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Le Mindful Eating ou « manger en pleine conscience » pour envisager notre assiette autrement

mindfuleating

Issu de la méditation en pleine conscience – un programme de méditation que l’on retrouve dans le milieu médical pour gérer le stress et les douleurs chroniques -, le mindful eating entend lui bouleverser notre rapport à la nourriture. L’idée est de l’aborder plus sereinement, tout en écoutant nos émotions et nos sensations. Géraldine Desindes, formatrice bien-être spécialisée en Mindful Eating, nous en explique le fonctionnement et la pratique.

Qu’est-ce que le « Mindful Eating » ?

Il s’agit de retrouver une connexion entre son corps et son esprit au moment de manger. Retrouver une sorte de sagesse intérieure qui va diriger nos choix d’aliments et nos quantités. C’est comme faire un pas de côté par rapport aux pulsions qui nous poussent à manger de manière compulsive. Il s’agit d’observer sa faim, son état émotionnel avant de se mettre à table pour aller vers un comportement plus juste. Et pour cela il faut ralentir. Nous sommes aujourd’hui sursollicités par la nourriture : il faut apprendre à composer, regarder et savourer son assiette.

Que peut nous apporter cette méthode ?

L’idée n’est absolument pas de faire un régime, de se restreindre, ni d’écarter la notion de plaisir. En écoutant son corps et donc sa satiété, on peut cependant maigrir, car on réduit les quantités et on est moins stressé. On va apprendre à différencier les signaux de faim et ceux de l’angoisse qui parfois se ressemblent : des crampes dans l’estomac, des fourmillements, une fatigue cérébrale, etc. Avec le Mindful Eating, chacun devient son propre expert. Ça commence dès les courses ou la préparation du repas. De quoi ai-je réellement envie ? Tel aliment est-il bon pour moi ? On est souvent programmé par nos yeux. En nous connectant aux aliments que nous ingérons, nous nous interrogeons aussi sur les modes de production, sur le trajet qu’a parcouru tel ou tel produit pour arriver dans notre assiette.

Comment la pratiquer au quotidien ?

Plus la pause est courte, plus le moment du repas doit être valorisé. La digestion sera meilleure et on sera plus efficace après. On peut d’ailleurs s’exercer sur des collations dans un premier temps. Le problème est souvent dans nos pensées et nos émotions. Il est donc indispensable de commencer par de grandes respirations ventrales pour se calmer, puis observer s’il y a des zones de tension et les dissiper à l’aide de la respiration, mettre de côté toutes les interrogations du moment et surtout s’interroger sur sa sensation de faim. Ne pas hésiter à mettre ses cinq sens au service de l’expérience, en contempler son assiette notamment, les couleurs, les odeurs, les saveurs, etc.

Pour pratiquer n’importe où : l’appli Petit BamBou (disponible sur iOS et Android) propose 8 séances de 10 minutes sur abonnement www.petitbambou.com
Pour suivre un programme « Manger et vivre en pleine conscience », Géraldine Desindes, instructrice et experte en Mindful Eating, propose une formation collective à Paris en 9 semaines qui commence à partir de mars 2016 au centre Qee (inscriptions sur http://bien-etre-a-table.com)

Pour aller plus loin : « Manger en pleine conscience : la méthode des sensations et des émotions », Dr Jan Chozen Bays, édition Les Arènes

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Cure détox : perdez quelques kilos en boostant votre organisme

Cure détox

Rien de tel qu’une bonne cure détox pour sortir de la torpeur de l’hiver. Reboostez votre organisme tout en perdant quelques kilos avec cette cure de 7 jours sans danger qui allie diététique, sport et compléments alimentaires. Suivez les conseils du coach sportif et kinésithérapeute Stéphane Demouy.

« Le but d’une cure de détox est d’aider l’organisme à éliminer ses toxines, pas de maigrir, insiste Stéphane Demouy, entraîneur physique. C’est un processus sérieux qui demande une discipline pendant 7 jours », explique Stéphane Demouy, qui accompagne aussi bien les sportifs de haut niveau que les novices.

→ A l’issue de la cure, soit au bout de 7 jours, vous pouvez espérer avoir perdu entre 2,5 et 5 kilos.

Les 3 principales clés du coach :

• Mangez et buvez beaucoup (1,5 à 2 litres d’eau par jour). L’organisme a besoin de beaucoup d’énergie pour mener cette cure à bien.
• Faites du sport ! Au moins 1 h chaque jour, privilégiez le cardio (marche, vélo, running, boxe, tennis, patins, volley, etc.). Le coach précise que « les disciplines comme le stretching ou le yoga ne sollicitent pas assez les fibres musculaires, il faut choisir des activités cardio ou de renforcement musculaire qui brûlent des calories ».
• Les tisanes et autres draineurs aident le corps à éliminer les toxines.

Jour 1 au jour 3 : pour la phase d’attaque, on se jette sur les fruits et les soupes de légumes

Pendant les trois premiers jours :

– ne mangez que des fruits de saison (pommes, poires) et des compotes au petit-déjeuner, au déjeuner et au goûter, en quantité illimitée.
– Pour le dîner, la soupe de légumes est à l’honneur.
– En complément, buvez une tisane B-Slim à base de mauve frisée (un puissant diurétique d’origine naturelle) matin et soir. Elle est vendue en pharmacie.

Jour 4 : cap sur les légumes cuits et les crudités

– Réintroduisez les aliments solides avec des légumes cuits à la vapeur et des crudités pour le déjeuner et le dîner.
– Activez le drainage avec la tisane, matin et soir.

Jour 5 : les protéines, le retour

A ce stade, l’organisme a besoin de protéines.

– Privilégiez le poisson à chair blanche (cabillaud, turbot…) ou les œufs pour le déjeuner, que vous pourrez agrémenter d’une petite salade verte citronnée.
– Au dîner, on garde la soupe de légumes.
– Au même titre que la tisane B-Slim.

Jour 6 : viande blanche et poisson au menu

– Pour l’avant-dernier jour, privilégiez la viande blanche (volaille) et le poisson ou les protéines végétales type pois chiches et lentilles. Le tout accompagné de légumes bien entendu.
– Les fruits et compotes au petit-déjeuner et au goûter.
– N’oubliez pas les tisanes B-Slim et autres draineurs à base de guarana et d’artichaut, disponibles en magasins bio.

Jour 7 : dernière ligne droite

Combinez les bonnes habitudes de la semaine :

– fruits le matin et au goûter,
– légumes et protéines sans dessert pour les deux repas,
– tisanes matin et soir.

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Végétarisme et végétalisme : des clés pour éviter les carences

Végétarisme

Que ce soit pour des raisons éthiques, de santé, religieuses, ou environnementales, le végétarisme et le végétalisme ont le vent en poupe. Pour cause, ces régimes ont des effets très bénéfiques sur la santé s’ils sont bien suivis. Le contraire peut en revanche provoquer certaines carences.

Des chercheurs américains se sont intéressés aux effets du végétarisme et du végétalisme sur la santé en étudiant les données de plusieurs adeptes.

Ils ont décelé chez la plupart des volontaires un manque de vitamines et de nutriments : vitamine B12, fer, calcium, vitamine D, protéines et oméga 3.

→ Il est donc nécessaire de conseiller les végétaliens en matière nutritionnelle et les inciter à faire des examens sanguins pour déceler les carences.

Heather Fields, professeur en médecine interne, explique : « Nous avons constaté que certaines de ces substances nutritives, qui peuvent avoir des implications dans des troubles neurologiques, l’anémie, la force osseuse et d’autres préoccupations de santé, peuvent être déficientes dans des régimes végétaliens mal menés ».

→ En cause, le choix des aliments, qui comprend trop de produits transformés et pas assez de fruits, de légumes variés et de graines entières.

Il est nécessaire d’acquérir certaines connaissances nutritionnelles si l’on veut adopter la veggie attitude. Voici quelques conseils.

• Les protéines végétales pour substituer la viande

40 g de protéines par jour suffisent pour une personne de 50 kg.
Privilégiez
– les légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches, fèves, pois cassés) en conserve ou sous forme de palets et galettes que l’on trouve dans les magasins bio
– les noix et les graines
– les produits à base de soja (tofu, lait de soja)
– les céréales (blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin)
– les œufs
– les produits laitiers (lait, yaourt, fromages)

• Supplément de vitamine B12 pour pallier l’absence de viande

Dès l’instant où la chair animale est exclue de votre alimentation, il est indispensable de compenser l’apport en vitamine B12 avec des compléments sous forme de gélules ou d’ampoules. C’est très important pour le bon fonctionnement du cerveau et éviter l’anémie.

• Les huiles et graines de lin pour remplacer les oméga 3 des poissons

Exit les poissons gras comme le saumon, le thon ou la sardine. On trouve les mêmes acides gras essentiels dans les graines de lin, écrasées ou moulues, dans les noix, et l’huile de colza. On en trouve aussi dans les microalgues qui servent généralement de nourriture aux poissons.

• Fruits secs et légumes verts à la place des produits laitiers

→ Le régime végétalien exclut les produits laitiers. L’apport en calcium ne doit pas être négligé pour autant. On en trouve dans de nombreuses sources végétales :
– les légumes comme le chou, les épinards, le brocoli, le cresson…
– les crevettes
– les algues
– les amandes, pistaches et graines de sésame
– les laits végétaux enrichis (riz, soja, amande etc.)

→ Le beurre peut quant à lui être remplacé par des margarines végétales ou de l’huile de coco en fonction des recettes.

→ Pour réaliser du faux fromage, mixez 100 g de noix de cajou, ajoutez des épices, une cuillère à café de levure maltée et une pincée de sel.

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Les jeunes sont heureux mais perturbés

Adolescents

Un récent sondage révèle que la grande majorité des jeunes âgés de 15 à 25 ans se déclarent heureux. Pour autant, plus d’un jeune sur deux a été gêné dans sa vie quotidienne par des troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression, la phobie ou la paranoïa.

La Fondation Pierre-Deniker a fait appel à l’institut Ipsos-Le Point pour ce sondage, qui s’est déroulé du 2 au 12 février auprès de trois échantillons représentatifs : 603 jeunes, 601 parents et 235 enseignants.

→ Bonne nouvelle, 95% des 15-25 ans se déclarent heureux et intéressés par la vie. Un sentiment que perçoivent 98% des parents et 86% des enseignants.

→ En revanche, 37% de ces jeunes se sentent souvent stressés, ce qui est perçu par seulement 18% des parents et 43% des enseignants.

→ Plus d’un jeune sur deux a déjà été gêné, dans sa vie quotidienne, par des troubles anxieux, paranoïaques, phobiques, dépressifs, etc. Parmi eux, 22% les ont ressentis « de manière importante ».

Pour info, « les trois quarts des maladies mentales se déclarent avant l’âge de 25 ans, 80% des troubles psychotiques se révèlent entre 15 et 25 ans », selon la Fondation.

Mal informés, les jeunes, comme les parents et enseignants se sentent démunis

92% des enseignants « ignorent la conduite à tenir en cas de problème de santé mentale ». Leurs connaissances sont « contrastées entre une bonne appréciation de certains facteurs de déclenchement (choc émotionnel, consommation de drogues, etc.) et la survalorisation de certains autres dont la nocivité n’est pas prouvée (télévision, jeux vidéo, internet) ».

• Pour plus des trois quarts d’entre-eux, un membre de la famille serait le mieux placé pour apporter de l’aide.
• 66% des jeunes, 67% des parents et 80% des enseignants pensent qu’il vaut mieux faire appel à un psychologue.
• Tandis que respectivement 17%, 21% et 16% pensent aux médicaments psychotropes.

Or, comme l’explique la Professeure Marie-Odile Krebs, chef de service de l’hôpital Sainte-Anne, « la plupart de ces symptômes sont transitoires et ne signent pas forcément le début d’une maladie psychiatrique ».

Pour autant, elle ajoute qu’« il est important que les jeunes (…) puissent être évalués par un professionnel, car selon leur fréquence, l’importance de la gêne, leur contexte, ces symptômes peuvent être des signes d’alerte d’un trouble débutant ».

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Pour votre santé, buvez au moins une tasse de thé par jour

Femme qui est en train de boire une tasse de thé.

Une récente étude américaine révèle que boire une tasse de thé par jour réduirait de 35 % les risques d’accidents cardiovasculaires au cours d’une vie.

À en croire l’étude du docteur Elliott Miller et son équipe, une tasse de thé (peu importe le type) par jour contribuerait à protéger notre cœur.

Les chercheurs du Johns Hopkins Hospital à Baltimore (États-Unis) ont étudié les données de 600 hommes et femmes en bonne santé et sans antécédents de maladies cardiaques. Ils ont pris en compte ceux qui :

— avaient eu une crise cardiaque
— un accident vasculaire cérébral (AVC)
— une douleur à la poitrine
— étaient décédés d’autres types de maladie cardiaque

Ils ont également comparé la quantité de dépôts de calcium dans les vaisseaux sanguins sur une période de 5 ans à des taux précédents.

L’étude a révélé que les personnes qui buvaient entre 1 et 3 tasses de thé par jour présentaient :

• 35 % de risques en moins de développer une maladie cardiovasculaire.
• moins de dépôts de calcium dans les artères.

→ Le thé a un effet naturellement protecteur, notamment en raison de sa riche teneur en flavonoïdes, ces antioxydants bénéfiques pour le cœur.
Attention, cela ne veut pas dire qu’il est directement lié à l’absence de maladies cardiaques.

→ Il semblerait que les amateurs de thé aient adopté un mode de vie plus sain que ceux qui n’en boivent pas. D’autres facteurs comme l’alimentation et l’activité physique jouent donc un rôle tout aussi positif sur la santé.
En d’autres termes, la seule tasse de thé ne protège pas votre cœur à elle seule, mais y contribue forcément !

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Cancer de la prostate : baisse des surdiagnostics et surtraitements

Cancer de la prostate

Une récente étude observe une baisse des surdiagnostics et des surtraitements du cancer de la prostate. Concrètement, on pratique par exemple moins de dépistages par test PSA dont le bénéfice réel n’est pas démontré.

La baisse en quelques chiffres :

• Les prostatectomies ou ablations de la prostate, de l’ordre de 25 000 en 2009, ont chuté à 21 800 en 2012, et 19 600 en 2014.
• Une baisse des dosages annuels du PSA (prostate specific antigen) est enregistrée chez les hommes de plus de 40 ans : 30 % en 2009 et 27 % en 2014.
• 40 000 hommes ont subi une biopsie en 2014 contre 60 000 en 2009.

Malgré des résultats limités pour le test PSA, les auteurs de cette étude reconnaissent qu’une « évolution des pratiques visant à limiter le surdiagnostic et le surtraitement semble amorcée ».

D’autant que les décès ont aussi baissé d’environ 40 % avec 11 pour 100 000 en 2009 contre 18 pour 100 000 en 1990.

Le nombre de dépistages par test PSA encore trop élevé

Pour autant, à en croire cette étude, les « fréquences annuelles de dosage du PSA restent encore élevées en France », surtout chez les hommes très âgés. 46 % des 80 à 84 ans ont été dépistés par test PSA en 2014.

L’Assurance maladie et la Haute autorité de santé avaient déjà mis en garde les Français contre ce test pratiqué par dosage sanguin du PSA dont le bénéfice n’était pas démontré « en terme de réduction de mortalité globale ».

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes :

• Au début des années 1990, on relevait 20 000 nouveaux cas.
• Le cancer a fait un bond en 2005 avec 64 000 nouveaux cas.
• Pour arriver en 2011 avec 53 000 nouveaux cas détectés.

Une hausse que les autorités sanitaires attribuent au développement rapide des dosages de PSA et des biopsies qui ont induit des diagnostics intempestifs de cancer de la prostate, notamment chez des hommes très âgés.

Or il faut savoir que le cancer peut mettre une dizaine d’années pour se développer, ce qui signifie que ces hommes ont été opérés alors qu’ils n’auraient probablement pas eu de symptômes de leur vivant.

→ En France en 2013, 10 à 20 % des cancers de la prostate étaient détectés à un stade précoce et surtraité. 3 000 à 5 000 hommes étaient alors traités par chirurgie ou radiothérapie, dont les effets secondaires incluent incontinence et impuissance.