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Les dangers du froid : Comment se protéger efficacement ?

Les dangers du froid

Le froid peut se montrer dévastateur sur les personnes les plus sensibles et les moins averties. Voici nos conseils pour s’en protéger efficacement.

1 — Que risque-t-on lorsqu’il fait froid ?

Le froid peut être à l’origine de nombreuses et graves complications dommageables voir mortelles pour les personnes les plus sensibles :
– Aggravation de maladies préexistantes comme les maladies cardiovasculaires et respiratoires (bronchite chronique, asthme…)
– Hypothermies, gelures…
– Ils peuvent même entraîner les intoxications par monoxyde de carbone en présence de chauffages défectueux.

Les autorités sanitaires conseillent aux personnes les plus fragiles de se tourner vers leur médecin ou pharmacien.

2 – En pratique, comment s’habiller ?

Le mot d’ordre : Couvrez-vous !

– Préférez la superposition des couches, plutôt qu’un seul gros pull. Notez que la couche d’air entre chaque vêtement est un bon isolant.
– Privilégiez les vêtements amples, qui, trop serrés, empêcheraient la circulation sanguine, et par là même le réchauffement de votre corps. Le must ? Une couche extérieure imperméable à l’eau et au vent.
– N’oubliez pas les gants. Les extrémités, qui refroidissent plus vite, ne doivent surtout pas être négligées.
– Les chaussures quant à elles sont préférables avec des semelles antidérapantes pour éviter les chutes.
– Sachez qu’une tête non couverte peut entraîner 30 % de perte de chaleur. Alors pas d’impasse sur le bonnet !

3 – Quelles sont les précautions à prendre si l’on suit un traitement médical ?

Les traitements médicaux peuvent altérer notre capacité à se prémunir du froid :

– Certains médicaments prescrits contre la tension et l’angine de la poitrine peuvent empêcher les mécanismes de lutte contre le froid de fonctionner correctement.
– D’autres médicaments, notamment pour traiter les troubles mentaux, comme les neuroleptiques, peuvent être responsables du dérèglement du mécanisme corporel de régulation de température.
– D’autres encore peuvent altérer notre vigilance et nous empêcher de nous protéger correctement du froid, et même en aggraver les effets.
À noter toutefois que dans la majorité des cas, un médicament bien utilisé ne représente pas un risque en lui seul. La maladie et le grand âge doivent être pris en considération.

4 — Quels sont les facteurs individuels ou les situations à risque susceptibles de limiter la capacité de l’organisme à réguler sa température ?

Certaines maladies peuvent effectivement limiter la capacité de l’organisme à réguler la température. On pense notamment :

– aux troubles cardiaques ou respiratoires
– à l’hypothyroïdie
– aux maladies neuropsychiatriques
– aux infections respiratoires
– aux handicaps comme la paralysie.

Par ailleurs, les plus sensibles et vulnérables au froid restent :

• Les enfants en bas âge (0 à 2 ans) qui perdent plus facilement leur chaleur corporelle que les adultes.
• Les personnes âgées, en raison d’un métabolisme qui fonctionne au ralenti, d’une moindre activité physique, et d’une alimentation ou hydratation insuffisantes.

Tout ça en sachant que les épidémies hivernales comme celles de la grippe ou la gastro (entrainant déshydratation) et l’alcoolisation peuvent aggraver davantage la situation.

5 — Quelles sont les autres mesures de bons sens qui permettent de se protéger du froid ?

— Privilégiez une alimentation équilibrée
— Buvez beaucoup d’eau, de jus de fruits frais, de tisanes.
— Ne faites pas l’impasse sur le petit-déjeuner, qui, à base de fruits (agrumes…), de céréales/pain et de laitages, aidera particulièrement les plus jeunes à affronter le froid.

Évidemment, l’alcool ne fait pas partie des prérogatives, entraînant une très nette déshydratation. La sensation de réchauffement éphémère procurée n’est qu’illusoire.

Si vous partez en voyage, renseignez-vous sur les conditions météorologiques. Couvertures (y compris de survie), boissons chaudes en thermos, nourriture et un téléphone portable chargé peuvent se révéler indispensables.

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Cosmétiques pour bébés : attention danger

Lingettes pour bébé

L’ONG WECF fait une révélation inquiétante : sur 341 produits cosmétiques pour bébés testés, 299 comportent des ingrédients à « risques élevés ». Autrement dit, une large majorité de ces produits comportent des substances chimiques potentiellement dangereuses ou allergènes.

Women in Europe for a Common Future (WECF) repose sur un réseau de 150 organisations environnementales et féminines présentes dans 50 pays. En juillet et août dernier, l’ONG s’est intéressée aux ingrédients contenus dans 341 produits cosmétiques pour bébés, aussi bien vendus en supermarchés, qu’en pharmacies, parapharmacies et en magasins biologiques.

Pour mener cette enquête, l’ONG s’est appuyée sur diverses études scientifiques et des évaluations des autorités sanitaires de l’Union européenne (comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, SCCS) et française (Agence nationale de sécurité du médicament, ANSM). À partir de ses observations, elle a classé les ingrédients contenus dans les produits en 3 catégories : « risque élevé », « risque modéré » et « risque faible ou non identifié ».

→ Le verdict alarmant tombe : 299 produits sur 341 recensés comportent des ingrédients à « risque élevé ».

• 19 produits, dont 7 lingettes contiennent de la méthylisothiazolinone ou MIT, un allergène par contact. Utilisé dans les cosmétiques en remplacement des parabens, il entraîne un nombre croissant d’irritations et d’eczémas (selon une étude de la Société française de dermatologie réalisée en 2012). A noter qu’en 2014, Bruxelles avait imposé la réduction de son utilisation sans complètement l’interdire.
• 54 produits, dont 26 lingettes contiennent du phénoxyéthanol, un conservateur dont les effets toxiques soupçonnés agiraient sur la reproduction.
• 226 produits sont quant à eux composés de parfum, « impliquant des risques potentiels d’allergies », souligne WECF.

→ 181 produits contiennent quatre ingrédients jugés à « risque modéré ».
• L’EDTA, un composé que l’on retrouve dans les produits moussants comme les gels douche et shampoings, a été retrouvé dans 87 produits, dont 30 lingettes.
• Des sulfates (laureth et lauryl sulfate), des agents moussants potentiellement irritants sont présents dans 50 produits.
• Les huiles minérales issues de la chimie du pétrole et risquant d’être contaminées par des impuretés ont été retrouvées dans 30 produits, en majorité des crèmes et autres lotions.
• Enfin, 14 produits solaires contiennent quant à eux des nanoparticules, « dont les effets sont encore mal évalués ».

Face à de tels résultats, WECF demande « l’interdiction des trois ingrédients à risque élevé dans tous les cosmétiques destinés aux enfants de moins de trois ans ».

« Il y a eu certes des progrès réalisés » dans la composition des cosmétiques pour bébés, note Élisabeth Ruffinengo, responsable projets santé-environnement de WECF. « Mais le principe de précaution voudrait qu’on n’utilise pas des substances dont on sait qu’elles sont potentiellement dangereuses », ajoute-t-elle.

« On a été très surpris par l’omniprésence de parfums dans la quasi-totalité des produits », d’autant plus lorsque l’on sait qu’ils sont totalement superflus, mais peuvent en revanche entraîner des allergies par contact.
On remarque que la majorité des composés incriminés se retrouvent le plus souvent dans les lingettes. « C’est très inquiétant. Les lingettes sont très utilisées, car elles sont pratiques, sans rinçage, transportables partout », conclut-elle.

Est-il seulement besoin de rappeler que la peau de bébé est particulièrement fragile ?

L’ONG explique à raison que « son pH est neutre durant les premières semaines et elle n’est pas encore protégée par le film hydrolipidique qui met les cellules à l’abri des influences extérieures. Elle est aussi plus perméable que celle de l’adulte, car les cellules de l’épiderme ne sont pas encore suffisamment soudées les unes aux autres ».

Sans oublier que la zone du siège est particulièrement sensible puisque souvent chaude et humide, « elle favorise l’absorption des substances par voie cutanée ».

Le saviez-vous ?
De précédentes études avaient déjà pointé les lingettes pour bébés du doigt :
– En octobre 2013, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir testait 27 lingettes pour bébés et constatait que 94 % des lingettes testées comportaient des risques.
– En 2012, l’ANSM avait recommandait « à titre de précaution », de ne pas utiliser des lingettes pour bébés contenant du phénoxyéthanol. Vous pouvez utiliser du liniment oléo calcaire avec des tissus en coton.

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Les perturbateurs endocriniens soupçonnés d’être encore plus nocifs

Les perturbateurs endocriniens

Au-delà des problèmes bien connus qu’engendrent les perturbateurs endocriniens sur la fertilité humaine, ils sont désormais soupçonnés d’avoir d’autres effets nocifs sur la santé. Ils affaibliraient le système immunitaire et la fonction immunitaire chez l’enfant.

En 2011, la France a contribué à l’interdiction de l’utilisation du bisphénol A pour les biberons en plastique au sein de l’Union européenne. Une interdiction étendue en France depuis janvier 2015 à toutes les boîtes et bouteilles à usage alimentaire.

« Aujourd’hui, nous commençons à avoir des confirmations chez l’homme d’un certain nombre d’effets qui étaient prouvés expérimentalement chez l’animal », explique Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses).

Les perturbateurs endocriniens sont ces substances chimiques ou naturelles qui incluent pesticides, phtalates (groupe de produits chimiques dérivés de l’acide phtalique) et bisphénol A (revêtement plastique des canettes, boîtes de conserve…), responsables de troubles du système hormonal humain.

« Le grand enseignement de ces dernières années est que le focus s’est élargi : on ne parlait que de l’impact sur la reproduction, on parle aujourd’hui des systèmes immunitaires, de cofacteurs vis-à-vis de certains cancers (sein, prostate), de maladies métaboliques », observe Bernard Jegou, chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Ces produits « sont un enjeu de santé publique », estiment de nombreux chercheurs.

« On ne peut pas faire l’impasse sur le fait que depuis la dernière guerre mondiale, il y a des dizaines de milliers de produits chimiques qui ont été utilisés », non sans conséquences sur la santé, souligne M. Jegou.

« L’augmentation de la prévalence du diabète suit dans les dernières décennies exactement l’évolution de la production industrielle mondiale de produits chimiques », note Patrick Fenichel, chercheur au CHU de Nice.

« On sait que la sédentarité et la suralimentation conduisent à l’obésité qui favorise le diabète de type 2. On sait que l’âge augmente le risque de diabète. Mais il n’est pas possible aujourd’hui avec ces facteurs classiques d’expliquer l’évolution impressionnante » de la maladie, dit-il.

En 2000, l’OMS estimait à 330 millions le nombre de diabétiques dans le monde d’ici 2030. « En 2013, la fédération internationale de diabète avait déjà recensé un chiffre largement supérieur : 380 millions », déplore-t-il.

Malgré la multiplication d’études réalisées, le rôle exact de ces substances chimiques reste à définir avec précision.

— Quel est leur impact à faible dose ?
— Leurs substituts sont-ils inoffensifs ?
— Quel est le risque potentiel si les substances sont mélangées ? Les chercheurs les soupçonnent d’avoir un rôle encore plus dévastateur une fois mélangées entre elles.

En attendant les résultats, « cela n’empêche pas de faire des recommandations pour limiter, voire interdire, l’usage d’un certain nombre de substances à partir du moment où on a une suspicion », insiste M. Lasfarges.

Dans la même lignée que l’interdiction du Bisphénol A, l’hexagone s’est montré favorable à l’interdiction de certains produits courants tels que les pesticides, les isolants alimentaires et autres composants cosmétiques.

Une situation qui n’est pas simple pour autant puisqu’il existe un désaccord entre les États membres de l’UE « sur la définition du perturbateur endocrinien », qui devait être arrêtée en 2013, mais qui a été repoussée en 2017, explique M. Lasfargues.

Le ministre de l’Écologie Ségolène Royal montre même au créneau puisqu’elle a « saisi officiellement des commissaires européens » pour faire « bouger plus vite » la Commission sur ce dossier, face au lobby des industriels.

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Le Mindful Eating ou « manger en pleine conscience » pour envisager notre assiette autrement

mindfuleating

Issu de la méditation en pleine conscience – un programme de méditation que l’on retrouve dans le milieu médical pour gérer le stress et les douleurs chroniques -, le mindful eating entend lui bouleverser notre rapport à la nourriture. L’idée est de l’aborder plus sereinement, tout en écoutant nos émotions et nos sensations. Géraldine Desindes, formatrice bien-être spécialisée en Mindful Eating, nous en explique le fonctionnement et la pratique.

Qu’est-ce que le « Mindful Eating » ?

Il s’agit de retrouver une connexion entre son corps et son esprit au moment de manger. Retrouver une sorte de sagesse intérieure qui va diriger nos choix d’aliments et nos quantités. C’est comme faire un pas de côté par rapport aux pulsions qui nous poussent à manger de manière compulsive. Il s’agit d’observer sa faim, son état émotionnel avant de se mettre à table pour aller vers un comportement plus juste. Et pour cela il faut ralentir. Nous sommes aujourd’hui sursollicités par la nourriture : il faut apprendre à composer, regarder et savourer son assiette.

Que peut nous apporter cette méthode ?

L’idée n’est absolument pas de faire un régime, de se restreindre, ni d’écarter la notion de plaisir. En écoutant son corps et donc sa satiété, on peut cependant maigrir, car on réduit les quantités et on est moins stressé. On va apprendre à différencier les signaux de faim et ceux de l’angoisse qui parfois se ressemblent : des crampes dans l’estomac, des fourmillements, une fatigue cérébrale, etc. Avec le Mindful Eating, chacun devient son propre expert. Ça commence dès les courses ou la préparation du repas. De quoi ai-je réellement envie ? Tel aliment est-il bon pour moi ? On est souvent programmé par nos yeux. En nous connectant aux aliments que nous ingérons, nous nous interrogeons aussi sur les modes de production, sur le trajet qu’a parcouru tel ou tel produit pour arriver dans notre assiette.

Comment la pratiquer au quotidien ?

Plus la pause est courte, plus le moment du repas doit être valorisé. La digestion sera meilleure et on sera plus efficace après. On peut d’ailleurs s’exercer sur des collations dans un premier temps. Le problème est souvent dans nos pensées et nos émotions. Il est donc indispensable de commencer par de grandes respirations ventrales pour se calmer, puis observer s’il y a des zones de tension et les dissiper à l’aide de la respiration, mettre de côté toutes les interrogations du moment et surtout s’interroger sur sa sensation de faim. Ne pas hésiter à mettre ses cinq sens au service de l’expérience, en contempler son assiette notamment, les couleurs, les odeurs, les saveurs, etc.

Pour pratiquer n’importe où : l’appli Petit BamBou (disponible sur iOS et Android) propose 8 séances de 10 minutes sur abonnement www.petitbambou.com
Pour suivre un programme « Manger et vivre en pleine conscience », Géraldine Desindes, instructrice et experte en Mindful Eating, propose une formation collective à Paris en 9 semaines qui commence à partir de mars 2016 au centre Qee (inscriptions sur http://bien-etre-a-table.com)

Pour aller plus loin : « Manger en pleine conscience : la méthode des sensations et des émotions », Dr Jan Chozen Bays, édition Les Arènes

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le zinc renforce le système immunitaire des seniors

Les huitres contiennent du zinc.

C’est un fait, le système immunitaire décline avec l’âge, de même qu’une baisse de zinc dans l’organisme l’affaiblit. Selon une récente étude américaine, un apport en zinc renforcerait le système immunitaire des seniors.

Une équipe de chercheurs de l’université américaine de Tufts (Boston) a administré du zinc sous forme de compléments alimentaires à 25 personnes de 65 ans et plus résidant dans 3 maisons de retraite de Boston. Ces participants présentaient tous un déficit de zinc, plus ou moins faible.

12 ont reçu une dose quotidienne de multivitamines avec un apport en zinc de 30 mg, et 13 ont quotidiennement reçu un placebo de multivitamines avec un apport en zinc limité à 5 mg.

→ Les apports ont permis un retour à la normale du taux de zinc chez les participants ayant commencé le test avec un faible taux d’origine (+16 % contre +0.7 % dans le groupe témoin).

→ Les participants ayant reçu des compléments de zinc ont vu le nombre de cellules T augmenter en nombre et en efficacité de façon plus significative que dans le groupe témoin. Une augmentation qui a dopé le système immunitaire.

→ Pour autant, les participants les plus carencés en début d’étude n’ont en revanche pu afficher un taux normal à la fin de la période de test. Les chercheurs accusent le manque de temps. Les recherches sont donc à approfondir pour comprendre les réels besoins en zinc chez ces individus.

La carence en zinc, est, selon les chercheurs, un problème qui concerne de nombreux seniors, et pas seulement à ceux qui vivent en maison de retraite.
Il est donc important de surveiller son taux et de se nourrir en conséquence.

Astuce : Les huîtres et plus largement les fruits de mer, la viande rouge, le porc, les volailles, les haricots, les noix et les céréales complètes sont sources de zinc.

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Pollution, accidents de la route, suicide… ¼ des décès sont liés à l’environnement

Santé et environnement

Selon un rapport de l’OMS, en 2012, 12,6 millions de décès recensés étaient liés à l’environnement, c’est-à-dire la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition à des substances chimiques, le changement climatique, et les rayons UV.

→ 8,2 millions de décès (AVC, maladies cardiaques, cancers et maladies respiratoires) sont liés à des maladies non transmissibles, attribuables à la pollution de l’air.

→ 1,7 million de décès sont liés à des traumatismes non intentionnels comme les accidents de la route, que l’OMS classe également dans les pathologies liés à l’environnement, car provoqués par le mauvais état des routes.

→ L’OMS considère que les diarrhées sont souvent provoquées par l’état déplorable du réseau sanitaire, responsable alors de 846 000 décès.

→ Certains suicides, que l’OMS attribue aux « traumatismes volontaires », seraient dus à un accès aux produits toxiques comme les pesticides et donc liés à l’environnement.


Classement du nombre de morts liés à l’environnement par continent.

1 – L’Asie du Sud-Est compte le plus grand nombre de décès liés à l’environnement avec un total de 3,8 millions.

2 – La région Pacifique arrive en deuxième position avec un total de 3,5 millions de décès.

3 – Vient ensuite la région Afrique avec 2,2 millions de morts.

4 – Suivie par l’Europe avec 1,4 million.

5 – Le Moyen-Orient avec 854 000 décès.

6 – L’Amérique arrive en dernière position avec 847 000 décès.

→ Selon l’OMS, « une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver chaque année » 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées.

Le Dr Maria Neira précise qu’« en 2002, nous avions à peu près 25 % des décès dans le monde dus à l’environnement, aujourd’hui c’est 23 %, c’est un peu moins, mais comme la population a augmenté en 10 ans, le chiffre final reste élevé ».

L’OMS recommande ainsi de :

– réduire les émissions de carbone
– développer les transports collectifs
– améliorer le réseau sanitaire
– changer les modes de consommation pour réduire l’utilisation des produits chimiques
– se protéger du soleil
– imposer des interdictions de fumer.

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Maladies cardio-vasculaires : de plus en plus de femmes touchées chaque année

Femme qui a une douleur à la poitrine.

Selon les chiffres de la fédération française de Cardiologie, une femme sur trois meurt d’une maladie cardio-vasculaire. Pire, elles sont de plus en plus jeunes et nombreuses chaque année.

A en croire l’institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’hospitalisations chez des femmes de 45 à 54 ans pour un infarctus du myocarde est passé de +3 % par an entre 2002 et 2008, à + 4,8 % par an entre 2009 et 2013.

Selon l’InVS, l’évolution défavorable de leur hygiène de vie en est la cause principale :

tabagisme
– sédentarité
stress
– mauvaises habitudes alimentaires
alcool

… Mais pas seulement. Une exposition à des facteurs hormonaux spécifiques tout au long d’une vie peut également être en cause, tout comme un dépistage tardif ou incomplet.

Les symptômes, qui sont souvent associés à tort à des crises d’anxiété, ne sont pourtant pas à prendre à la légère :

– nausées
– essoufflement
– douleur au milieu du dos
– fatigue inhabituelle
– palpitations à l’effort

La fédération française de Cardiologie tend à davantage sensibiliser la population en rappelant qu’une femme sur 3 meurt d’une maladie cardio-vasculaire.

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Cure détox : perdez quelques kilos en boostant votre organisme

Cure détox

Rien de tel qu’une bonne cure détox pour sortir de la torpeur de l’hiver. Reboostez votre organisme tout en perdant quelques kilos avec cette cure de 7 jours sans danger qui allie diététique, sport et compléments alimentaires. Suivez les conseils du coach sportif et kinésithérapeute Stéphane Demouy.

« Le but d’une cure de détox est d’aider l’organisme à éliminer ses toxines, pas de maigrir, insiste Stéphane Demouy, entraîneur physique. C’est un processus sérieux qui demande une discipline pendant 7 jours », explique Stéphane Demouy, qui accompagne aussi bien les sportifs de haut niveau que les novices.

→ A l’issue de la cure, soit au bout de 7 jours, vous pouvez espérer avoir perdu entre 2,5 et 5 kilos.

Les 3 principales clés du coach :

• Mangez et buvez beaucoup (1,5 à 2 litres d’eau par jour). L’organisme a besoin de beaucoup d’énergie pour mener cette cure à bien.
• Faites du sport ! Au moins 1 h chaque jour, privilégiez le cardio (marche, vélo, running, boxe, tennis, patins, volley, etc.). Le coach précise que « les disciplines comme le stretching ou le yoga ne sollicitent pas assez les fibres musculaires, il faut choisir des activités cardio ou de renforcement musculaire qui brûlent des calories ».
• Les tisanes et autres draineurs aident le corps à éliminer les toxines.

Jour 1 au jour 3 : pour la phase d’attaque, on se jette sur les fruits et les soupes de légumes

Pendant les trois premiers jours :

– ne mangez que des fruits de saison (pommes, poires) et des compotes au petit-déjeuner, au déjeuner et au goûter, en quantité illimitée.
– Pour le dîner, la soupe de légumes est à l’honneur.
– En complément, buvez une tisane B-Slim à base de mauve frisée (un puissant diurétique d’origine naturelle) matin et soir. Elle est vendue en pharmacie.

Jour 4 : cap sur les légumes cuits et les crudités

– Réintroduisez les aliments solides avec des légumes cuits à la vapeur et des crudités pour le déjeuner et le dîner.
– Activez le drainage avec la tisane, matin et soir.

Jour 5 : les protéines, le retour

A ce stade, l’organisme a besoin de protéines.

– Privilégiez le poisson à chair blanche (cabillaud, turbot…) ou les œufs pour le déjeuner, que vous pourrez agrémenter d’une petite salade verte citronnée.
– Au dîner, on garde la soupe de légumes.
– Au même titre que la tisane B-Slim.

Jour 6 : viande blanche et poisson au menu

– Pour l’avant-dernier jour, privilégiez la viande blanche (volaille) et le poisson ou les protéines végétales type pois chiches et lentilles. Le tout accompagné de légumes bien entendu.
– Les fruits et compotes au petit-déjeuner et au goûter.
– N’oubliez pas les tisanes B-Slim et autres draineurs à base de guarana et d’artichaut, disponibles en magasins bio.

Jour 7 : dernière ligne droite

Combinez les bonnes habitudes de la semaine :

– fruits le matin et au goûter,
– légumes et protéines sans dessert pour les deux repas,
– tisanes matin et soir.

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Végétarisme et végétalisme : des clés pour éviter les carences

Végétarisme

Que ce soit pour des raisons éthiques, de santé, religieuses, ou environnementales, le végétarisme et le végétalisme ont le vent en poupe. Pour cause, ces régimes ont des effets très bénéfiques sur la santé s’ils sont bien suivis. Le contraire peut en revanche provoquer certaines carences.

Des chercheurs américains se sont intéressés aux effets du végétarisme et du végétalisme sur la santé en étudiant les données de plusieurs adeptes.

Ils ont décelé chez la plupart des volontaires un manque de vitamines et de nutriments : vitamine B12, fer, calcium, vitamine D, protéines et oméga 3.

→ Il est donc nécessaire de conseiller les végétaliens en matière nutritionnelle et les inciter à faire des examens sanguins pour déceler les carences.

Heather Fields, professeur en médecine interne, explique : « Nous avons constaté que certaines de ces substances nutritives, qui peuvent avoir des implications dans des troubles neurologiques, l’anémie, la force osseuse et d’autres préoccupations de santé, peuvent être déficientes dans des régimes végétaliens mal menés ».

→ En cause, le choix des aliments, qui comprend trop de produits transformés et pas assez de fruits, de légumes variés et de graines entières.

Il est nécessaire d’acquérir certaines connaissances nutritionnelles si l’on veut adopter la veggie attitude. Voici quelques conseils.

• Les protéines végétales pour substituer la viande

40 g de protéines par jour suffisent pour une personne de 50 kg.
Privilégiez
– les légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches, fèves, pois cassés) en conserve ou sous forme de palets et galettes que l’on trouve dans les magasins bio
– les noix et les graines
– les produits à base de soja (tofu, lait de soja)
– les céréales (blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin)
– les œufs
– les produits laitiers (lait, yaourt, fromages)

• Supplément de vitamine B12 pour pallier l’absence de viande

Dès l’instant où la chair animale est exclue de votre alimentation, il est indispensable de compenser l’apport en vitamine B12 avec des compléments sous forme de gélules ou d’ampoules. C’est très important pour le bon fonctionnement du cerveau et éviter l’anémie.

• Les huiles et graines de lin pour remplacer les oméga 3 des poissons

Exit les poissons gras comme le saumon, le thon ou la sardine. On trouve les mêmes acides gras essentiels dans les graines de lin, écrasées ou moulues, dans les noix, et l’huile de colza. On en trouve aussi dans les microalgues qui servent généralement de nourriture aux poissons.

• Fruits secs et légumes verts à la place des produits laitiers

→ Le régime végétalien exclut les produits laitiers. L’apport en calcium ne doit pas être négligé pour autant. On en trouve dans de nombreuses sources végétales :
– les légumes comme le chou, les épinards, le brocoli, le cresson…
– les crevettes
– les algues
– les amandes, pistaches et graines de sésame
– les laits végétaux enrichis (riz, soja, amande etc.)

→ Le beurre peut quant à lui être remplacé par des margarines végétales ou de l’huile de coco en fonction des recettes.

→ Pour réaliser du faux fromage, mixez 100 g de noix de cajou, ajoutez des épices, une cuillère à café de levure maltée et une pincée de sel.