-il. Et d’affirmer que « le tout bio n’est pas la solution ».
« C’est notre pomme de discorde avec le CIVB », indique Anne-Lise Goujon, présidente du Syndicat des vignerons bio d’Aquitaine (SVBA), qui « soutient » l’idée de cultiver de manière biologique autour des écoles, qu’elle considère comme « un premier pas ».
Elle estime qu’ »il faut aider les viticulteurs à changer de pratique et je ne vois pas qui ne pourrait pas passer en bio. Cela demande certes plus d’attention, de temps, de main-d’œuvre car il faut plus observer, plus regarder la météo, être plus réactif. Mais plutôt que mettre de l’argent sur des produits phyto autant créer des emplois et rendre les gens moins malades », estime-t-elle.
En attendant, la période de traitement de la vigne reprendra en avril, la majeure partie se tenant durant la floraison de mi-mai à juin.
Et le gouvernement dans tout cela ? Il a dans son plan Ecophyto-II de réduction de 50% des pesticides prévu pour 2018, repoussé ses objectifs à 2025. Et ce alors que le ministère de l’Agriculture a constaté une hausse de l’achat de produits phytosanitaires (9,4% entre 2013 et 2014).

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Les pratiques chinoises comme le tai-chi seraient bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Le tai-chi

Les exercices traditionnels chinois réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires et amélioreraient la qualité de vie de ceux qui en sont victimes. Ces pratiques se concentrent sur les postures, la respiration et la circulation de l’énergie.

Les chercheurs de l’université du sport de Chine de Shanghai ont étudié les données de 35 études regroupant 2 249 adeptes des pratiques chinoises dans 10 pays du monde.

D’après leurs résultats, le tai-chi et le Qigong aideraient à réduire :

– la tension artérielle systolique des patients atteints de maladies cardiovasculaires de plus de 9,12 Hg. Pour info, la tension artérielle systolique mesure la tension dans les artères au moment où le muscle cardiaque se contracte.
– la tension diastolique de plus de 5 mm HG en moyenne. La tension diastolique mesure la pression des artères au repos.

→ Les scientifiques pensent que ces pratiques pourraient aider à réduire les risques d’AVC de 41 % et de maladies coronariennes de 22 %.

– Ces exercices chinois auraient également entraîné une réduction statistique des niveaux de mauvais cholestérol et de triglycérides (une graisse présente dans le sang qui augmente le risque de maladie cardiaque).

– Les patients qui vivent avec une maladie cardiovasculaire, mais qui pratiquent ces exercices ont, par ailleurs, enregistré une amélioration de leur qualité de vie globale.

Pour autant, les chercheurs n’ont noté aucune amélioration sur le rythme cardiaque ou sur les scores de questionnaires quant à la santé globale.
De même qu’ils n’ont pu évaluer les effets de ces pratiques sur du long terme, puisque le suivi des patients n’a pas dépassé un an. Les recherches sont donc à poursuivre.

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Les Français ont encore peur d’aller chez le dentiste

Peur d'aller chez le dentiste.

Les Français ont peur d’aller chez le dentiste. Telle est la conclusion du dernier sondage d’Opinion Way pour le site Doctolib. Est-ce réellement une surprise ? Les sondés préconisent entre autres une petite musique d’ambiance ou la présence d’un aquarium pour les détendre.

Ce sondage a été réalisé en ligne les 16 et 17 mars dernier par Opinion Way pour Doctolib, une plateforme de gestion des rendez-vous médicaux en ligne. Il a été mené auprès d’un échantillon de 1 012 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

48 %, soit un Français sur 2 a peur d’aller chez le dentiste.

• On compte 54 % chez les 25-34 ans.
• Et 55 % des femmes.

Une hantise qui génère divers comportements chez les sondés :

• 12 % d’entre aux prévoient d’emmener un proche avec eux le jour du rendez-vous.
• Tandis que 17 % des sondés, pris de stress, ont déjà pensé à reporter voire annuler leur rendez-vous.

Doctolib leur a livré quelques astuces pour aider à se détendre lors d’une petite visite chez le dentiste. Ainsi :

• 69 % des Français se détendraient davantage avec une petite musique d’ambiance.
• 60 % opteraient quant à eux pour une lumière plus douce.
• Tandis que 41 % d’entre eux apprécieraient la présence d’un aquarium.
• Enfin, 41 % aimeraient pouvoir écouter leur propre musique.

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Pratiquer le tai-chi réduirait le risque de chute chez les personnes âgées

Tai-chi

La chute est l’une des premières causes de blessure chez les seniors. Une récente étude taïwanaise révèle que la pratique du tai-chi en réduirait les risques de moitié, et d’autant plus s’il est pratiqué quotidiennement à la maison.

Les chercheurs de la Taipei Medical University de Taiwan ont voulu comparer l’efficacité du tai-chi et de la gym douce « Lower extremity training » (ou LET), une thérapie physique pratiquée dans le but de réduire les risques de chute.

• Le tai-chi est une pratique traditionnelle chinoise qui allie différentes postures à des mouvements doux réalisés debout. Elle inclut également des exercices de respiration, de relaxation, et de transfert du poids du corps.

• La gym douce comprend des exercices de renforcement et d’étirement musculaire des jambes, ainsi que des exercices d’équilibre.
Ils ont étudié les données de 368 volontaires âgés de plus de 60 ans, et suivis médicalement suite à une chute survenue dans les 6 derniers mois. Certains ont pris des cours de tai-chi à raison d’une heure par semaine pendant 6 mois, d’autres ont suivi l’entraînement habituel de LET au même rythme.
Les volontaires ont par ailleurs été invités à reproduire les mouvements chez eux quotidiennement dans les 12 mois qui ont suivi, tout en notant bien sûr les chutes s’il y en avait, et leur fréquence.

Résultat :

→ Les personnes qui ont suivi les cours de tai-chi ont davantage diminué les risques de tomber à nouveau que les autres. Une observation qui s’est vérifiée même un an après avoir suivi les cours avec un risque de chute grave réduit de moitié.

À noter qu’une pratique quotidienne à la maison en améliorait les résultats de manière encore plus significative. Les chercheurs ont même observé une amélioration du fonctionnement cognitif.

Mau-Roung Lin, coauteur de l’étude, recommande ainsi à nos aînés d’apprendre les bases du tai-chi avec un professeur, mais de surtout reproduire ses mêmes mouvements à la maison au moins une fois par jour.

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7 sports à privilégier pour brûler un max de calories

Le ski de fond, un sport pour brûler les calories.

Step, running, boxe, ski de fond, corde à sauter, natation et vélo sont parmi les 7 sports à privilégier pour perdre un maximum de calories. A raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine minimum.

Le ski de fond : 974 calories par heure en montée

– Les membres inférieurs sont les plus sollicités (quadriceps, mollets, fessiers). Pour cause, l’activité musculaire monte en flèche avec la vitesse, d’où le syndrome des cuisses qui brûlent.
– Cette pratique renforce aussi la ceinture abdominale, le dos, les épaules et les bras.

Le step : 876 calories par heure

La chorégraphie de step nécessite beaucoup d’énergie et sollicite le corps dans sa totalité. Durant chaque séance, de 30 à 45 minutes, le corps brûle les sucres. Il ira ensuite puiser dans les graisses pour fournir l’énergie nécessaire à l’exercice.
→ Résultat, le tour de taille diminue et les muscles se renforcent.

La corde à sauter : 800 à 850 calories par heure

Un super exercice cardio qui permet :
– d’améliorer sa coordination
– de stimuler le système cardiovasculaire
– et bien sûr d’affiner les bras et les mollets de manière très efficace et très rapidement.

La course à pied : 600 à 800 calories par heure

L’un des exercices les plus complets :
– travaille le rythme cardiovasculaire
– muscle le dos
– fortifie les abdos et les muscles inférieurs (jambes et fesses)

La boxe : 600 à 800 calories par heure

La boxe se pratique par le biais d’associations sportives et de nombreuses salles de sport. Il existe différentes formes de boxe, tels le body combat, le fit boxe… Ce sport qui allie vitesse et technique puise directement dans les réserves énergétiques.

Il sollicite :
– les bras
– la sangle abdominale
– les jambes

La natation : 600 calories par heure

La nage est très efficace et fait travailler tous les muscles tout en préservant les articulations :
– les épaules
– les bras
– le dos
– les abdominaux
– les fessiers
– les jambes

Le vélo, 400 calories par heure
C’est le parfait compromis pour se remettre au sport en douceur. Sans gêner les articulations, il fait travailler :
— les abdominaux
— le cœur
— les jambes
— les fessiers

Pour info, le cycling sprint proposé en salle de sport peut vous faire perdre environ 675 calories en 30 minutes. Pour cause, le sprint booste l’activité cardiovasculaire tout comme ses effets.

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Révolution verte : déjà des centaines de communes sans pesticides

Villes sans pesticides

À compter du 1er janvier 2017, les pesticides seront interdits pour l’entretien de la voirie et des espaces verts publics, à l’exception des cimetières et terrains de sport. Des centaines de communes en ont déjà réduit voire complètement stoppé l’utilisation.

Chaque année en France, 10 % des pesticides sont pour les usages non agricoles (collectivités et particuliers). Dans quelques mois, la loi Labbé (2014), complétée par la loi sur la transition énergétique (2015) compte bien changer la donne et par là même imposer la révolution verte à toutes les collectivités locales sans exception.

Malgré les réticences de certains élus, les produits phytosanitaires – herbicides, fongicides, insecticides – seront interdits dans les parcs, jardins, squares, massifs et autres, au même titre que sur la voirie.

« Nous butons souvent sur l’argument : ce n’est pas possible. “Certains l’ont fait, aux autres de s’inspirer de leurs expériences”, lance Stéphen Keckhove, de l’ONG Agir pour l’environnement.

Joel Labbé, sénateur EELV souligne qu’“il y a une vraie dynamique, mais il faut accélérer, et les maires déjà impliqués dans la démarche ont un rôle à jouer”.
→ Si aucune sanction n’est prévue pour les communes qui ne respecteraient pas la loi, les citoyens et associations auront tout de même la possibilité d’interpeller et même de poursuivre leurs élus en justice.

Des centaines de communes pionnières

Selon l’ONG Générations Futures, plus de 440 municipalités “zéro pesticide” sont recensées en France sur un total de 36.000. “Ce chiffre reposant sur une déclaration volontaire des communes sur notre site, a priori il y en a donc beaucoup plus”, avance l’une des représentantes de l’ONG, Sophie Bordères.

En Ile-de-France, l’association Natureparif recense plus de 150 municipalités sans pesticides, incluant les cimetières et les stades. Des centaines d’autres sont engagées dans une politique de réduction de l’usage de ces produits.
Pour exemple, la ville de Versailles est l’une des premières à ouvrir la marche, notamment dans le cimetière, un lieu où les mauvaises herbes sont à priori très peu tolérées par les populations.

Parmi les communes pionnières qui ont tourné le dos à l’industrie agrochimique :

• Miramas (Bouches-du-Rhône)

“Arrêter les phytosanitaires, c’est une nouvelle contrainte pour les employés, il faut donc convaincre en expliquant pourquoi et comment on va le faire”, résume Cédric Cazal de Miramas. “Nous avons mis en avant les risques pour la santé encourus par les agents” qui utilisent ces produits régulièrement, explique le technicien, et “nous nous sommes aussi appuyés sur une étude qui montrait que la quasi-totalité des rivières de notre région était polluée” par des résidus de pesticides.

• Langouet (Ile-et-Vilaine)

À Langouet, la transition “a été difficile car le personnel venait juste d’être formé à une bonne utilisation des pesticides”, se souvient avec ironie Daniel Cueff. Il a fallu “désapprendre”.

• Lardy (Essonne)

Gérard Bouvet explique : “nous avons défini des zones semi-naturelles (une seule tonte par an), classiques (six tontes) et ornementales qui demandent plus de soins”. “Ensuite, on a testé différentes alternatives” au désherbage chimique, “cela a pris un peu de temps”, reconnaît l’adjoint au maire en soulignant qu’on “ne bascule pas forcément d’une année sur l’autre vers zéro pesticide”.

Nouvelle vision de la nature en ville

De nombreux moyens existent pour ne plus avoir à utiliser les pesticides :

— désherbage mécanique (sarcloirs, ciseaux, balais en acier ou en nylon, etc.)
— désherbage thermique (eau chaude, vapeur, gaz)
— paillages pour éviter la repousse (feuilles mortes, copeaux de bois, herbe de tonte, etc.)
— plantes couvrantes,
— animaux en pâturage, etc.

Mais il s’agit aussi de convaincre les riverains et d’ainsi faire de gros efforts de communication. “Apprendre à apprécier des prairies fleuries plutôt que de la pelouse”, “tolérer un peu d’herbe sur les trottoirs ou au pied des arbres”, “sensibiliser au rythme des saisons et aux plantes locales” : ces perceptions ne vont pas de soi, résume Stéphen Kerckhove. “C’est une nouvelle vision de la nature en ville” qu’il faut instaurer.

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Cheveux blancs : notre héritage génétique en cause

Femme qui a les cheveux blancs.

Selon une récente étude, outre les aléas de la vie, il semblerait que notre héritage génétique motive l’apparition des cheveux blancs, et en particulier, le gêne IRF4.

Les cheveux blancs… source de désespoir pour certains, atout charme pour d’autres. Stress, alcool, tabac, une forte exposition au soleil ou le manque de vitamines sont souvent pointés du doigt lorsqu’on en recherche la cause.

Pourtant, des recherches publiées dans Nature Communications viennent démontrer que le gêne IRF4, connu pour son implication dans la production et le stockage de la mélanine – le pigment qui détermine la couleur des cheveux, de la peau et des yeux -, en serait en partie responsable.

Auteur principal de l’étude, Kaustubh Adhikari, de University College London, explique : « nous avons trouvé un allèle (variante d’un gène qui détermine souvent l’apparition de caractères héréditaires différents, ndlr) qui prédispose aux cheveux grisonnants ».

« Nous avions déjà identifié des gènes responsables de la calvitie et de la couleur des cheveux, mais c’est la première fois qu’un gène lié au vieillissement du cheveux est défini », ajoute-t-il.

Pour arriver à de tels résultats, l’équipe de chercheur internationale a étudié l’ADN de plus de 6 000 personnes d’origines – et donc de type de cheveux – très variées, résidant en Amérique latine.

« L’allèle du vieillissement est essentiellement observé chez les Européens », précise Kaustubh Adhikari. « L’âge moyen de l’apparition des cheveux blancs se situe vers 35 ans pour les Caucasiens, un peu avant la quarantaine pour les Asiatiques et seulement vers 45 ans pour les Africains ».

« Comprendre comment IRF4 influence le blanchiment des cheveux pourrait permettre de modifier ce processus. L’édition des gènes pose bien sûr des questions éthiques, mais on pourrait envisager la manipulation de IRF4 pour retarder le vieillissement des cheveux », conclut le chercheur.

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Thermoablation : la bête noire des tumeurs bénignes

Thermoablation contre une tumeur bénigne de la thyroïde.

La start-up française Theraclion a mis au point un nouveau procédé intitulé « Beamotion » sur le principe de la thermoablation, qui détruirait une tumeur bénigne du sein sans chirurgie et en seulement 10 à 15 minutes.

Le procédé de la themoablation consiste à détruire une tumeur par la chaleur grâce à diverses techniques dont le laser, la radiofréquence ou les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU), sans toucher au reste de l’organe concerné.

La start-up française Theraclion est à l’initiative du dispositif d’échothérapie Echopulse (combinant HIFU et échographie), capable de détruire des tumeurs de deux centimètres en 40 à 50 minutes, ainsi que de la technologie « Beamotion », qui permet la même intervention en 10 minutes.

Prenons l’exemple d’une patiente du professeur Roussanka Kovatcheva de l’Université de Sofia. Elle a réalisé la première thermoablation par échothérapie, utilisant la procédure rapide « Beamotion ».
« La patiente, âgée de 36 ans et qui souffrait d’un adénofibrome d’environ deux centimètres, est repartie avec son mari deux heures après l’intervention. »

« Ça se passe comme une échographie, mais la séance dure un peu plus longtemps puisqu’on traite en même temps, la patiente étant seulement sédatée (utilisation de substances pour l’apaiser) et non anesthésiée comme c’est le cas pour une chirurgie », ajoute-t-elle.

Selon le professeur Kovatcheva, la tumeur ne disparaît pas complètement « mais les 20 à 30 % qui restent sont des cellules mortes qui ne posent plus de problèmes. »
Outre les tumeurs bénignes, la thermoablation pourrait être très utile dans le traitement de nodules bénins de la thyroïde. C’est notamment le cas en Corée du Sud et en Italie depuis une dizaine d’années.

Trois techniques sont à la disposition du patient « en fonction du nodule à traiter » et de ses souhaits. Par exemple, la HIFU « traite à travers la peau, sans intrusion », contrairement au laser ou à la radiofréquence qui impliquent l’introduction d’une aiguille ou d’une sonde dans le nodule. D’autant qu’en l’absence de chirurgie, les patients pourront retourner travailler dès le lendemain.

« C’est une avancée majeure qui permet aux patients pris en charge en hôpital de jour de retravailler le lendemain, alors que dans le cas d’une chirurgie, il faut compter deux à trois jours d’hospitalisation et un arrêt de travail de 10 jours à trois semaines », commente le Dr Hervé Monpeyssen, spécialiste de la thyroïde à l’Hôpital américain de Paris, l’un des rares établissements français à proposer la thermoablation pour la thyroïde.

Cotée en bourse, Theraclion a déjà conclu une quinzaine de contrats, dont presque la moitié en Allemagne. Plusieurs études sont en cours dans le monde, dont certaines évaluent l’efficacité des différentes techniques de thermoablation sur de petites tumeurs cancéreuses de la thyroïde.

« Nous ne prenons aucun risque pour l’instant, s’il y a la moindre suspicion de cancer, nous n’utilisons pas la thermoablation », précise le Dr Monpeyssen.

À l’instar du professeur Kovatcheva, il n’exclut pas que la technique puisse « un jour ou l’autre s’ouvrir à certaines petites tumeurs cancéreuses ».

Le saviez-vous ?

• Sur 40 000 ablations annuelles de la thyroïde réalisées par des chirurgiens, seules 6 000 à 7 000 concernent des cancers. Le reste étant le fait de pathologies bénignes, dont des nodules bénins qui pourraient, selon le Dr Monpeyssen, être traités par thermoablation à un coût nettement moindre pour l’assurance maladie.
• L’intervention coûte encore entre 1 300 et 2 500 euros et n’est pas remboursée en France, alors qu’elle l’est en Allemagne, avec certaines compagnies d’assurance qui la prennent en charge.
• La HIFU est aussi utilisée en France depuis quelques années pour traiter certains cancers localisés de la prostate chez les personnes âgées. Toutefois, le recul est encore insuffisant pour juger leur efficacité à long terme.

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Cancer : chanter dans une chorale serait bon pour le système immunitaire des patients

Chanter dans une chorale pour renforcer le système immunitaire.

D’après une récente étude britannique, le chant en groupe améliorerait l’état de santé, ainsi que le moral des patients atteints d’un cancer.

Menée par le Royal College of Music de Londres et le Tenovus Cancer Care en Grande-Bretagne, cette étude, menée sur 193 patients malades et membres d’une chorale, démontre qu’en faire partie leur permettrait de :

• augmenter les chances de leur traitement
• maintenir la rémission
• trouver un équilibre psychique et émotionnel

Des tests salivaires ont été réalisés après une heure de chant.

– Leur niveau de stress lié au cortisol a baissé, ce qui a considérablement amélioré leur niveau de bien-être.
– le système immunitaire s’est trouvé dopé par la production de protéines, les cytokines, qui aident le corps à combattre la maladie.

Autrement dit, l’action de chanter affecte le système immunitaire et le moral des participants de manière positive.

Au regard des chercheurs, cet état positif est extrêmement important pour la qualité de vie des patients, mais aussi et surtout pour leur disposition à recevoir les traitements.

« Cette recherche est passionnante, j’ai vu la vie des gens transformée par le chant. Savoir désormais que chanter peut faire une différence au niveau biologique nous aidera à toucher plus de personnes avec le message que le chant est super aussi bien pour l’esprit, le corps et l’âme », rapporte Rosie Dow, coauteur de l’étude.
Les chercheurs vont consacrer deux années d’études supplémentaires à ces recherches pour approfondir les niveaux d’impact du chant sur la maladie. Des recherches qui s’élargiront aux familles des proches et aux soignants « chanteurs ».

Si vous souhaitez consulter l’étude.