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Le Mindful Eating ou « manger en pleine conscience » pour envisager notre assiette autrement

mindfuleating

Issu de la méditation en pleine conscience – un programme de méditation que l’on retrouve dans le milieu médical pour gérer le stress et les douleurs chroniques -, le mindful eating entend lui bouleverser notre rapport à la nourriture. L’idée est de l’aborder plus sereinement, tout en écoutant nos émotions et nos sensations. Géraldine Desindes, formatrice bien-être spécialisée en Mindful Eating, nous en explique le fonctionnement et la pratique.

Qu’est-ce que le « Mindful Eating » ?

Il s’agit de retrouver une connexion entre son corps et son esprit au moment de manger. Retrouver une sorte de sagesse intérieure qui va diriger nos choix d’aliments et nos quantités. C’est comme faire un pas de côté par rapport aux pulsions qui nous poussent à manger de manière compulsive. Il s’agit d’observer sa faim, son état émotionnel avant de se mettre à table pour aller vers un comportement plus juste. Et pour cela il faut ralentir. Nous sommes aujourd’hui sursollicités par la nourriture : il faut apprendre à composer, regarder et savourer son assiette.

Que peut nous apporter cette méthode ?

L’idée n’est absolument pas de faire un régime, de se restreindre, ni d’écarter la notion de plaisir. En écoutant son corps et donc sa satiété, on peut cependant maigrir, car on réduit les quantités et on est moins stressé. On va apprendre à différencier les signaux de faim et ceux de l’angoisse qui parfois se ressemblent : des crampes dans l’estomac, des fourmillements, une fatigue cérébrale, etc. Avec le Mindful Eating, chacun devient son propre expert. Ça commence dès les courses ou la préparation du repas. De quoi ai-je réellement envie ? Tel aliment est-il bon pour moi ? On est souvent programmé par nos yeux. En nous connectant aux aliments que nous ingérons, nous nous interrogeons aussi sur les modes de production, sur le trajet qu’a parcouru tel ou tel produit pour arriver dans notre assiette.

Comment la pratiquer au quotidien ?

Plus la pause est courte, plus le moment du repas doit être valorisé. La digestion sera meilleure et on sera plus efficace après. On peut d’ailleurs s’exercer sur des collations dans un premier temps. Le problème est souvent dans nos pensées et nos émotions. Il est donc indispensable de commencer par de grandes respirations ventrales pour se calmer, puis observer s’il y a des zones de tension et les dissiper à l’aide de la respiration, mettre de côté toutes les interrogations du moment et surtout s’interroger sur sa sensation de faim. Ne pas hésiter à mettre ses cinq sens au service de l’expérience, en contempler son assiette notamment, les couleurs, les odeurs, les saveurs, etc.

Pour pratiquer n’importe où : l’appli Petit BamBou (disponible sur iOS et Android) propose 8 séances de 10 minutes sur abonnement www.petitbambou.com
Pour suivre un programme « Manger et vivre en pleine conscience », Géraldine Desindes, instructrice et experte en Mindful Eating, propose une formation collective à Paris en 9 semaines qui commence à partir de mars 2016 au centre Qee (inscriptions sur http://bien-etre-a-table.com)

Pour aller plus loin : « Manger en pleine conscience : la méthode des sensations et des émotions », Dr Jan Chozen Bays, édition Les Arènes

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Troubles bipolaires : un diagnostic plus rapide pour une meilleure prise en charge

Femme qui a des troubles bipolaires.

Le trouble bipolaire, classé parmi les 10 pathologies les plus invalidantes par l’OMS, est en moyenne diagnostiqué 10 ans après son apparition. Un malade sur deux tentera de se suicider au cours de sa vie, et 15 % y arriveront. Il est donc essentiel de le dépister le plus tôt possible.

Les troubles bipolaires entrainent en alternance des épisodes « maniaques » et dépressifs. Les premiers engendrent des réactions hors de proportion avec l’événement, si bien que le patient ne se rend même plus compte qu’il dépasse les bornes. Les épisodes dépressifs sont quant à eux tels que le malade en est paralysé et en vient à songer au suicide.

La Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments et les pratiques médicales, a publié un communiqué sur l’importance de dépister ces cas le plus tôt possible. Elle souligne qu’« un malade sur deux fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décéderont par suicide ».

Pour info :

• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le trouble bipolaire dans les 10 maladies les plus invalidantes.
• 1 à 2,5 % de la population française serait touchée, un chiffre que la HAS juge sous-évalué.
• Le trouble bipolaire est diagnostiqué en moyenne 10 ans après son apparition. La maladie n’est pas toujours évidente puisque les épisodes d’exaltation peuvent souvent passer inaperçus, surtout à l’adolescence.

Selon la HAS, pour un dépistage plus rapide et efficace, les médecins devraient systématiquement penser à la possibilité d’un trouble bipolaire en cas :

– d’antécédent familial
– de changement brutal dans le fonctionnement psychique, de symptômes dépressifs atypiques
– d’une première dépression survenue avant 25 ans
– de tentatives de suicides répétés
– de réaction anormale à un traitement antidépresseur.

A noter que les troubles bipolaires commencent à la fin de l’adolescence entre 15 et 19 ans. La HAS admet qu’il n’est pas toujours simple de les déceler dans la mesure où « les variations d’humeur peuvent être courantes et non pathologiques » à l’adolescence.

• Il convient donc de faire très attention aux changements de comportement rompant avec « le fonctionnement habituel de l’adolescent », type repli sur soi, décrochage scolaire, conduites à risques, prise de drogues…
• En cas de tentative de suicide chez un adolescent ou un jeune adulte, le trouble doit « impérativement » être envisagé.

Si le patient est suspecté d’être atteint de trouble bipolaire, son médecin adressera son cas à un psychiatre qui confirmera ou non le diagnostic, pour ensuite prescrire un traitement adapté, en accord avec les proches et les professionnels de santé concernés.

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Le droit à l’oubli : cancers et hépatite C concernés

Le droit à l'oubli

La Loi de modernisation du système de santé vient d’être promulguée. Parmi ses différents axes, la création du « droit à l’oubli », dont le but est de permettre aux anciens malades d’accéder aux prêts et aux assurances aux mêmes taux que les autres, sans surprime. Il sera applicable à cinq types de cancers et à l’hépatite C.

Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, « cinq catégories de cancers sont concernées : le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».

Une grille définira les types précis de cancers concernés par ce dispositif à l’intérieur de ces cinq grandes catégories.

La ministre ajoute que le « délai maximal sera de 10 ans après la fin des traitements, sans rechute, mais pourra également être inférieur (1 an, 3 ans, 6 ou 7 ans) ». Ce délai concernera les ex-malades adultes du cancer. Le délai sera réduit à 5 ans au maximum pour les mineurs après la fin des traitements.

• En prenant l’exemple de « certains cancers du sein » : « au bout d’un an, à la fin des traitements, et sans rechute, on pourra aller dans une banque, avoir un prêt, et ne plus à avoir à payer de surprime ou de taux plus élevé ». « C’est une avancée considérable », souligne Marisol Touraine.

• Le « droit à l’oubli » s’appliquera également à d’anciens malades de l’hépatite C qui peuvent maintenant guérir et ainsi avoir accès, « après la fin des traitements et sans rechute, au bout d’un peu moins d’un an (…), à un prêt au même prix que les autres, au même taux », selon la ministre.

La ministre de la Santé insiste sur le fait que les assureurs étaient partie prenante dans ces discussions, au même titre que des experts et des patients.

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Le verre bioactif : le futur des plombages dentaires ?

Le verre bioactif pour les soins des dents.

Selon une récente étude relayée dans la revue Dental Materials, le verre bioactif, qui favorise le développement cellulaire, pourrait un jour entrer dans la composition des plombages et autres amalgames dentaires.

Utilisé depuis plusieurs décennies en chirurgie osseuse, le verre bioactif est un matériau développé in vitro, dont la principale faculté est de favoriser le développement cellulaire.

Scientifiquement parlant, il contient des composants comme l’oxyde de silicone, l’oxyde de calcium et l’oxyde de phosphore.

Dans le cadre des soins dentaires :

• L’effet toxique des ions de calcium et de phosphate qu’il contient lui confère des propriétés antimicrobiennes, et retarderait donc l’apparition et le développement des caries.
• Le verre bioactif pourrait même fournir des minéraux eux-mêmes capables de remplacer ceux perdus par la dent. Une mécanique qui rendrait ces plombages d’autant plus durables.

Une véritable révolution lorsque l’on sait que rien qu’aux États-Unis, plus de 122 millions d’amalgames en composites sont posés chaque année.

Pour les besoins de cette étude, les chercheurs de l’Oregon State University ont extrait des molaires humaines pour simuler la bouche humaine. Ils ont utilisé des amalgames en composite constitués de 15 % de verre bioactif sur certaines dents, tandis que les autres dents en ont reçu sans composite bioactif.
Ils ont ensuite introduit des bactéries dentaires.

• Les échantillons avec amalgame en verre bioactif ont enregistré une réduction de 61 % de la pénétration bactérienne.
• L’échantillon sans verre bioactif a quant à lui enregistré une pénétration de 100 %.

Jamie Kruzic, un professeur de l’OSU College of Engineering a commenté que « les bactéries de la bouche qui contribuent à la formation de caries ne semblent pas aimer ce type de verre et sont donc moins susceptibles de coloniser les amalgames qui l’intègre ». Et de conclure que « cela pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir des soins dentaires. »

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Sport : Se muscler en un temps record avec la méthode HIIT

Sport méthode HIIT

Qui n’a jamais rêvé de faire du sport et d’obtenir un maximum de résultats en un minimum de temps ? C’est ce que vous promet la méthode HIIT (High Intensity Interval Training). Il s’agit d’enchaîner les exercices intenses de type cardio sur des courts laps de temps en alternance avec des récupérations. Mode d’emploi.

L’objectif de la méthode HIIT est d’améliorer votre :

– endurance
– force
– agilité
– précision
– coordination
– souplesse
– mental

→ Pour info, 2h30 de HIIT = 10h30 de travail en endurance.

Les séances durent entre 15 et 30 minutes, et peuvent être réalisées en intérieur comme en extérieur. Mieux encore, ces exercices permettraient de brûler des calories jusqu’à 24 h après l’effort.

Il existe deux méthodes distinctes :

• La « méthode Tabata », soit le protocole original : on alterne entre 20 secondes d’efforts à haute intensité, et des récupérations de 10 secondes. A répéter 7 fois.
• La méthode Little : 60 secondes d’efforts puis 75 secondes de repos. Phases que l’on répète 8 à 12 fois.

Attention toutefois, consultez votre médecin pour être sûre que la méthode HIIT vous correspond. Elle est par exemple déconseillée aux personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.

« 7-minutes Workout » est un programme américain, idéal pour débuter le HIIT.
12 exercices à réaliser en 7 minutes. Vous pouvez le répéter 2 à 3 fois selon votre niveau et surtout le temps que vous avez.
Chaque exercice dure 30 secondes. Comptez 10 secondes de repos entre chaque.

Le Jumpin Jack : sautez en écartant les jambes tout en ramenant les mains jointes au-dessus de la tête.

La chaise contre le mur : dos droit contre le mur, asseyez vous sur une chaise imaginaire. Cuisses parallèles au sol, jambes à 90°, et tibias perpendiculaires au sol.

Les abdominaux : allongé sur le sol, tendez les bras parallèles au sol et décollez uniquement le haut des épaules, en gardant le bas du dos bien plaqué au sol.

Monter sur une chaise : Vérifiez que votre chaise est bien stable avant. Prenez appui sur vos jambes à chaque descente.

Les squats : pieds écartés à la largeur des épaules, faites des flexions en gardant le dos bien droit, les bras parallèles au sol, et regardez droit devant vous.

Les dips sur une chaise : faites travailler les triceps avec des pompes arrière. Vous pouvez vous appuyer sur l’assise d’une chaise.

La planche : En appui sur les coudes et la pointe des pieds, le corps doit être gainé et parallèle au sol. Pensez à garder jambes, fesses et dos alignés.

Courrez sur place : Levez les genoux le plus haut possible pour que cet exercice soit efficace.

Les fentes avant : il est important de savoir que plus les jambes sont écartées, plus les fessiers et les ischio-jambiers sont sollicités.

Les pompes en T : sur le même principe que les pompes normales, il s’agit, en position haute de pivoter le corps, et de tendre le bras vers le plafond, d’où la forme en T.

La planche sur le côté : faites à bien garder les jambes, les hanches et le dos alignés.

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Pour votre santé, buvez au moins une tasse de thé par jour

Femme qui est en train de boire une tasse de thé.

Une récente étude américaine révèle que boire une tasse de thé par jour réduirait de 35 % les risques d’accidents cardiovasculaires au cours d’une vie.

À en croire l’étude du docteur Elliott Miller et son équipe, une tasse de thé (peu importe le type) par jour contribuerait à protéger notre cœur.

Les chercheurs du Johns Hopkins Hospital à Baltimore (États-Unis) ont étudié les données de 600 hommes et femmes en bonne santé et sans antécédents de maladies cardiaques. Ils ont pris en compte ceux qui :

— avaient eu une crise cardiaque
— un accident vasculaire cérébral (AVC)
— une douleur à la poitrine
— étaient décédés d’autres types de maladie cardiaque

Ils ont également comparé la quantité de dépôts de calcium dans les vaisseaux sanguins sur une période de 5 ans à des taux précédents.

L’étude a révélé que les personnes qui buvaient entre 1 et 3 tasses de thé par jour présentaient :

• 35 % de risques en moins de développer une maladie cardiovasculaire.
• moins de dépôts de calcium dans les artères.

→ Le thé a un effet naturellement protecteur, notamment en raison de sa riche teneur en flavonoïdes, ces antioxydants bénéfiques pour le cœur.
Attention, cela ne veut pas dire qu’il est directement lié à l’absence de maladies cardiaques.

→ Il semblerait que les amateurs de thé aient adopté un mode de vie plus sain que ceux qui n’en boivent pas. D’autres facteurs comme l’alimentation et l’activité physique jouent donc un rôle tout aussi positif sur la santé.
En d’autres termes, la seule tasse de thé ne protège pas votre cœur à elle seule, mais y contribue forcément !

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Cancer de la prostate : baisse des surdiagnostics et surtraitements

Cancer de la prostate

Une récente étude observe une baisse des surdiagnostics et des surtraitements du cancer de la prostate. Concrètement, on pratique par exemple moins de dépistages par test PSA dont le bénéfice réel n’est pas démontré.

La baisse en quelques chiffres :

• Les prostatectomies ou ablations de la prostate, de l’ordre de 25 000 en 2009, ont chuté à 21 800 en 2012, et 19 600 en 2014.
• Une baisse des dosages annuels du PSA (prostate specific antigen) est enregistrée chez les hommes de plus de 40 ans : 30 % en 2009 et 27 % en 2014.
• 40 000 hommes ont subi une biopsie en 2014 contre 60 000 en 2009.

Malgré des résultats limités pour le test PSA, les auteurs de cette étude reconnaissent qu’une « évolution des pratiques visant à limiter le surdiagnostic et le surtraitement semble amorcée ».

D’autant que les décès ont aussi baissé d’environ 40 % avec 11 pour 100 000 en 2009 contre 18 pour 100 000 en 1990.

Le nombre de dépistages par test PSA encore trop élevé

Pour autant, à en croire cette étude, les « fréquences annuelles de dosage du PSA restent encore élevées en France », surtout chez les hommes très âgés. 46 % des 80 à 84 ans ont été dépistés par test PSA en 2014.

L’Assurance maladie et la Haute autorité de santé avaient déjà mis en garde les Français contre ce test pratiqué par dosage sanguin du PSA dont le bénéfice n’était pas démontré « en terme de réduction de mortalité globale ».

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes :

• Au début des années 1990, on relevait 20 000 nouveaux cas.
• Le cancer a fait un bond en 2005 avec 64 000 nouveaux cas.
• Pour arriver en 2011 avec 53 000 nouveaux cas détectés.

Une hausse que les autorités sanitaires attribuent au développement rapide des dosages de PSA et des biopsies qui ont induit des diagnostics intempestifs de cancer de la prostate, notamment chez des hommes très âgés.

Or il faut savoir que le cancer peut mettre une dizaine d’années pour se développer, ce qui signifie que ces hommes ont été opérés alors qu’ils n’auraient probablement pas eu de symptômes de leur vivant.

→ En France en 2013, 10 à 20 % des cancers de la prostate étaient détectés à un stade précoce et surtraité. 3 000 à 5 000 hommes étaient alors traités par chirurgie ou radiothérapie, dont les effets secondaires incluent incontinence et impuissance.

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Top 10 des régimes les plus populaires

Les régimes

En fonction de ses besoins, un régime peut être plus approprié que les autres. Difficile de faire un choix tant les offres sont nombreuses. Voici notre top 10 des régimes les plus appréciés.

Le régime alcalin, pour réduire l’acidité dans le sang

Ce régime limite les aliments acidifiants qui, lorsqu’ils sont digérés, augmentent l’acidité dans le sang. Il s’agit donc de rééquilibrer l’organisme.

Il privilégie les produits bruts et de saison, les légumes verts et les fruits.

→ Consommez 2/3 d’aliments alcalinisants, à l’image des légumes verts, contre 1/3 d’aliments acidifiants comme la viande et les fromages.

La chrononutrition, manger sans restriction mais pas à n’importe quelle heure

Ce régime n’est pas restrictif, le plus important étant de respecter les rythmes biologiques de l’organisme. Il s’agit donc de se nourrir à des heures régulières.

→ Mangez gras au petit-déjeuner, dense au déjeuner, sucré au goûter et léger au dîner si vous voulez éviter le stockage.

Sachez que le chocolat est autorisé tous les jours, avant 17 h.

Le régime détox, une cure plus qu’un régime pour purifier l’organisme

Cette cure d’environ une semaine va purifier l’organisme et éliminer les toxines accumulées.

→ 3 jours de monodiète, avec des fruits en illimité, beaucoup d’eau et de tisanes. Réintroduisez ensuite progressivement les légumes cuits pour enfin terminer les deux derniers jours avec les protéines incluant viandes, poissons et œufs.

Le régime Dukan mise tout sur les protéines

Ce régime est hyperprotéïné et hypocalorique puisqu’il laisse les lipides et les glucides de côté. De cette manière, le corps va directement puiser dans les réserves de graisse pour faire fonctionner les muscles. Ces mêmes réserves vont alors fondre et libérer des acides gras dans le sang. Un mécanisme qui fera davantage travailler le foie et les reins.

→ Il est très strict sur les aliments autorisés, mais qui peuvent néanmoins être consommés en quantité illimitée.

La première phase d’attaque d’une semaine enregistre souvent une importante et très rapide perte de poids d’environ 5 kg.

Le régime fodmaps, pour ceux qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable

Les fodmaps sont des sucres peu digestes qui sont naturellement présents dans certains légumes, céréales et légumineuses, fruits, champignons, produits laitiers et autres produits dits « allégés en sucres ». Fermentés dans le colon, ils peuvent faire gonfler le ventre et ainsi entraîner une douleur après chaque repas.

→ Privilégiez les bananes, raisins, pamplemousses, kiwis, mandarines, oranges, fruits de la passion, ananas, mandarines et tomates.

Le régime groupe sanguin, à chacun son assiette

Nous développons certains anticorps en fonction de la composition chimique propre à notre groupe sanguin. Ce qui signifie entre autres que les mêmes aliments ne font pas maigrir tout le monde.

→ Les groupes O doivent privilégier la viande, les légumes, en évitant les laitages et les féculents.

→ Les groupes B doivent consommer des laitages, des légumes verts, de la viande, des œufs, mais laisseront de côté tout ce qui poulet, maïs, arachides et lentilles.

→ Quant aux groupes A, ils devront privilégier le régime végétarien, à base de légumes, de fruits et de céréales, mais pas de viande, de bière, de produits laitiers, ni de haricots.

Les régimes méditerranéens ou Okinawa, pour prolonger son espérance de vie

Ces régimes copient l’alimentation des Crétois et des habitants de l’île d’Okinawa (Japon) qui ont le record du nombre de centenaires au monde.

→ Pour faire comme les Crétois, misez sur la consommation régulière néanmoins modérée de vin rouge, de thé, d’huile d’olive et de fruits et légumes riches en flavonoïdes, ces antioxydants bons pour le cœur.

→ Les habitants d’Okinawa préconisent quant à eux un régime semi-végétarien, à base de légumes, d’algues, de céréales complètes ou légumineuses, de fruits, d’aliments riches en calcium, de poissons, de fruits de mer, de noix et de graines riches en oméga 3.

La méthode Montignac, sans sucre

Selon Michel Montignac, la consommation de mauvais glucides entraînerait un pic d’insuline et donc davantage de graisses pour l’organisme, induisant ainsi une prise de poids.

Son régime, dit à « index glycémique bas » met donc en avant les aliments qui agissent le moins possible sur le taux de sucre dans le sang.

→ Faites la part belle aux légumes et légumineuses comme les pois chiches et les lentilles, et certaines viandes. Évitez tout de même les carottes cuites et les pommes de terre.

Le régime Seignalet, retour à l’ancestral pour prévenir de nombreuses maladies

Le Dr Jean Seignalet conseille le retour à une nutrition de type ancestrale qui préviendrait un grand nombre de maladies, notamment inflammatoires.

→ Privilégiez les aliments biologiques, végétaux et les huiles vierges comme le colza, l’olive ou la noisette. Évitez les légumes cuits à haute température, le blé (gluten) et les produits laitiers.

Le régime paléo, pour perdre jusqu’à 1 kg de graisse par semaine

→ Faites comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, mangez des viandes maigres, des volailles, des poissons, des fruits de mer, des fruits et légumes pauvres en amidon, et toutes sortes de graines comme le tournesol et les amandes.

→ En revanche, évitez les légumineuses, les légumes riches en amidon à l’image de pomme de terre, les viandes grasses, le sucre, le sel, les boissons gazeuses et tous les plats transformés.

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Le pain violet, une bonne alternative au pain blanc

Le pain violet, une alternative au pain blanc.

Ce super-aliment nous vient tout droit de Singapour. Le « Purple bread » ou pain violet, riche en fibres et en protéines, serait plus facilement assimilé et digéré que le pain blanc.

Pour rappel, le pain blanc, riche en glucides et réalisé avec des farines raffinées, a mauvaise réputation. Son index glycémique est élevé, et il est moins riche en fibres et minéraux que d’autres aliments.

Le professeur Zhou Weibiao, directeur du Food Science and Technology Programme de l’université de Singapour a donc voulu changer la formule sans pour autant perdre l’aspect moelleux du pain.
Et c’est ainsi que les anthocyanines entrent en scène. Ces composants sont naturellement présents dans certains fruits et légumes (myrtilles, airelles, aubergines, mûres). Ils leur confèrent leur couleur bleue violette et servent d’antioxydants naturels. Ce fort pouvoir colorant et des propriétés (solubles dans l’eau, absence de toxicité) leur permettent notamment de remplacer les colorants synthétiques utilisés dans l’agroalimentaire.
Sans oublier leurs bienfaits pour la santé déjà démontrés scientifiquement. L’European Food Information Council (EFIC) rappelle qu’ils appartiennent à la famille des flavonoïdes, dont les propriétés antioxydantes, antiinflammatoires, antivirales et antihistaminiques sont bien connues.

L’EFIC ajoute même que les anthocyanines joueraient un rôle dans la prévention de certains cancers et des maladies cardiovasculaires.

Parmi les bienfaits du pain violet :

→ Il ralentirait la digestion de 20 % par rapport au pain blanc, en raison d’une réaction chimique entre les enzymes du riz noir et l’amidon du pain.
L’énergie est donc plus étalée dans le temps avec un index glycémique moins élevé. Ce qui induit une sensation de satiété plus longue.

A noter que 80 % des propriétés antioxydantes de ce composé sont conservées à une cuisson du pain à 200 °C.

Le pain violet n’est pas encore disponible dans le commerce ni en ligne, et sera bien entendu plus cher qu’un pain classique.

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Toxicité et pesticides : les vins de Bordeaux sous le feu des projecteurs

Pesticides et vin

La filière viticole girondine est pointée du doigt. Associations et riverains dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

En quelques chiffres :

• La France est le second plus gros consommateur européen de pesticides après l’Espagne.
• La Gironde est le plus grand département viticole en France.
• En France, la viticulture ne représente que 3 % de la surface agricole, mais consomme tout de même 20 % des pesticides.

L’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM), dans une étude menée en 2013, a conclu « qu’il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte » et que « les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant ».

Pour sauver la face, le Comité interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) assure que « ça fait plus de 20 ans que nous réfléchissons à diminuer les traitements ».

La filière viticole se targue même de s’être fixée des objectifs pour 2020 : – 20 % de gaz à effet de serre, d’économie d’énergie, de création d’énergies renouvelables et d’économie d’eau.
En revanche pour la diminution des pesticides, la filière espère que l’Institut national de Recherche agronomique (INRA) va rapidement mettre au point de nouveaux ceps résistants aux maladies de la vigne et qui induiraient alors un traitement aux pesticides drastiquement moindre.

Du bio autour des écoles ?

« Si on pouvait ne pas en utiliser on s’en passerait », souffle le président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, Laurent Gapenne. « On travaille sur les ceps résistants mais aussi sur du matériel de pulvérisation confiné », qui éviterait la trop grande dispersion dans l’atmosphère, « la construction de haies naturelles près des habitations et une meilleure communication des viticulteurs pour informer les riverains des périodes de traitement ».
Il existe désormais des collectifs qui exigent que certains lieux qui accueillent des personnes sensibles ne soient bordés que par de la vigne bio. En ce sens, le préfet de Gironde a reçu une pétition de plus de 84 000 signatures.
« Entourer de vignes en bio, les 132 écoles recensées par la préfecture est un principe de précaution, il faut protéger les enfants qui sont les plus vulnérables », a estimé la porteuse de la pétition, Marie-Lys Bibeyran, dont le frère, ouvrier viticole, est décédé en 2009 d’un cancer rare pour lequel la justice doit se prononcer pour déterminer si la maladie contractée est ou non assimilable à une des pathologies reconnues comme professionnelles, comme cela a déjà été le cas pour d’autres agriculteurs.
Son association, Info Médoc pesticides, prône « le zéro phyto dans la viticulture ». Membre d’un collectif comprenant notamment la Confédération paysanne, les Amis de la terre ou Générations futures, association, a récemment révélé la présence de résidus de pesticides dans des échantillons de poussières d’habitations situées proches de vignes.

Des riverains très inquiets

Thomas Azouz, Parisien installé depuis près de 10 ans à Pauillac, terroir des Premiers grands crus classés bordelais, fait partie de ces riverains inquiets.
« Nous sommes voisins de Mouton-Rothschild, Lafite-Rothschild et Clerc-Milon. Je suis tombé de haut quand j’ai appris que 40 pesticides ont été trouvés dans les mèches de cheveux d’enfants vivant près de vignes en Gironde. J’ai deux enfants de trois et cinq ans et je ne suis pas rassuré quand les châteaux qui m’entourent désherbent encore chimiquement. C’est assez anxiogène. Surtout lorsque le ministre de l’Agriculture dit à la télévision que c’est une +bombe à retardement+ », dit ce père de famille désorienté qui « se pose la question de déménager ».

L’étude « Pesticides et santé, un dossier accablant », ne va pas le rassurer. Répertoriant de nombreuses études menées à travers le monde, les auteurs rappellent que « si les agriculteurs sont en première ligne ils ne sont pas les seuls à développer des pathologies liées aux pesticides ». Visiblement, « des études montrent une présomption forte de lien avec les pesticides » pour la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate, le lymphome non Hodgkinien chez l’adulte et les tumeurs cérébrales, les malformations congénitales et les leucémies chez les enfants.
Aux yeux des responsables de l’interprofession, et selon le directeur communication du CIVB, Christophe Château, « faire du vin sans traiter la vigne on ne sait pas faire. Notre but c’est que les viticulteurs utilisent le moins de produits possibles pour réduire l’impact que les traitements pourraient avoir sur l’environnement et la santé ».
« Nous ne sommes pas en charge de l’homologation des produits, on ne peut qu’influer sur le respect des bonnes pratiques et si les conditions d’utilisation sont respectées il n’y a pas de danger sur la santé », se défend-il. Et d’affirmer que « le tout bio n’est pas la solution ».
« C’est notre pomme de discorde avec le CIVB », indique Anne-Lise Goujon, présidente du Syndicat des vignerons bio d’Aquitaine (SVBA), qui « soutient » l’idée de cultiver de manière biologique autour des écoles, qu’elle considère comme « un premier pas ».
Elle estime qu’ »il faut aider les viticulteurs à changer de pratique et je ne vois pas qui ne pourrait pas passer en bio. Cela demande certes plus d’attention, de temps, de main-d’œuvre car il faut plus observer, plus regarder la météo, être plus réactif. Mais plutôt que mettre de l’argent sur des produits phyto autant créer des emplois et rendre les gens moins malades », estime-t-elle.
En attendant, la période de traitement de la vigne reprendra en avril, la majeure partie se tenant durant la floraison de mi-mai à juin.
Et le gouvernement dans tout cela ? Il a dans son plan Ecophyto-II de réduction de 50% des pesticides prévu pour 2018, repoussé ses objectifs à 2025. Et ce alors que le ministère de l’Agriculture a constaté une hausse de l’achat de produits phytosanitaires (9,4% entre 2013 et 2014).