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Un nouveau rapport sur les cancers en France paru sous forme interactive

Cancer en France

L’Institut national du Cancer (INCa) publie la 9e édition du rapport annuel « Les cancers en France », présentée pour la première fois sous forme interactive.

Ce rapport qui peut être consulté sur tablette, rappelle que l’on peut éviter 40 % des cancers en adoptant un meilleur mode de vie (ne pas fumer, bouger plus, éviter l’alcool, manger mieux). En effet, 20 à 25 % des cancers sont causés par ce que l’on appelle les facteurs « nutritionnels », qui désignent les facteurs alimentaires qui augmentent le risque de cancers :

• Consommation d’alcool,
• Excès de viande et de charcuteries,
• Faible consommation de fruits, légumes et fibres,
• Surpoids et obésité.

Le manque d’activité physique est aussi associé à une augmentation du risque de cancer. Après le tabac, la consommation d’alcool est la 2e cause de cancer en France. Chaque année, 15.000 personnes meurent à cause de la consommation d’alcool, et 45.000 à cause du tabac.

Pour la première fois, le nouveau rapport contient des données sur des cas ayant survécu au cancer, quinze ans après le diagnostic de la maladie, a expliqué le Dr Philippe-Jean Bousquet de l’INCa. Il propose aussi une cartographie départementale de la fréquence et de la mortalité des cancers.

Le nombre de cas qui survivent au cancer du poumon est faible. En France métropolitaine, la survie du cancer du poumon, 15 ans après le diagnostic, est entre 5 % et 14 % (en fonction de l’âge), chez les moins de 75 ans diagnostiqués entre 1989 et 1998. Concernant le cancer du sein, la survie 15 ans après le diagnostic, varie de 65 % (pour les personnes âgées de 65 à 74 ans) à 76 % (pour les 45-54 ans). Pour le mélanome, selon l’âge du malade, elle varie de 71 % à 84 %.

Jusqu’à 10 % des cancers seraient causés par des facteurs environnementaux

Entre 5 à 10 % des cancers surviendraient à cause de facteurs environnementaux : agents physiques, chimiques ou biologiques présents dans l’atmosphère, les sols, l’eau etc.
Selon l’INCa, en 2015, les nouveaux cancers diagnostiqués s’élevaient au nombre de 384.442, soit 210.082 chez les hommes, et 173.560 chez les femmes. Toujours en 2015, le cancer du sein était le plus répandu chez les femmes, avec un nombre de nouveaux cas estimé à 54.062, devant le cancer colorectal (19.531 cas) et le cancer du poumon (14.821 cas).

Chez les hommes :

• Le cancer de la prostate est le plus commun : 53.912 cas estimés en 2011,
• Devant le cancer du poumon : 30.401 cas en 2015,
• Et le cancer colorectal : 23.535 cas.

Le rapport traite de la recherche, des soins, et de la vie pendant et après la maladie, des aspects qui doivent encore être perfectionnés. Près de 18 % des personnes ont qualifié l’annonce du diagnostic « trop brutale ».

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30 millions d’amis a réalisé une vidéo bouleversante contre l’abandon des animaux

Chien abandonné

« (…) Chaque année, 100.000 animaux sont abandonnés », a déclaré la Fondation 30 millions d’amis qui lance une nouvelle campagne contre l’abandon des animaux durant l’été avec un film très touchant.

Après la vidéo de 2016 qui a atteint 40 millions de vues, cette « triste réalité » est montrée à travers une vidéo inversée, dans laquelle deux situations s’opposent : d’une part celle d’un homme qui trouve un chien et le recueille, de l’autre, un homme qui l’abandonne.

« Ce qui m’a plu dans ce film, c’est que la triste réalité, l’homme qui abandonne son chien, n’est pas forcément un sale type mais un homme tout à fait banal, père de famille », a révélé Reha Hutin présidente de la Fondation 30 millions d’amis, à l’AFP. « Il se débarrasse de son chien par commodité, il trouve ça normal, il le fait par inconscience », a-t-elle ajouté.

Quatre fois moins d’animaux abandonnés en 25 ans

« En revanche, ce qui est extraordinaire, c’est que l’on voit une vraie prise de conscience sur les réseaux sociaux », s’est réjouie Reha Hutin, qui a rappelé qu’«il y a 25 ans, 400.000 animaux étaient abandonnés, contre 100.000 (par an) aujourd’hui ».

« La génération de demain ne le fera plus car elle aura été sensibilisée pendant toutes ces années et elle aura honte de le faire », prévoit-elle.

Cette vidéo, disponible également en brésilien, espagnol, polonais, japonais et italien, est diffusée à la télévision et sur les réseaux sociaux depuis le jeudi 15 juin 2017. Plus de 200 municipalités françaises ont donné leur accord pour diffuser gratuitement une campagne d’affichage, qui viendra appuyer les efforts de sensibilisation de la fondation.

Le film de 2016 de la Fondation 30 millions d’amis avait également été diffusé dans de nombreux pays, et avait atteint la 4e place du classement par YouTube des pubs les plus visionnées de l’année.

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Une solution révolutionnaire et écologique, une larve dévoreuse de plastique

Larve dévoreuse de plastique.

Un cadeau pour l’environnement : la découverte d’une larve qui se nourrirait de polyéthylène, l’un des plastiques les moins biodégradables et plus utilisé, promet l’élimination de ce polluant présent dans l’environnement, surtout dans les océans.

« Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement », a indiqué Federica Bertocchini, chercheuse au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve provenant de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), un papillon très répandu.

Chaque année, la production mondiale du polyéthylène s’élève à environ 80 millions de tonnes ont déclaré ces chercheurs dont la découverte a été publiée lundi 24 avril 2017, dans la revue américaine Current Biology.

Cette larve, utilisée pour fabriquer des appâts de pêche, est à l’état sauvage un parasite des ruches que l’on peut retrouver dans la cire d’abeilles, partout en Europe.

Cette scientifique, qui est aussi apicultrice amateur, a remarqué que mettre de la cire infectée par cette larve dans des sacs plastiques permettait de désintégrer le sac. Au Royaume-Uni, des sacs plastiques infestés de larves se sont vus endommagés après une heure.

Des larves très rapides

Des trous commençaient à se former après une quarantaine de minutes, et au bout de douze heures, la masse du sac était de 92 milligrammes, ce qui est remarquable, selon ces chercheurs.

Ils ont expliqué que ce taux de dégradation était « extrêmement rapide » comparé à d’autres découvertes récentes telle que celle de l’an dernier, d’une bactérie capable aussi de détruire certains plastiques, mais seulement par masses de 0,13mg par jour.

Les auteurs de cette dernière découverte estiment que la larve sécrète une substance présente dans sa salive qui détériore le plastique. « L’une des prochaines étapes sera de tenter d’identifier ce processus moléculaire et de déterminer comment isoler l’enzyme responsable », expliquent-ils.

« S’il s’agit d’une simple enzyme on pourra alors la fabriquer à une échelle industrielle grâce à la biotechnologie », estime Paolo Bombelli, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, un co-auteurs de cette enquête.

Selon lui, « cette découverte pourrait être un outil important pour éliminer les déchets de plastique polyéthylène qui s’accumulent dans les décharges et les océans. »

La biodégradation naturelle du polyéthylène dure 400 ans

Le polyéthylène est communément employé pour fabriquer les emballages et représente 40 % de la demande totale des produits plastiques en Europe, dont 38 % présents dans les déchets.

Chaque année, une personne utilise en moyenne plus de 230 sacs, produisant plus de 100.000 tonnes de déchets, au total : mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde.

Actuellement, on utilise l’acide nitrique (très corrosive) dans le processus de dégradation chimique de ces déchets, ce qui dure plusieurs mois. Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs plastique se décomposent complètement. Pour les plastiques les plus résistants, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans.

Selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science, chaque année on retrouve environ huit millions de tonnes de plastique dans les mers et les océans.

Les scientifiques eux, estiment le rejet total à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans. Ce plastique une fois effrité dans la nature peut être ingérés par des poissons et autres espèces marines.

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Les émissions des moteurs Diesel ont fait 38.000 décès en 2015

Diesel

Selon une étude publiée le lundi 15 mai 2017 dans la revue Nature, les émissions d’oxyde d’azote relâchées par les moteurs diesel de véhicules (largement supérieures aux limites indiquées par les constructeurs automobiles), ont entrainé la mort de 38.000 personnes dans le monde, en 2015.

Les chercheurs ont indiqué qu’environ 80 % de ces décès se concentrent sur trois régions : la Chine, l’Union européenne (UE), et l’Inde. Les oxydes d’azote (NOx), en particulier le dioxyde d’azote (NO2), sont des gaz produits par les moteurs qui sont très dangereux pour le système respiratoire. Le dioxyde d’azote (NO2) est notamment responsable de la formation d’ozone (autre polluant), lors de journées de grande chaleur.

Depuis 2015, Volkswagen et d’autres constructeurs ont privilégié l’utilisation de dispositifs destinés à réduire le total d’émissions, qui est bien plus élevé sur les routes qu’en simulation en laboratoire.

La pollution engendrée par les émissions de NOx des moteurs diesel en circulation a provoqué 107.600 décès prématurés dans le monde en 2015, a indiqué l’étude réalisée par l’ONG ICCT (Conseil international pour des transports propres) en collaboration avec l’Université du Colorado, l’Institut de l’Environnement de Stockholm et l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, basé aux Etats-Unis.

Sur ce total, 38.000 sont imputables aux « émissions générées en excès » en comparaison à celles prévues par simulations réalisées en laboratoire, ont détaillé les chercheurs. En Chine, le plus grand nombre de morts (31.400 prématurés, dont 10.700 attribués aux émissions en excès) a été enregistré à cause des émissions de NOx.

En Inde 26.700 morts ont été enregistrées, dont 9.400 attribuées au dépassement des valeurs limites affichées par les constructeurs, et dans l’Union européenne, on a recensé 28.500 morts, dont 11.500 à cause des émissions en excès. Globalement, les véhicules au diesel des principaux marchés automobiles mondiaux « produisent 50 % d’oxyde d’azote de plus que ce qu’indique les limites officiellement certifiées », a déclaré l’ICCT dans un communiqué.

Les émissions dépassent fortement les estimations des laboratoires

Les chercheurs ont étudié onze marchés représentant plus de 80 % des ventes de véhicules diesel neufs en 2015 (Brésil, Chine, Australie, Japon, Russie, Canada, UE, Inde, Etats-Unis, Mexique, Corée du Sud).

Ces véhicules ont émis 13,2 millions de tonnes de NOx, dans les conditions de conduite réelles, soit 4,6 millions de tonnes de plus que les 8,6 millions estimés après les simulations effectuées en laboratoire. Les poids lourds et les cars sont « de loin » les véhicules les plus responsables dans les dépassements, avec 76 % du total des émissions en excès.

Selon les chercheurs, si les gouvernements n’imposent pas de restrictions, le nombre de morts prématurées dues aux gaz émis par les véhicules roulant au diesel pourrait aller jusqu’à 183.600 par an en 2040. Les scientifiques ont estimé que l’établissement de normes plus strictes concernant les pots d’échappement, permettraient d’éviter 174.000 morts prématurées par an d’ici à 2040.

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Les conséquences des troubles du sommeil seraient plus importantes chez les femmes

Troubles du sommeil

Selon une étude australienne publiée le mardi 23 mai 2017, les répercussions des troubles du sommeil (somnolence, dépression, difficulté de concentration) seraient plus fortes chez les femmes que chez les hommes.

Des scientifiques australiens ont souhaité savoir si les hommes et les femmes ressentaient les répercussions des troubles du sommeil de la même manière au quotidien.

Pour l’étude, 744 patients, suivis pour des problèmes de sommeil à la clinique du sommeil de Coolangatta (dans le Queensland en Australie) entre 2013 et 2015, ont été évalués à travers des tests, tels que l’échelle de somnolence d’Epworth et des questionnaires.

La somnolence est plus courante chez les femmes

Les résultats ont montré que les femmes souffraient plus de somnolence que les hommes (49 % contre 36,9 %).

L’étude a aussi indiqué que les excès de fatigue et de déprime, ainsi que les difficultés à se concentrer et les troubles de mémoire et sommeil, touchaient davantage les femmes que les hommes.

Selon l’étude, preuve d’une plus grande sensibilité des femmes, elles sont plus nombreuses à demander à leur partenaire « ronfleur » de dormir dans une autre chambre, alors que le ronflement empêche de dormir les femmes et les hommes également.

Ces travaux ont été publiés dans le Journal of Clinical Sleep Medicine.

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La musique aiderait les bébés à apprendre à parler

Bébé et musique

Selon une récente étude américaine, les bébés seraient encore plus sensibles à la musique qu’on le pensait. Elle les aiderait même à apprendre à parler.

Une vingtaine de nourrissons de neuf mois ont été invités à participer à des jeux de rythme musicaux, tandis que 19 autres ont joué avec d’autres jouets comme les voitures ou les cubes.
Les chercheurs ont alors observé que les enfants des jeux musicaux enregistraient une plus grande activité dans des régions du cerveau très importantes notamment pour détecter les traits vocaux et musicaux. Une région essentielle pour l’apprentissage du langage.

« Notre étude est la première menée avec de très jeunes enfants qui suggère que le fait d’être exposé à des rythmes musicaux tôt peut aussi améliorer la capacité à détecter les rythmes dans le langage et aussi à les anticiper », explique Christina Zhao, principale auteure de cette étude et chercheuse à l’Institut de l’apprentissage et des sciences du cerveau (I-LABS) à l’université de Washington (nord-ouest).

Elle ajoute même que « cela signifie qu’une stimulation musicale précoce peut avoir des effets plus étendus sur les capacités cognitives ».

« Pour acquérir la capacité de parler, ils doivent pouvoir reconnaître les tons et les rythmes et aussi les anticiper », explique Patricia Kuhl — codirectrice de l’I-LABS, et co-auteur de ces travaux —, notant que cette capacité de perception sonore « est une aptitude cognitive importante », et que « le fait de l’améliorer tôt dans la vie paraît avoir des effets durables sur l’apprentissage ».

Le rythme des syllabes aide à distinguer les sons et à comprendre ce que dit une personne. Pour cause, le langage, à l’instar de la musique, présente des caractéristiques rythmiques très fortes. Et c’est cette capacité à identifier les différences dans les sons qui aide les bébés à apprendre à parler, expliquent les chercheurs.

Pour tester les effets d’un apprentissage musical, ils ont soumis les 20 bébés à douze sessions de quinze minutes sur un mois dans le laboratoire avec leurs parents pour guider leurs activités. Le but était de battre la mesure sur des chansons infantiles à trois temps, comme une valse, sous la direction d’un chercheur.

Une semaine après la fin de l’expérience, les chercheurs ont fait passer un scanner à tous les bébés pour déterminer avec précision les endroits de leur cerveau où se produisait une activité pendant qu’ils écoutaient une série de sons musicaux et des mots à des rythmes occasionnellement altérés.

→ Résultat, les enfants du groupe musical ont tous enregistré des réactions plus fortes, notamment dans le cortex auditif et préfrontal (régions essentielles pour l’attention et la concentration). Ainsi, ils semblaient mieux détecter ces altérations rythmiques que les nourrissons du groupe témoin.

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Des médicaments et herbicides retrouvés dans le sang des tortues de la Grande barrière de corail

Tortue

Des chercheurs ont retrouvé des traces de produits chimiques, d’herbicides et de médicaments, dans le sang de tortues vertes de la Grande barrière de corail. Cette découverte illustre un peu plus encore, l’étendue et la gravité de la pollution des océans.

Pour réaliser leurs recherches, les scientifiques ont étudié les populations de tortues vertes vivant dans trois sites de la Grande barrière de corail :

• Au large de Cleveland Bay et d’Upstart Bay, dans l’Etat du Queensland,
• Ainsi qu’autour des îles plus éloignées de Howicks.

Des traces de plusieurs centaines de milliers de produits toxiques ont été décelées sur ces trois sites.

« Ce que vous mettez dans votre évier, répandez dans vos fermes et ce que vos industries rejettent finissent dans l’environnement et dans les tortues de la Grande barrière de corail », explique Amy Heffernan, chercheuse à l’Université du Queensland, l’un des partenaires de l’étude menée par le WWF Australie, dans un communiqué de presse.

Dans leurs résultats, les scientifiques ont isolé :

• des traces d’Allopurinol, un médicament pour la goutte,
• du milrinone, un traitement pour l’insuffisance cardiaque,
• de l’isoquinoline, un composé notamment employé dans l’industrie,
• et de l’éthiophencarbe, un insecticide.

Ces produits peuvent produire de graves effets sur les tortues, en particulier sur le fonctionnement de leur foie.

La Grande barrière de corail menacée par l’Homme

La Grande barrière de corail et ses 2 300 km de long est menacée à plusieurs niveaux par l’homme :

• Avec les ruissellements agricoles,
• Le développement économique,
• Et la prolifération des acanthasters, des étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Elle a notamment connu deux épisodes très graves de blanchissement des coraux, en 2016 et en 2017, liés au réchauffement de la température de l’eau.

Enfin, elle a également souffert lors du passage du cyclone Debbie, en mars 2017, notamment sur sa partie sud.

De précédents travaux, publiés en 2015 par la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology, avaient déjà mis en garde contre la menace qui pesait sur les récifs coralliens. En cause, l’oxybenzone, également appelé BP-3, qui est une substance utilisée dans plus de 3 500 produits solaires dans le monde. Ce produit engendre des déformations morphologiques, endommage l’ADN et agit comme perturbateur endocrinien sur les larves de corail, nommées « planulas ».

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Sommeil : les nouvelles innovations pour mieux dormir

Aura, une innovation pour le sommeil

Bien dormir c’est essentiel. Pour éviter les réveils nocturnes et dire adieu aux difficultés à s’endormir et à émerger le matin, on se tourne vers les dernières innovations pour améliorer la qualité de notre sommeil.

Moona : l’oreiller connecté à bonne température

Pour les personnes qui souffrent de troubles du sommeil, l’oreiller connecté Moona est idéal car il est capable de réguler la température tout au long de la nuit. Il passe ainsi progressivement de frais à chaud afin de favoriser l’endormissement, et de proposer un réveil en douceur. En prime, ce produit est développé par une jeune start-up française ! Il devrait être disponible début 2017 en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis, en pré-commande.

Aura : le tracker son et lumière relaxant

Pour se relaxer, on sélectionne Aura, un appareil de la marque Withings qui associe un simulateur d’aube à une analyse des données liées au sommeil, des mouvements à la respiration, jusqu’au rythme cardiaque. L’objet n’émet pas d’ondes pendant la nuit, et permet de se réveiller progressivement grâce à une lumière, au moment où le sommeil est le moins profond. Le produit dispose aussi de plusieurs programmes, afin de choisir celui qui nous convient le mieux. Il est vendu au prix de 189,95 €.

Vous pouvez acheter Aura sur Internet chez Amazon.

Anti-Snore : le brassard anti-ronflement

Développé au Pays-Bas, le brassard connecté Anti-Snore Wearable se place au niveau du biceps du dormeur. Relié via bluetooth à un smartphone, il vibre à chaque ronflement ou grincement de dent de son utilisateur ! L’objectif de cet appareil est de pousser le dormeur à modifier sa position dans la nuit, qui peut être la cause de son ronflement. L’objet permet aussi de répertorier ses mauvaises habitudes, notamment celles liées au tabac ou à l’alcool, mais aussi celles liées aux médicaments, qui peuvent tous les trois influencer le ronflement. Le brassard devrait être commercialisé en juin 2017. Il est proposé au prix de 69 € et est en cours de financement sur la plateforme Kickstarter.

Vous pouvez acheter Anti-Snore sur Internet chez Amazon.

Rémi : le réveil intelligent pour les enfants

Créé par la start-up française UrbanHello, le radio-réveil baptisé Rémi offre plusieurs fonctionnalités aussi ludiques que variées. Cet appareil aux couleurs acidulées est à la fois une veilleuse et berceuse, un lecteur MP3 capable de stocker 300 chansons et histoires, un babyphone, un talkie-walkie, et une enceinte. Le réveil est programmable, indiquant aux enfants l’heure d’aller se coucher et le moment de se lever le matin. Un capteur de sommeil permet aussi d’établir une courbe qui affiche tous les réveils nocturnes de l’enfant. Le produit est disponible au prix de 66 € sur la plateforme Indiegogo, en pré-commande.

Sensorwake : le réveil gourmand

Développé par un jeune Nantais, le réveil Sensorwake, médaillé au concours Lépine 2015, propose de se réveiller grâce à de délicieuses odeurs de pain grillé, d’expresso, de menthe ou de chocolat ! D’autres parfums existent comme le bord de mer ou l’herbe coupée, pour les amateurs de grands espaces. Si l’odeur ne suffit pas à tirer le dormeur de son lit, pas de panique, un signal sonore se déclenche au bout de 2 minutes. Cette innovation est vendue au prix de 99 €. Chaque capsule coûte elle 4,95 €.

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Manger des fruits à coque permet de diminuer de plus de 40 % le risque de récidive du cancer du côlon

Manger des fruits à coque permet de diminuer le risque de récidive du cancer du côlon.

Selon une étude parue le mercredi 17 mai 2017, consommer régulièrement des fruits à coque (amandes ou noix) permettrait de réduire de plus de 40 % le risque de résurgence du cancer colorectal.

Le Dr Temidayo Fadelu, un clinicien de l’Institut du cancer Dana Farber à Boston et principal auteur de l’étude, a voulu savoir si les bienfaits de la consommation des fruits à coque, déjà connus pour le diabète et les maladies cardiovasculaires, s’étendaient au cancer colorectal.

L’étude a été faite sur 826 patients qui avaient été auparavant traités pour une tumeur du gros intestin, qui ne s’est pas étendue à d’autres organes. Les participants qui ont consommé au moins 56 grammes de fruits à coque par semaine ont vu leur risque de mortalité prématurée diminuer de 57 %, en comparaison à un groupe témoin.

Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coques, a ajouté le scientifique.

Le traitement du cancer colorectal consiste le plus souvent à faire des séances de chimiothérapie, ou à l’ablation chirurgicale de la tumeur. Les personnes souffrant d’un cancer colorectal avancé (et qui ne s’est pas étendu aux autres organes vitaux), ont jusqu’à 70 % de chance de survivre trois ans après le traitement.

Tous les fruits à coque n’ont cependant pas les mêmes vertus. En effet, l’étude n’a démontré aucun bienfait à consommer des cacahuètes, légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.

Les résultats seront présentés à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer, qui se tiendra début juin 2017, à Chicago.

Maintenir une bonne hygiène de vie est nécessaire pendant un cancer

« Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients », a déclaré le cardiologue Daniel Hayes, président de l’ASCO.

« Cette étude conforte l’idée qu’un changement de régime alimentaire et l’activité physique peuvent faire une différence », a ajouté le Dr Fadelu.

Une autre étude (qui sera elle aussi présentée au colloque de Chicago), menée sur 992 patients atteints d’un cancer non métastatique du côlon, a révélé que les personnes qui maintiennent une bonne hygiène de vie (alimentation méditerranéenne, exercice, etc.) après un traitement post-opératoire, réduisent de 42 % le risque de récidive du cancer et donc leur mortalité prématurée.

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Avoir un chien réduit le stress chez l’enfant

Chien avec un enfant

Des chercheurs américains ont révélé que les enfants qui possédaient un chien étaient moins stressés que ceux qui n’en avaient pas.

Cette étude réalisée par des scientifiques de l’université de Floride, s’inspire de l’idée répandue que le chien domestique est l’ami le plus loyal de l’homme.

« Les gens sont nombreux à penser que les chiens sont d’excellents compagnons pour les enfants, mais les scientifiques ne savent pas si c’est vrai ou comment cela se produit », a déclaré Darlene Kertes, l’une des auteurs de l’étude.

L’étude s’est faite sur 101 enfants âgés de 7 à 12 ans et qui possédaient tous un chien.

Les enfants étaient séparés en trois groupes différents :

• 1er groupe : les enfants devaient effectuer les tâches en compagnie de leur chien,
• 2e groupe : les enfants étaient accompagnés d’un de leurs parents,
• 3e groupe : les enfants étaient seuls.

Durant l’expérience, les participants devaient effectuer deux tâches intenses qu’ils rencontrent habituellement dans la vie de tous les jours. L’une était de s’exprimer en public, l’autre d’effectuer un calcul mental ; deux actions qui sont connues pour élever la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

Avant et après l’expérience, des échantillons de salive étaient prélevés chez les enfants, pour mesurer le taux de cortisol.

Les résultats ont démontré que les enfants accompagnés de leur chien présentaient un taux de cortisol moins important, et donc qu’ils étaient moins stressés que ceux qui étaient avec l’un de leurs parents ou seuls.

Avoir un chien ne suffit pas, il faut interagir avec lui

Il ne suffit pas seulement d’avoir un chien. Les résultats ont aussi révélé que le taux de cortisol variait en fonction de l’interaction entre l’enfant et l’animal.

« Les enfants qui sollicitaient activement leur chien pour le caresser montraient des taux de cortisol inférieurs à ceux qui sollicitaient moins leur chien », a expliqué Darlene Kertes.

« Lorsque le chien tournait autour de lui ou s’approchait de l’enfant sans que celui-ci l’ait sollicité, en revanche, le taux de cortisol avait tendance à augmenter. », ajoute-t-elle.

« La période intermédiaire de l’enfance est le moment où les figures de soutien social de l’enfant ne sont plus seulement ses parents, mais ses capacités émotionnelles et biologiques d’affrontement du stress sont encore en pleine maturation. Comme nous savons qu’apprendre à lutter contre le stress dans l’enfance a des conséquences pendant toute la vie sur la santé et le bien-être émotionnel, nous devons mieux comprendre ce qui fonctionne pour amortir ces réactions de stress au début de la vie », ajoute la scientifique.