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Le cacao pour prévenir le vieillissement cellulaire

Cacao

Les adeptes du chocolat peuvent se faire plaisir sans mauvaise conscience, puisqu’il est prouvé que la fève de cacao est bénéfique pour la santé. Antistress, antifatigue, et même antioxydante, ce petit trésor gustatif, parce qu’il est particulièrement riche en flavonoïdes, a même le pouvoir de prévenir le vieillissement cellulaire.

Le cacao est originaire d’Amérique du sud. C’est précisément au Mexique que le cacaoyer, un arbre à feuilles persistantes, est d’abord domestiqué et cultivé par les Mayas et les Aztèques, entre l’An 3000 avant J-C, et l’An 1500 après J-C. suite à l’arrivée des conquistadors espagnols, le délicieux breuvage qui en est tiré fait fureur dans la vieille Europe. Le succès ne se démentira jamais !

Les fleurs du cacaoyer donnent des fruits, des baies allongées d’une quinzaine de cm, appelées cabosses. Les fèves de cacao se trouvent à l’intérieur. Une fois torréfiées, elles donnent le cacao, et le chocolat que nous connaissons. On le trouve sous diverses formes, par exemple la poudre ou le beurre de cacao.

Les bienfaits du cacao sur la santé sont multiples. Riche en flavonoïdes, en magnésium, en potassium, en théobromine, il protège tout le système cardio-vasculaire, est capable de réguler le flux sanguin, et lutte contre le stress, la fatigue ou la dépression. C’est aussi un puissant antioxydant.

Comment le choisir et le consommer ?

Le cacao non torréfié est le plus efficace pour une utilisation médicinale. Il se consomme en mélangeant la poudre dans de l’eau ou du lait. Quant aux fèves de cacao, croquez-les entières comme des fruits secs. Sachez que vous pouvez aussi utiliser le cacao dans vos préparations culinaires. Les gourmands pressés auront tôt fait de déguster, tout simplement, 2 ou 3 carrés de chocolat noir tous les jours.

Qui l’eut cru ?

Le cacao aide même à brûler des graisses. Oui mais voilà, il ne faut cependant pas en abuser : une consommation excessive entrainerait tout de même une prise de poids, et pourrait causer des migraines et des troubles gastro-intestinaux.

fèves de cacao

cacao cru bio

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7 choses à savoir pour éviter une intoxication alimentaire

Intoxication alimentaire

Comment éviter une intoxication alimentaire ?

Plusieurs causes peuvent vous amener à souffrir d’une intoxication alimentaire. Lorsque vous ingérez de façon involontaire des bactéries ou parasites (virus et toxines), des effets indésirables peuvent se produire. Ceux-ci se traduisent bien souvent par des vomissements et des diarrhées, accompagnés de fièvres et de crampes abdominales. Si la contamination a généralement lieu lors de la préparation des aliments, elle peut aussi se produire durant le stockage ou encore plus tôt, lors de la culture et récolte des produits. Les symptômes pré-cités sont les plus fréquents, mais certaines intoxications alimentaires peuvent avoir des conséquences plus graves. Lorsque vous ingérez des aliments contaminés par des neurotoxines (comme les fruits de mer), c’est le système nerveux central qui peut être touché, avec des effets bien plus graves, allant de la confusion mentale à la paralysie et au coma. Voici 7 choses à savoir pour éviter une intoxication alimentaire

Surveiller ses bouteilles entamées

Veillez à ne pas conserver une bouteille d’eau entamée trop longtemps, en particulier si vous l’avez ouverte et bue au goulot. Les bactéries peuvent y proliférer à grande vitesse, ce qui augmente le risque d’être contaminé par des germes. Une fois ouverte, placez la bouteille dans le frigo et servez le liquide dans un verre. Dans le doute, ne conservez pas le contenu d’une bouteille entamée depuis trop longtemps.

Maintenir la chaîne du froid

De nombreuses bactéries se développent lorsque le mode de conservation des aliments (et leur préparation) ne tient pas suffisamment compte de la chaîne du froid. Veillez donc à ne pas laisser d’aliment trop longtemps hors du frigo, que ce soit depuis le magasin jusqu’à votre domicile ou lorsque vous préparez un repas. Il est important d’éviter que les ingrédients ne soient exposés trop longtemps à la chaleur. Dans ce cas, des bactéries telles que la Salmonella ou encore le Staphylococcus et l’Escherichia coli bénéficient d’un terrain idéal pour se développer.

Maintenir une hygiène des mains irréprochable

Vous devez vous laver les mains à chaque étape de la préparation des aliments, avec de l’eau et du savon. Vous limitez ainsi les risques de contamination d’un aliment à un autre et d’un ustensile à un autre. Prenez soin de vous nettoyer les mains également après être passé aux toilettes, changé la couche du bébé, touché un animal ou encore si vous avez fait du jardinage…

Cuisez vos aliments suffisamment

En cas de consommation de produits crus ou n’ayant pas été cuits suffisamment longtemps, certains virus peuvent se développer et causer une intoxication alimentaire. Seule une cuisson suffisamment longue permet d’éliminer les bactéries et les virus. Cela s’applique non seulement aux viandes mais aussi aux poissons, aux oeufs, ainsi qu’aux produits laitiers et aux préparations à base de ces produits.

A chaque aliment sa planche à découper

Lors de la préparation de plusieurs catégories d’aliments pour l’élaboration d’un repas, n’utilisez pas la même planche pour tous les manipuler et les préparer. Si vous n’en avez qu’une, il faut alors la nettoyer soigneusement. Cela évite la contamination des produits les uns avec les autres au fur et à mesure des préparatifs.

Nettoyer les fruits et les légumes

Tous les fruits et légumes peuvent être contaminés par des bactéries et virus, dès le moment qu’ils sont cultivés en terre. Il faut prendre des précautions afin d’éviter toute contamination avec des parasites tels que le Giardia lamblia. Pour cela, utilisez du vinaigre blanc dans lequel vous faites tremper les fruits et légumes avant de les brosser soigneusement et doucement. Après les avoir rincé à l’eau, séchez-les au moyen d’un chiffon propre.

Comestible ? Pas comestible ?

Après une promenade en forêt et une séance de cueillette, renseignez-vous bien sur les espèces qui peuvent être consommées et celles qui sont vénéneuses et non comestibles. Il faut également savoir que certaines espèces de champignons et de fruits peuvent se ressembler et créer la confusion. Un tour à la pharmacie vous permet de savoir si vous pouvez ou non consommer les plantes et champignons récoltés. Une précaution qui vous évite tout risque d’ingérer des aliments non comestibles.

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Règles douloureuses : remède naturel à la cannelle

règles douloureuses

Comment apaiser les règles douloureuses ?

La cannelle a des propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques qui soulagent les règles douloureuses. Boire plusieurs tasses de thé à la cannelle par jour pendant votre période permettrait de diminuer les maux. Consommez la cannelle sous forme de thé ou saupoudrez-la dans vos desserts.

Remède naturel contre les règles douloureuses

  1. Faites bouillir l’eau dans votre casserole.
  2. Hors du feu, ajoutez-y la cannelle.
  3. Laissez infuser pendant 10 minutes.
  4. Filtrez si nécessaire.
  5. Buvez une tasse chaque jour pendant les règles.

Ingrédients

  • 1 c. à café d’écorce de cannelle séchée
  • 150 ml d’eau

Équipement

  • Une tasse
  • Une casserole

batons de cannelle

cannelle

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Les propriétés de la cannelle pour stimuler l’appétit

Cannelle

Délicieusement parfumée, la cannelle de Ceylan est une épice aux multiples effets bénéfiques. Judicieusement dosée, elle permet de stimuler l’appétit et contribue également à renforcer le système immunitaire au quotidien.

Le bois doux tout droit venu du Sri Lanka

Le nom de cannelle provient du mot kayu manis, aux origines malaysiennes et indonésiennes. Il signifie littéralement « bois doux ». L’arbre qui produit la cannelle est le cannelier (Cinnamomum verum, Cannelier de Ceylan). Son écorce intérieure est récoltée par les paysans, pour devenir la cannelle que l’on connaît.

Une épice utilisée depuis des millénaires

La cannelle est considérée comme étant l’une des épices médicinales les plus puissantes au monde. Elle est utilisée depuis des millénaires dans la gastronomie, rehaussant le goût des plats par sa saveur sucrée, douce et boisée. On distingue la cannelle de Ceylan, qui provient du cannelier de Ceylan, originaire du Sri Lanka (robe ocre) à la cannelle de Chine (robe rouge foncé).

La cannelle pour stimuler l’appétit

Cette épice est un puissant antioxydant très bénéfique pour l’organisme. En effet, elle stimule naturellement les muqueuses gastriques ainsi que les glandes salivaires, grâce à la présence d’aldéhyde cinnamique, un agent qui stimule l’appétit de façon naturelle. De ce fait, elle est hautement recommandée pour traiter la dyspepsie (les troubles digestifs fonctionnels) ainsi que la perte d’appétit.

Recommandations de consommation :

Dans le cadre d’une consommation à des fins thérapeutiques et sauf indications contraires, il est recommandé de consommer 2 à 4 grammes d’écorce de cannelle tous les jours, sous forme de tisane. Respectez les doses, car en cas de consommation en trop grande quantité la cannelle peut provoquer une augmentation de la fréquence respiratoire, de la sudation, du péristaltisme intestinale, un risque de somnolence et de tachycardie.

Conservation : A garder – l’abri de la lumière, au sec et au frais pour bien conserver l’arôme.

batons de cannelle

cannelle

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Le SADAM, un mal encore méconnu

Avoir mal à la mâchoire

Douleurs articulaires, manque de sommeil, dents qui grincent, fatigue visuelle… Et si c’était un SADAM ? Le point sur ce syndrome encore peu connu.

Le SADAM en quelques mots…

Le syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est parfois aussi nommé le syndrome de Costen, du nom du médecin qui, en 1934, a décrit ce mal. On l’appelle syndrome parce qu’il ne s’agit pas, à proprement parler d’une maladie, mais d’un ensemble de symptômes correspondants à une pathologie.

Pour le dire simplement, le SADAM est un déséquilibre de la mandibule. Les mâchoires supérieures et inférieures permettent de parler et de mastiquer, grâce à une articulation située entre la mandibule et l’os temporal. Il s’agit d’un petit disque qui permet aux os de glisser. Si le disque ne se trouve plus dans la bonne position, cela crée un déséquilibre dont les causes sont incertaines, mais dont les conséquences peuvent se révéler très graves s’il est laissé sans soins. On parle du syndrome dès l’instant où ce déséquilibre devient la cause d’une réaction en chaîne et d’un nombre de symptômes élevés conduisant à une réelle entrave à la vie quotidienne, affectant la sphère physique autant que psychologique.

Un ensemble de symptômes

Parce que les symptômes du SADAM n’ont rien de spécifique, il est très facile de passer à côté. Pourtant, c’est la somme des symptômes qui doit vous mettre la puce à l’oreille, même si un patient peut ne pas les présenter tous de manière exhaustive.

Dans un premier temps, le patient se plaint de douleurs localisées dans la partie supérieure de son corps :

Migraines
• Douleurs aux oreilles
Acouphènes
Torticolis
• Fatigue visuelle
• Vertiges
• Difficultés de mastication
• Douleurs aux articulations temporo mandibulaires
• Douleurs et inconfort au niveau de la mâchoire et de la face

Mais le déséquilibre ainsi créé va se répercuter dans la partie inférieure du corps :

• Asymétrie des hanches
• Douleurs du bassin
Maux de dos
• Lombalgie
• Crampes dans les pieds

Il est important de noter que le bas du corps sera affecté de manière symétrique. On constate un déséquilibre du même côté que celui où on a constaté un défaut de l’appareil manducateur.

S’ensuit un important risque de luxation de la mâchoire. La mâchoire se déboîte, craque et devient de plus en plus douloureuse. Lorsque le patient parle, mange ou dort, on peut entendre un léger bruit au niveau de sa mâchoire ou des grincements de dents nocturnes. Progressivement, la partie supérieure et la partie inférieure se décalent, parfois on constate que la mâchoire inférieure s’est déplacée, impliquant une position en arrière, en avant ou décalée d’un côté ou de l’autre.

Quels sont les facteurs du SADAM ?

Le SADAM est une pathologie complexe en ce sens qu’elle ne possède pas une seule cause possible, mais un ensemble de facteurs potentiels. Parfois, on constate que l’une des conséquences du SADAM, l’un de ses symptômes, est en réalité le point de déclenchement de la pathologie. On dit que la pathologie est d’origine multifactorielle, parce qu’elle peut résulter d’un nombre important de facteurs sans qu’un seul ne puisse nécessairement permettre de l’anticiper. On distingue deux catégories de facteurs.

Les facteurs directs :

• Le stress agit souvent comme un hyper-contractant
• Le manque de sommeil favorise le stress
• Les anomalies congénitales peuvent comprendre un dysfonctionnement de l’appareil mandibulaire qui s’aggrave avec le temps
• Les troubles musculaires et de la posture vont venir créer une crispation de la mâchoire
• Les traumatismes ou fractures de la face
• Le trouble de l’occlusion dentaire, où les dents mal alignées impriment un déséquilibre à l’articulation temporo mandibulaire.

Les facteurs indirects :

• Les troubles digestifs
• L’obstruction nasale chronique
• Les rhumatismes
• Le déséquilibre hormonal
• La difficulté respiratoire

Les traitements proposés pour soigner le syndrome

Il est difficile d’obtenir un traitement dès le début dans la mesure où le diagnostic met souvent du temps à être posé. Le nombre de symptômes non spécifiques oriente souvent les médecins sur de mauvaises voies. Dans la majorité des cas, un patient atteint de SADAM va devoir rencontrer toute une batterie de spécialistes pour chaque symptôme pris isolément. Évidemment, ce parcours du combattant n’améliore pas la santé du patient qui arrive souvent dans une véritable détresse psychologique. Incompris, laissé pour compte, mal soigné, souvent désigné comme hypocondriaque, le malade augmente sa situation de stress à mesure que sa situation empire et que les médecins ne trouvent pas de solution. Il arrive souvent que le patient atteint du syndrome de Costen soit identifié comme dépressif. Un traitement par antidépresseurs ou anti spasmophiles ne l’aidera pas.

Une fois diagnostiqué, le patient est traité par plusieurs spécialistes, selon deux types de soins.

Les soins externes

• Un traitement kinésithérapie pour soulager les symptômes osseux et musculaires
• Un traitement médicamenteux pour supprimer la douleur et les tensions
• Une correction orthodontique avec pose d’une gouttière
• Un traitement des troubles du sommeil et de l’anxiété

Les soins chirurgicaux

• Repositionnement de la mandibule
• Implant dentaire

Lorsqu’un traitement commence, il faut que le diagnostic du SADAM ait été clairement posé par votre médecin, stomatologue ou chirurgien maxillo-facial. Cette identification permet alors au patient d’être pris en charge par la Sécurité sociale, plutôt que de consulter des spécialistes à ses frais. Lorsque le SADAM n’est pas identifié, les consultations multiples peuvent rapidement devenir une raison d’endettement sévère.

Pour ne pas passer à côté d’un diagnostic, restez à l’affût lorsque plusieurs maux surviennent en même temps. Il se peut qu’ils soient tous liés à un syndrome. Ne manquez pas de dresser une liste exhaustive à votre médecin et de lui parler de tous vos maux sans vous focaliser sur celui qui vous paraît le plus gênant.

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Conseils pour protéger son audition

Comment préserver son audition ?

Les troubles de l’audition sont sous-estimés : leurs conséquences à moyen terme sur la santé du patient et sa vie sociale peuvent être déterminantes.

Qui est touché par les problèmes d’audition ?

360 millions de personnes souffrent de troubles de l’audition incapacitants, dont 10 millions de Français (soit 16% de la population). Contrairement à une idée reçue, les problèmes d’audition peuvent toucher tout le monde, quel que soit l’âge.

Si un certain nombre de maladies ont des causes extérieures ou des facteurs génétiques, la plupart des troubles de l’audition sont le fruit de choix de vie et parfois de comportements à risques.

Surdité légère, moyenne ou sévère ?

La surdité légère porte sur les bruits inférieurs à 40 décibels. Elle est difficile à diagnostiquer dans la mesure où la voix humaine se situe plus dans une fourchette 45-60 décibels. En conséquence, elle a peu d’impact.

La surdité moyenne affecte la perception de la voix humaine, elle se remarque donc davantage. La compréhension est plus difficile et demande un effort.

Au-delà de 70 décibels de perte, on considère qu’il s’agit d’une surdité sévère qui affecte les personnes concernées dans chaque geste de la vie courante.

Les autres problèmes d’audition : l’hyperacousie et les acouphènes

L’hyperacousie et les acouphènes sont deux pathologies auditives.

L’hyperacousie n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, une capacité supérieure à percevoir les sons. La personne affectée perçoit les bruits de façon normale mais le seuil de la douleur lié aux sons est beaucoup plus bas ; en conséquence, elle va éprouver une douleur physique à chaque bruit légèrement plus fort que la moyenne.

L’acouphène est un bruit « fantôme » perçu par le cerveau : la personne affectée entend un bruit qui n’existe pas. Souvent caractérisé comme un « sifflement » par la personne atteinte, l’acouphène est permanent la plupart du temps et est associé à une perte d’audition.

Comment soigner les problèmes d’audition ?

La règle impérative est de traiter (et donc de dépister) les problèmes d’audition le plus tôt possible.

L’appareillage est la solution la plus courante. Elle permet de conserver le sens de l’audition actif. Lorsqu’une personne subit des troubles de l’audition et qu’elle n’est pas dépistée ou pas soignée, elle va avoir tendance à trouver des parades pour pallier ces pertes (augmenter le volume de la télévision, demander à son entourage de parler plus fort, ou dans certains cas, se mettre en retrait de la vie sociale), ce qui aura pour conséquence d’aggraver ses problèmes.

Dans le cas de l’hyperacousie, le traitement consistera en la réintroduction progressive aux bruits de plus en plus forts.

Pour l’acouphène, il s’agira en priorité de traiter la perte auditive associée par un appareillage. L’oreille s’habituera ensuite au bruit permanent, jusqu’à l’ignorer dans les cas les plus favorables.

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Perturbateurs endocriniens : Quésaco ?

Perturbateurs endocriniens

La majeure partie des Français a déjà entendu parler des « perturbateurs endocriniens », peut-être sans en connaître la définition précise, mais sachant néanmoins qu’ils sont néfastes pour la santé. Coup de projecteur sur ces polluants que l’on retrouve malheureusement dans de nombreux produits du quotidien.

Que sont les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont, d’après l’Organisation mondiale de la santé, des « substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants. » Ces polluants perturbent, imitent ou bloquent la fonction des hormones naturelles. Ce sont principalement des résidus chimiques (méthoxycinnamate d’éthylhexyle, dioxine, pesticides, glyphosate, etc.).

Quels en sont les effets sur la santé ?

Ils perturbent l’équilibre hormonal et sont extrêmement nocifs. Même à très faibles doses, les perturbateurs endocriniens sont capables d’altérer des fonctions comme la croissance, le développement, le sommeil, les fonctions sexuelles et reproductrices, la circulation sanguine, l’humeur…
Ils sont à l’origine de changements très graves, en particulier sur le fœtus, l’embryon et les jeunes enfants.

Parmi les conséquences directes de l’exposition à ces substances :

– infertilité
– malformations génitales
– puberté et ménopause précoce

Où les trouve-t-on ?

C’est là que ça fait froid dans le dos : absolument partout. La plupart des produits que nous utilisons tous les jours et notamment pour notre hygiène en contiennent. Lingettes pour bébés, shampoing, dentifrice, déodorant, crème pour le visage, après-rasage…
L’Union fédérale des consommateurs (UFC) — Que Choisir a d’ailleurs publié certaines découvertes inquiétantes après avoir passé 185 produits cosmétiques du quotidien pour adultes et pour bébés au peigne fin.
Par ailleurs, une étude de 60 Millions de consommateurs a mit le doigt sur des résidus de substances potentiellement toxiques (dioxines, pesticides) dans 5 des 11 protections féminines qui ont été analysées (serviettes hygiéniques et tampons). Résidus que l’on peut également retrouver sur les jouets, les céréales, les fruits et légumes.

Certains labels garantissent néanmoins l’absence de ces produits, parmi lesquels :

– des labels Eco et Bio de Cosmebio
– le label Cosmétique biologique Ecocert.
– le label Confiance textile 100 ou OEKO TEX Standard 100 pour les vêtements et textiles.

Enfin, l’UFC-Que Choisir a établi une carte qui liste les substances à éviter.

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Impuissance sexuelle : troubles de l’érection

Comment lutter contre les troubles de l’érection ?

Le gingembre est un tonique sexuel qui va permettre de lutter contre l’impuissance. Le santal, à l’odeur chaude, épicée et boisé a des propriétés aphrodisiaque. Pour finir, la cannelle de Ceylan aura un effet psychostimulant et réchauffera l’organisme.

Huile de massage aphrodisiaque

  1. Diluez les huiles essentielles dans l’huile de noyau d’abricot.
  2. Réchauffez bien l’huile de massage obtenue entre vos mains.
  3. Appliquez-la en bas de la colonne vertébrale (au niveau des glandes surrénales) en la faisant bien pénétrer.

Ingrédients

  • 1 goutte d’huile essentielle de gingembre bio
  • 1 goutte d’huile essentielle de santal bio
  • 1 goutte d’huile essentielle de cannelle de Ceylan écorce bio
  • 1 c. à soupe d’huile végétale de noyau d’abricot

Les conseils

  • Attention à ne pas confondre l’huile essentielle de cannelle de Ceylan avec l’huile essentielle de cannelle de Chine.
  • Vous pouvez utiliser cette huile de massage matin et soir, pendant 3 semaines maximum. Il ne faut jamais utiliser les huiles essentielles en continu.
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5 conseils alimentaires pour bien dormir

Bien dormir

Une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) et MGEN montre les interactions entre les problèmes de surpoids et le manque de sommeil. L’organisme livre donc quelques règles d’or alimentaires pour mieux dormir.

Ne pas zapper le repas du soir

« Si le corps n’a pas ingéré un apport énergétique suffisant, le sommeil en souffre. Il se fragmente, et l’on se réveille. Il faut se nourrir suffisamment le soir pour « tenir » jusqu’au matin », explique le Pr Damien Léger, président de l’INSV. Le repas se doit donc d’être consistant, mais léger et facile à digérer.

Protéines à midi et glucides lents le soir

Les aliments riches en protéines, comme la viande, augmentent la vigilance, il vaut donc mieux les consommer à midi. Au dîner, les féculents (pommes de terre, riz, pâtes…) sont à privilégier pour leurs glucides lents qui favorisent le sommeil. Les produits laitiers sont également conseillés. Il est important aussi de dîner 2 à 3 heures avant le coucher.

La tisane, le rituel du soir

Certaines plantes possèdent des propriétés calmantes, tels que le tilleul, la camomille, la passiflore, le houblon ou la valériane. Prises en infusion, elles facilitent l’endormissement. Surtout, instauré quotidiennement dans une ambiance relaxante, le rituel de la tisane du soir crée un état propice au sommeil.

Attention à la caféine

Le café et le cola ne sont pas les seuls à contenir de la caféine, le thé et le cacao en sont source également. De plus, ses effets mettent longtemps à se dissiper : la moitié de la quantité ingérée est encore présente dans le sang 4 ou 5 heures après la prise. C’est pourquoi il vaut mieux éviter d’en consommer après 15h.

L’alcool, ennemi du sommeil

« L’alcool agit sur le sommeil en deux temps, avec des effets tour à tour facilitateurs et perturbateurs », commente le Pr Adrien. S’il favorise l’endormissement peu après sa prise, il entraîne d’autres troubles quelques heures plus tard : sommeil léger, réveils nocturnes ou même cauchemars et apnée du sommeil.

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2 remèdes naturels contre les maux de tête

maux de tête

Que faire pour apaiser les maux de tête ?

Pour lutter contre les maux de tête, il faut agir dès les premiers symptômes ! Découvrez ces 2 remèdes de grands-mères naturels pour apaiser rapidement le mal de tête.

Le vinaigre de cidre

En compresse : Appliquez sur votre front une compresse imbibée d’eau froide et de quelques gouttes de vinaigre de cidre. Reposez-vous ensuite dans le noir total.

Le bain de pieds au vinaigre : Les bains de pieds chauds permettent de détourner le sang de la tête vers les pieds, ils aident ainsi à atténuer la pression qui s’exerce sur la tête. Versez un verre de vinaigre de cidre dans une bassine d’eau chaude. Trempez-y vos pieds pendant 10 minutes.

Le citron

EN COMPRESSE : Trempez des compresses dans du jus de citron. Appliquez-les sur le front et les tempes. Laissez agir pendant 15 minutes.
EN RONDELLES : Posez directement des rondelles de citron sur votre front.
EN BAIN DE PIEDS : Remplissez une bassine d’eau chaude et ajoutez-y du jus de citron. Plongez-y vos pieds pendant 10 à 15 minutes.

Les conseils de nos grands-mères

  • Le mal de tête peut aussi être un signe de déshydratation. Ainsi, le premier réflexe à avoir en cas de mal de tête est de boire de l’eau !
  • Il existe de nombreux types de maux de tête. Pour en déterminer la cause, parlez-en à votre médecin.