Catégories
Maux du quotidien Santé Sommeil

Sommeil : Calculez la durée exacte de sommeil dont vous avez besoin

Personne en train de dormir.

Si vous ressentez au réveil une fatigue extrême, cela veut dire que vous avez interrompu un cycle de sommeil. Pour s’assurer de profiter d’une bonne nuit de sommeil, il est parfois préférable de se réveiller plus tôt, avant d’entamer un nouveau cycle.

De manière générale, une nuit complète compte environ cinq cycles de sommeil d’une durée moyenne d’une heure et demi, mais le nombre et la durée des cycles peut différer d’une personne à l’autre. L’idéal consiste à arriver à faire cinq cycles de sommeil au total, ce qui correspond à environ 450 minutes de sommeil (soit 7 h 30). Il faut savoir aussi que certains paramètres tels que l’âge, le sexe, la condition physique et le temps passé devant les écrans ont une incidence sur le sommeil.

La meilleure manière de calculer la durée de votre cycle de sommeil, c’est de noter (ou de demander à quelqu’un de le faire pour vous), l’heure à laquelle vous vous endormez et l’heure à votre réveil. Vous pouvez faire un essai pendant les longs week-ends ou encore en vacances, ce qui vous permettra de réparer votre sommeil affecté par les journées rythmées par le stress, et commencer l’année en forme.

A quelle heure devez-vous vous endormir ?

Une fois que vous aurez calculé la durée de votre sommeil, vous pourrez déterminer l’heure idéale à laquelle vous devez vous mettre au lit. Pour ce faire, remontez depuis l’heure à laquelle vous souhaitez vous réveiller, par tranche de 90 minutes. Par exemple, si vous décider de vous réveiller à 8 h du matin, il faudra vous endormir à 23 h pour bénéficier de neuf heures de sommeil, ou à minuit et demi si vous pouvez vous contenter d’une nuit de sept heures et demie.

Dormir plus tôt ne signifie pas que l’on sera en forme au réveil. Les personnes qui mettent un point d’honneur à dormir tôt, peuvent altérer la qualité de leur sommeil. Il est préférable de vous fier à votre corps et aux signaux de fatigue qui sont plus que révélateurs. Si vous commencez à bailler et que vos paupières et vos muscles s’alourdissent, c’est qu’il est temps de se mettre au lit !


Solution naturelle pour dormir



Catégories
Actualités Actualités Santé

Le sport, ses bienfaits et ses dangers

Femme qui fait du sport

Faire du sport est la résolution numéro 1 des Français. Pour pratiquer son sport de manière optimale, la médecin nutritionniste Alexandra Dalu nous livre quelques conseils pour une préparation globale et personnalisée afin de ne pas mettre sa santé en danger. Bien manger, bien dormir et bien bouger sont les trois piliers fondamentaux.

Pour quelles raisons conseillez-vous de faire un bilan médical global ?

A la différence des sportifs de haut niveau, la plupart des gens qui font du sport ne savent pas qu’ils peuvent augmenter leurs performances en faisant un bilan global de leur état de santé. Je vois beaucoup de patients qui se mettent au running sans préparation. En fonction du bilan sanguin, on peut rééquilibrer certaines carences en vitamines (B et D notamment) ou oligo-éléments (fer, zinc, manganèse). Un bilan chez le cardiologue est aussi nécessaire pour faire le point. En cas de surpoids, on aidera d’abord la personne à faire un régime en associant une discipline adaptée.

Manger équilibré peut-il suffire quand on fait du sport ?

Non, car tout le monde est différent. Si vous fumez, faites beaucoup de musculation, consommez régulièrement de l’alcool, une alimentation saine ne suffira pas à donner les nutriments nécessaires à votre organisme. Les troubles digestifs ou une pathologie en particulier empêchera aussi d’assimiler correctement les aliments. Le corps a besoin de protéines (1g par kg de poids par jour) de manière générale et un peu plus si vous faites du sport (1,7g/kg en cas de marathon), notamment de la musculation. Les oméga-3 sont intéressants pour leur action anti-inflammatoire. La principale erreur est de trop manger sous prétexte que l’on fait du sport. En tant que médecin, je fais tenir un journal de bord au patient pour analyser ce qu’il mange et comment il bouge.

Faire du sport en manquant de sommeil est-il dangereux ?

Dormir suffisamment prévient la fatigue physique et musculaire et donc les douleurs, entorses, tendinites, fractures. Là encore, il faut rétablir le sommeil s’il est perturbé par des techniques comme la phase de recalage ou l’auto-hypnose. Tout le monde n’a pas le même rythme. Certains se couchent trop tôt, ce qui va avoir pour effet d’énerver leur organisme. Le meilleur moyen de le savoir est de se réveiller un week-end de manière naturelle, et de voir comment l’on se sent.

Pour en savoir plus, Alexandra Dalu est auteur du livre « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien ».

Catégories
Gastro Maladies et symptômes Santé

Gastro-entérite : 5 conseils pour vite s’en remettre

Femme qui a mal au ventre à cause d'une gastro.

Chaque année, l’hiver apporte son lot de désagréments. La gastro-entérite en fait partie, engendrant fièvre, fatigue, nausée, vomissements, diarrhées, maux de tête et d’estomac. Voici les conseils d’un expert qui vous aideront à limiter la casse !

« Avec ce type de virus, vous allez vous sentir mal pendant quelques jours », a déclaré le médecin Christopher Zipp. Vous voilà prévenus. Pas de panique, la gastro-entérite n’est pas dangereuse dans la plupart des cas. Elle peut en revanche provoquer quelques complications comme la déshydratation, à surveiller de près chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Les conseils de Christopher Zipp :

– Buvez régulièrement pour ne pas vous déshydrater, mais par petites quantités pour éviter de tout rendre aussitôt. Privilégiez l’eau, le thé ou même les jus de fruits coupés à l’eau. Évitez les sodas et autres boissons énergisantes.

– Faites main basse sur les antidouleurs pour soulager la fièvre et les courbatures. Évitez l’aspirine.

– Laissez le temps au temps. Les malades peuvent être contagieux jusqu’à 72 heures après avoir ressenti une nette amélioration de leur état. Restez donc chez vous jusqu’à guérison complète.

– Éliminez les microbes. Lavez-vous les mains régulièrement, n’entassez pas vos vieux mouchoirs dans un coin, et lavez vos draps et vos vêtements à part.

– Reposez-vous !

« Rappelez-vous que cette maladie est causée par un virus. Les antibiotiques ne vous aideront donc pas à guérir », ajoute le docteur Zipp.

Catégories
Maladies et symptômes Maux du quotidien Santé Sommeil

Apnée du sommeil : Tout savoir sur l’apnée obstructive du sommeil

Homme qui dort avec un appareil pour lutter contre l'apnée du sommeil.

Largement sous-diagnostiqué, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil touche pourtant 10 à 15 % des Français. Quels sont les symptômes ? Quels sont les traitements ? Réponses avec le professeur Jean-Claude Meurice, chef du service de pneumologie du CHU de Poitiers et vice-président de la Société française de recherche et médecine du sommeil (SFRMS).

Qu’est-ce que le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) ?

Cette maladie, caractérisée par une obstruction au niveau de la gorge, se définit par la répétition d’au moins 5 arrêts respiratoires par heure au cours de la nuit. La respiration peut s’arrêter complètement pendant plusieurs secondes, on parle alors d’arrêt respiratoire total, ou être inférieure à 50% du débit normal, c’est l’hypopnée. Le syndrome d’apnée du sommeil est minime lorsque le nombre d’apnées et d’hypopnées est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est modéré si ce nombre est compris entre 15 et 20 et sévère s’il est supérieur à 30.

Quelles en sont les conséquences ?

Elles sont multiples. Le réveil du cerveau des patients empêche un sommeil réparateur (fragmentation du sommeil). D’autre part, l’oxygène dans le sang chute à chaque arrêt respiratoire avant de remonter dès la reprise respiratoire. Cette succession a des conséquences sur le cerveau, le cœur et les vaisseaux et peut conduire à des complications importantes comme l’hypertension artérielle. On estime que 70% des patients sévèrement hypertendus sont porteurs d’un SAOS. On voit aussi apparaître un risque plus important d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux et de troubles du rythme cardiaque.

Quels sont les symptômes ?

Le sommeil étant de mauvaise qualité, les patients ont tendance à s’endormir facilement et rapidement dans la journée, notamment lorsqu’ils sont inactifs, sur une chaise, parfois au volant ou au travail. C’est aussi le conjoint qui alerte devant des ronflements très sonores et leur arrêt lors de pauses respiratoires nocturnes. Les patients apnéiques se lèvent également de nombreuses fois la nuit pour aller uriner et beaucoup présentent des troubles de la libido. Ces symptômes s’accompagnent également d’une surcharge pondérale pour 70 à 80% des patients.

Le SAOS est-il bien pris en charge ?

La maladie est de connaissance récente. Elle a été comprise et analysée seulement dans les années 70 et n’a pas été enseignée aux médecins avant la fin des années 90. Elle a donc été négligée pendant longtemps. On estime aujourd’hui qu’elle touche 6 à 8 % des femmes et de 10 à 15 % des hommes dont l’âge moyen se situe autour de 50 ans. Actuellement, les pneumologues, les neurologues, les ORL, qui voient les ronfleurs, et les cardiologues, par l’intermédiaire des complications, peuvent se charger du SAOS. Un peu partout en France, des centres spécialisés regroupent ces spécialités et prennent en charge les patients apnéiques. La maladie peut être confirmée par un enregistrement « simplifié » des ronflements, du flux aérien, des mouvements du thorax et de l’abdomen, ainsi que du niveau d’oxygène dans le sang, qui se fait au cours du sommeil. Des enregistrements plus complexes (polysomnographies) peuvent également être réalisés en centres de sommeil pour une analyse complète du sommeil avec une vision des cycles et stades de sommeil avec les éveils au cours de la nuit.

Quels sont les traitements proposés ?

Pour les apnées sévères, le principal traitement est de dormir avec un appareil de ventilation par pression positive continue (PPC), qui délivre un débit d’air sous pression venant pousser sur les parois de la gorge pour éviter qu’elle ne se ferme au cours de la nuit. Un masque recouvre le nez et la bouche et doit être utilisé toute la nuit. Cette thérapie est contraignante, mais efficace à 100 %. Près de 700.000 personnes sont traitées en France aujourd’hui avec ce type d’appareil.

Pour les 20 % de patients qui la refusent d’emblée et les 20 % qui l’abandonnent au cours de la première année, une orthèse d’avancée mandibulaire en résine, qui se moule sur les dents, peut être proposée en deuxième intention. Elle est à placer dans la bouche la nuit. En propulsant le maxillaire inférieur, l’objectif est d’avancer la langue et d’augmenter l’espace situé en arrière de la langue pour respirer. Elle traite efficacement 60 à 70 % des patients et a tout son intérêt lors d’une apnée du sommeil modérée.
La chirurgie de la gorge est plutôt préconisée pour les ronflements, mais reste aléatoire sur l’apnée du sommeil. Des traitements d’avenir apparaissent également comme la stimulation de la langue. Une électrode reliée comme un pacemaker va stimuler la langue pour l’avancer légèrement. Rappelons qu’il est également important de perdre du poids, car les dépôts de graisse amassés au niveau de la gorge réduisent la force des muscles et le calibre de la gorge, provoquant une apnée du sommeil.

Catégories
Cancer Maladies et symptômes Santé

Cancer du côlon : réduire les risques

Les légumes et les fibres pour lutter contre le cancer du côlon.

Chaque année, le cancer du côlon touche plusieurs dizaines de milliers de personnes, d’où la nécessité de le prévenir au maximum par un mode de vie sain et de se faire dépister le plus tôt possible. Voici les clés pour réduire le risque de développer un cancer du côlon.

Entretenez votre forme physique !

→ Bougez au minimum 30 à 60 minutes 3 à 4 fois par semaine.
Toutes les occasions sont bonnes.

– Allez au travail et faire les courses en marchant ou en vélo
– Laissez tout ce qui est ascenseur et escalators : prenez les escaliers
– Sans oublier les activités physiques de loisir

Bien entendu, sont à prendre en compte :

– toute contre-indication
– votre condition physique
– votre état de santé actuel
– vos conditions de vie

Adoptez une alimentation riche en fibres

• Les menus méditerranéens, composés de poissons, de fruits et de légumes sont à privilégier
• Les céréales complètes, pleines de fibres, avec un effet protecteur sur le côlon : pain complet, pâtes complètes, riz complet
• Les aliments riches en sélénium, un oligo-élément bénéfique que l’on retrouve principalement dans : la noix du brésil, le thon, les sardines, le saumon, la volaille et les oeufs
• Le pruneau, qui, selon une étude de 2015, modifierait le métabolisme et serait capable de réduire le risque de cancer du côlon.
• Les légumes comme les carottes, le chou vert, les épinards ou les abricots, riches en bétacarotènes et anticancérigènes.

Limitez la viande rouge, la charcuterie et l’alcool

La viande rouge et la charcuterie, aliments gras et acidifiants, peuvent créer des inflammations si elles sont consommées en trop grande quantité.

→ Il est recommandé d’en consommer moins de 500 grammes par semaine. Pour indication, un steak pèse entre 100 et 150 grammes.

Dans tous les cas, évitez les apports excessifs en calories, maintenez un poids stable.

Certains facteurs de risque de cancer du côlon sont liés :

– à la consommation d’alcool, de sel
– au tabagisme
– au surpoids
– à l’obésité

Faites vous dépister le plus tôt possible : à partir de 50 ans

Les deux techniques les plus fiables :

• Le test immunologique à domicile, remis par votre médecin généraliste ou votre gastro-entérologue, il va déceler toutes traces de sang dans les selles.
• La coloscopie est quant à elle un examen réalisé sous anesthésie générale qui va explorer la paroi du côlon et déceler d’éventuelles anomalies.

=> Les tests sont à faire tous les deux ans, et sont remboursés par la sécu.

Catégories
Autres Santé Psychologie Santé

Comment développer son intuition ?

Intuition

Puisqu’il n’est pas toujours évident de suivre son intuition, des séminaires, ateliers et livres fleurissent un peu partout sur le sujet. L’objectif est clair : apprendre à écouter cette petite voix qui est en nous, pour faire les choix les plus judicieux. Voici quelques astuces.

Écoutez différemment

Notre cerveau capte tout un tas d’informations sensorielles qui n’atteignent pas notre conscience, simplement parce que nous ne nous sommes pas réceptifs à ces signaux. L’une des raisons pour lesquelles les plus intuitifs développent davantage leurs qualités sensorielles, les 5 sens en éveil.

Essayez la méditation de manière régulière. Mettre son corps en mouvement est une autre voie : yoga, tai-chi, qi gong… la perception sera ainsi favorisée, et dans la perception naît l’intuition.

Augmentez votre confiance en vous

Suivre son intuition, c’est aussi avoir confiance en soi. Apprenez à faire la différence entre les faits et leur interprétation, basée sur des émotions et des désirs parfois trompeurs.

Vous pouvez aussi tenir un journal listant vos intuitions en privilégiant les faits : Quelle était la situation ? Qu’ai-je ressenti physiquement ? Quelle décision ai-je prise ? Que s’est-il passé ensuite ?

Restez ouvert à la nouveauté et aux autres

Changez la routine. Les psychologues vous diraient alors de « sortir de votre zone de confort ». Allez vers les autres ouvre le champ des possibles : aider et contribuer à un projet collectif, une association, se dévouer et complimenter les autres. En plus, cela fonctionne dans les deux sens : n’hésitez pas à demander de l’aide, c’est aussi une manière de vous relier aux autres.

Développez votre créativité

Vous êtes capable de tout : lire, sculpter, peindre, faire du théâtre… C’est dans cet état d’esprit et en s’amusant que l’on expérimente des perceptions extrasensorielles. L’intuition peut alors s’épanouir en renouant avec notre âme d’enfant. Nourrir ses pensées d’expériences diverses permet d’élargir son champ de conscience.

Désencombrez et ralentissez

Métro-boulot-dodo, une routine bien trop connue. Les repas tout juste avalés, les litres de café, un sommeil approximatif, la télévision et écrans comme seule source de détente, du bruit dans la rue, au bureau… Sachez qu’il est essentiel de prendre soin de vous : offrez-vous de vrais moments de détente, prenez le temps de savourer une nourriture saine. L’idéal est de trouver des moments de calme pour se ressourcer.

Suivez une méthode et des ateliers

Des livres et séminaires livrent aujourd’hui toutes les clés pour développer son intuition. Par exemple :

– le cahier d’exercices de Sonia Choquette et Lilou Macé lance un défi ludique sur 100 jours pour ouvrir son esprit et ses capacités.
– Des écoles proposent même des formations sur 4 jours et des soirées d’application avec au programme des exercices pratiques, jeux en groupe et échanges avec des invités référents. C’est le cas de l’Iris à Paris à qui des entreprises comme EDF, Alcatel Lucent ou la Société Générale ont fait appel pour coacher leurs salariés.

Pour aller plus loin : « Le Défi des 100 jours ! Cahier d’exercices pour développer votre intuition » aux Editions Trédaniel (24 euros).

Catégories
Recettes Recettes Autres

Huîtres : toutes les astuces pour une dégustation inoubliable

dégustation huitres

Prisées au moment des fêtes de fin d’année, les huîtres sont incontournables sur la table de nombreux gourmands. Voici les conseils de Mickaël Lenoir, Champion des écaillers, pour que la dégustation soit parfaite.

Vider la première eau des huîtres

Le champion des écaillers vide toujours la première eau des huîtres, pour que le mollusque en produise une seconde, nettement plus savoureuse.

Conserver les huîtres dans le réfrigérateur au-dessus du bac à légumes

Mickaël Lenoir conseille de positionner les huîtres sur une assiette. Il est tout à fait possible de les ouvrir deux heures avant le service et de les conserver au frais en attendant.

Sortir les huîtres du réfrigérateur une heure avant le repas

Contrairement à ce qui se dit, les huîtres ne doivent pas être conservées à une température trop froide, ce qui annihile leur saveur. Au contraire, elles se dégustent à température ambiante. Elles doivent être placées sur de l’algue et de la glace.

Opter pour les huîtres chaudes si les convives sont difficiles

Les gourmands encore réfractaires à la dégustation des huîtres apprendront à savourer le mollusque avec des recettes chaudes. Au beurre d’ail, au champagne ou pochées à la sauce soja, les huîtres chaudes apportent une autre magie culinaire, plus facile à décrypter pour les néophytes.

Accompagner les huîtres de citron, de vinaigre échalote et de pain beurré

Les mariages sont nombreux avec les huîtres. Le citron, le vinaigre échalote et le pain de seigle beurré sont les accords les plus courants, les plus efficaces. D’autres associations sont tout autant étonnantes, comme les saucisses et les crépinettes.

Catégories
Fêtes Noël Recettes

Le fromager Xavier Thuret nous livre ses conseils pour déguster le fromage

Fromage

Symbole incontestable de la gastronomie française, le fromage est sur toutes tables, surtout en période de fêtes. Xavier Thuret nous livre quelques astuces pour le déguster et ainsi éblouir nos convives.

Banane, kiwi… on mise sur les fruits !

L’un des accords phares de Xavier Thuret : une bouchée de bleu agrémentée de banane saupoudrée de spéculoos. Pour un contraste plus acidulé, tentez le kiwi sur le camembert !

Optez pour des graines de sésame grillées ou du pavot torréfié sur les pâtes molles

Habillez votre plateau de fromages de graines de sésames ou de pavot parsemées sur les fromages à pâte molle comme le mont-d’or. Les noix de pécan ou les noisettes feront tout aussi bien l’affaire.

Mieux vaut un pain bien cuit

« Plus la cuisson du pain est aboutie, meilleure sera votre bouchée de fromage », résume Xavier Thuret. Dégustez un brie de Meaux sur une baguette croustillante, et pensez aux pains spéciaux. On aime le pain au cacao et le pain d’épices, idéaux pour accompagner les fromages à pâtes persillées. Le pain aux figues est aussi une excellente alternative pour varier les plaisirs.

Préparez des sprays d’alcool

Dans un spray de cuisine, versez du marc de Bourgogne pour asperger l’époisses, du marc de bière pour asperger le maroilles, du rhum pour les pâtes persillées ou du porto pour le stilton.

Faites attention aux accords vin fromage

Dans 95 % de cas, le vin blanc s’accorde mieux avec le fromage. Les tanins du vin rouge cassent la matière laitière et rendent la bouche âpre.

– Les vins liquoreux, moelleux, ainsi que le maury s’accordent parfaitement avec les fromages à pâte persillée
– Le banyuls tuilé et le vin jaune sont conseillés pour accompagner les pâtes dures comme le comté et le cantal, ou les croûtes lavées comme le maroilles
– On réserve le champagne pour le brie, le mont-d’or et le camembert
– Enfin, la bière de Noël est particulièrement appréciée avec le maroilles.

Le saviez-vous ? Le whisky, lui, s’accorde avec tous les fromages.

Catégories
Allergies Maladies et symptômes Santé

Allergies : stop aux idées reçues !

Allergie

Les idées reçues sur les allergies

Il y a plus d’allergies au printemps qu’en hiver.

FAUX. Les allergies sont présentes toute l’année. On répertorie des allergies aux acariens, aux poils d’animaux, aux moisissures, aux aliments, aux médicaments, l’asthme allergique et les allergies cutanées.

Les personnes sont plus allergiques à la campagne qu’en ville.

FAUX. Les allergies sont plus fréquentes en milieu urbain, notamment à cause d’une conjonction de facteurs. L’un d’entre eux, la pollution atmosphérique, aggrave l’allergie aux pollens.

Eternuer beaucoup au printemps signifie que l’on est allergique.

VRAI ET FAUX. L’éternuement n’est pas le seul signe d’allergie. Si au printemps, on éternue et que l’on a le nez qui coule ou qui est bouché, les yeux qui démangent et moins d’odorat, on peut raisonnablement penser à l’allergie.

La fréquence des allergies, en augmentation, est provoquée par l’environnement.

VRAI. Une hypothèse relie la modification de notre flore intestinale et respiratoire à la diminution de la biodiversité de notre environnement. Cette modification provoque une rupture de notre tolérance, qui définit l’allergie. Mais il existe d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition des allergies. En premier lieu, le tabagisme (actif et passif) ainsi que d’autres types de pollution atmosphérique extérieure et intérieure, la modification du mode alimentaire.

Pour savoir si l’on est allergique, il est indispensable de faire un test.

VRAI. En plus d’un interrogatoire précis sur les circonstances d’apparition des signes de l’allergie, les tests cutanés et/ou si nécessaire une prise de sang pour doser les « IgE spécifiques » permettent d’identifier le ou les allergènes responsables. Ils peuvent être pratiqués dès le plus jeune âge.

L’air intérieur est moins pollué que l’air extérieur.

FAUX. L’environnement intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur. Dans les lieux clos, plusieurs allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques (acariens, poils d’animaux, moisissures…). À ces allergènes s’ajoutent les « polluants domestiques » utilisés au quotidien. Ces polluants fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques (tabac, produits d’entretien, désodorisants…).

On ne peut pas devenir allergique lorsque l’on est un sénior.

FAUX. Contrairement aux idées reçues, l’allergie peut survenir aussi chez les séniors, à 60 ans ou plus tard encore. Malheureusement, leurs symptômes sont souvent attribués à d’autres causes que l’allergie, retardant la prise en charge et le retour à des conditions de vie normales.

Ne pas traiter ses allergies n’est pas dangereux.

FAUX. Une rhinite allergique « banale », par exemple (éternuements, nez bouché, nez qui coule, yeux qui piquent), peut évoluer vers des problèmes respiratoires bronchiques potentiellement graves : 30 % des rhinites allergiques non traitées évoluent en asthme.

Le traitement antihistaminique offre une vie normale.

VRAI ET FAUX. Le traitement antihistaminique peut soulager efficacement des symptômes, mais il est parfois insuffisant. En fonction du type et de la sévérité de l’allergie, il est possible d’avoir recours à l’immunothérapie allergénique (désensibilisation).

Catégories
Actualités Actualités Santé

Les probiotiques, alliés de choix pour perdre du poids

Probiotiques pour perdre du poids.

Une étude publiée dans le journal Obesity révèle que les probiotiques, ces bonnes bactéries présentes dans la flore intestinale, joueraient un rôle considérable dans la perte de poids en réduisant l’absorption des graisses.

Les probiotiques sont des compléments alimentaires à base de micro-organismes, appelés « bonnes bactéries ». Certaines expériences ont déjà prouvé leur efficacité quant au rééquilibre de notre flore.

De nombreuses études ont déjà montré que la nature même de notre alimentation pouvait modifier les bactéries qui influent sur l’équilibre de notre flore intestinale, et donc jouer sur la perte de poids. Pour preuve, les personnes obèses présentent en grande majorité une flore déséquilibrée.

Les chercheurs de l’Institut de Technologie de Virginie (Virginia Tech) ont fait appel à 20 hommes sains, entre 18 et 30 ans, auxquels ils ont prescrit un régime alimentaire riche en gras pendant 4 semaines.

• Certains ont été invités à boire un milkshake contenant du VSL3, un probiotique à base de multiples bactéries dont l’acidophile de Lactobacille et le Bifidobacterium longum. Les autres ont, quant à eux, consommé un milkshake placebo.

→ Les hommes qui ont consommé le probiotique ont pris moins de poids que les autres.

Selon les chercheurs :

– le probiotique transforme le microbiote des intestins tout en évitant une accumulation de graisses dans l’organisme.
– Il se pourrait aussi que les probiotiques réduisent l’absorption des lipides et impactent la dépense énergétique du corps.

Le saviez-vous ? Les probiotiques sont naturellement présents dans les yaourts ou le lait fermenté, mais également dans le kéfir (boisson issue de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés), la choucroute ou les olives.