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Connaissez-vous la loi d’adaptation de la société au vieillissement ?

Loi d'adaptation de la société au vieillissement

La loi d’adaptation de la société au vieillissement, en place depuis janvier dernier, pourrait aider des milliers de personnes âgées, et pourtant 70 % des personnes interrogées lors d’une enquête menée par Cap Retraire ignoraient jusqu’à son entrée en vigueur.

1 215 personnes âgées, aidants (personnes qui assistent au quotidien un proche en perte d’autonomie) et professionnels du secteur médico-social ont été interrogés en ligne entre le 30 mai et le 12 juin 2016.

• 70 % ignorent que la loi est effective.
• Plus de 8 sondés sur 10 ne connaissent ni ses mesures phare, ni le portail internet d’information du gouvernement.

Pourtant, si on leur explique…

• 83 % d’entre eux pensent que certaines des mesures pourraient les aider.
• 78 % savent faire valoir leurs droits pour bénéficier de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA),
• Mais plus d’un Français sur deux (52 %) ne sait pas comment bénéficier d’aides à l’aménagement de l’habitat pour vieillir à domicile.
• 80 % des sondés ne savent pas comment bénéficier de l’« aide au répit » de 500 euros par an destinée aux aidants.
• La création d’un statut d’aidant fait 81 % d’heureux.
• Le développement des résidences-autonomie est quant à lui apprécié par 71 % des personnes interrogées.
• En revanche, 42 % d’entre eux attendent davantage de soutien financier que la simple revalorisation de l’APA pour les personnes résidant à domicile promise par la loi.

Parmi les autres mesures souhaitées

• 38 % aimeraient une revalorisation de l’APA en maison de retraite.
• 29 % un développement des habitats alternatifs (colocation intergénérationnelle ou grand âge).
• 13 % une assurance prévoyance autonomie obligatoire.

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Sclérose en plaques : un anticorps pour stopper la progression de la maladie

Sclerose en plaque

Les chercheurs de l’Inserm ont mis au point un nouvel anticorps capable de réduire la progression de la sclérose en plaques. Une importante découverte pour cette maladie auto-immune neurologique qui ne connaît à l’heure actuelle aucun traitement pour empêcher sa progression.

Lorsque l’on est atteint d’une maladie auto-immune, les cellules de notre système immunitaire attaquent l’organisme au lieu de le protéger des agressions extérieures.

En cas de sclérose en plaques (SEP), les lymphocytes affectent le système nerveux central, par la détérioration de la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements des neurones (axones). Les lésions provoquées conduisent selon l’Inserm, à des « perturbations motrices, sensitives et cognitives pouvant aller jusqu’à un handicap irréversible ».

Si les traitements existants freinent les symptômes et améliorent la qualité de vie des patients, aucun n’était capable, jusqu’à présent, de bloquer la progression de la maladie.

Le professeur Denis Vivien et son équipe de chercheurs de l’Inserm ont trouvé le moyen, via un anticorps, de bloquer – sur des souris – le passage des lymphocytes vers le système nerveux ou la moelle osseuse, réduisant ainsi la détérioration de la gaine de myéline.

D’après les chercheurs, « après une injection intraveineuse du Glunomab, la progression des troubles moteurs (paralysie partielle ou totale des membres), évaluée par un score clinique, est bloquée. Chez ces souris traitées, cet effet est associé à une diminution de l’infiltration des lymphocytes dans le tissu nerveux, et à une démyélinisation réduite ».

Dans la majorité des cas, la sclérose en plaques se manifeste vers 30 ans par des poussées qui ont tendance à disparaître puis réapparaître quelques semaines plus tard. 80 000 personnes en France sont aujourd’hui concernées, avec 2 000 nouveaux cas chaque année.

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Apnées du sommeil : un dépistage innovant

Un appareil pour détecter l'apnée du sommeil

Des chercheurs du CNRS viennent de développer un prototype innovant pour mieux détecter les apnées du sommeil. Ces interruptions inconscientes de respiration seront désormais contrôlées par un dispositif dépourvu de tout appareillage.

Deux millions de français sont concernés par le syndrome d’apnées du sommeil. Cette pathologie, qui se traduit par un rétrécissement – voire une fermeture complète – du pharynx, lié à un relâchement musculaire, peut se réitérer plusieurs centaines de fois dans la nuit.

Des problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle, une baisse des capacités cognitives et des difficultés à se concentrer peuvent en être des conséquences directes.
Les chercheurs de l’Institut universitaire de technologie de Toulon, soucieux de ne pas négliger ce syndrome, ont donc breveté un appareil moins contraignant que ses prédécesseurs. Ce dernier a déjà montré une efficacité de dépistage équivalente aux outils classiques.

Un appareil efficace et moins contraignant

L’innovation, qui a pour objectif de diagnostiquer ces apnées, repose sur le principe de Doppler. Cette technique, par un système d’ondes, recherche les éventuelles perturbations dans le rythme de circulation des flux ; sanguins en imagerie médicale ou respiratoires en l’occurrence.

L’appareil se compose d’un émetteur à ultrasons installé au-dessus du lit du patient et d’un arceau comprenant trois récepteurs répartis de telle sorte que la respiration soit détectée quelle que soit l’orientation de la tête. Le patient est ainsi totalement libéré du matériel.

Sa seule contrainte est de dormir sous l’arceau. C’est par « l’illumination » de la tête du patient avec une onde acoustique émise par l‘émetteur, puis par l’analyse de l’onde réfléchie, que d’éventuels dysfonctionnements peuvent être décelés.

L’appareil se décline d’ores-et-déjà en un second prototype miniature transportable, prêt fin juin 2016 et qui fera l’objet dès la rentrée prochaine de tests cliniques afin d’obtenir le marquage CE.

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Cancer du sein : le flair des chiens, nouveau dépistage ?

Le flair du chien pour dépister le cancer du sein

L’entreprise d’expertise cynophile ITDC met en place le projet Kdog pour dépister le cancer du sein le plus tôt possible grâce à l’odorat des chiens. Un projet qui coûterait bien moins cher que les examens cliniques actuels.

« Un chien peut emmagasiner un catalogue d’odeurs presque infini ! » Seraient-ils donc capables de reconnaître l’odeur du cancer du sein ? C’est en tout cas le pari et le projet de Jacky Experton – pionnier des techniques cynophiles et fondateur de l’International Training Dog Center (ITDC) – porté par l’Institut Curie.

Thor et Nykios, deux chiens de berger malinois, feront donc leur rentrée des classes à Magnac-Laval (Haute-Vienne) en septembre prochain, sous la férule de Jacky Experton, qui a notamment dressé les premiers chiens détecteurs de stupéfiants et d’explosifs de l’armée de l’air.

L’apprentissage se déroulera en trois phases sur 6 à 9 mois selon le rythme des progrès des chiens :

– Lors d’une première phase, les chiens seront exposés à deux types de prélèvements odorants. Le premier sera dressé sur des tissus imprégnés de la transpiration des patientes, son acolyte directement sur des prélèvements de tumeurs. Chaque session sera filmée et c’est Jacky Experton qui décodera pour l’Institut Curie le comportement des chiens face au stimulus odorant.

– Puis les chiens intervertiront leur rôle. Cette seconde phase confirmera la présence des mêmes composés volatiles du cancer du sein dans la sueur ou les tumeurs, en quantité différente mais toujours détectable par l’odorat du chien.

– Enfin, les tests « en aveugle ». L’Institut Curie enverra à Jacky Experton et ses chiens des tissus tests numérotés sans mentionner l’état des personnes (malades ou non). L’expert nous explique que « le croisement des données permettra de dire si le chien a marqué les bons prélèvements ou pas ».

Si cette découverte est avérée, les bénéfices seront immenses. Pour cause, le flair des chiens est par nature non invasif, extrêmement mobile, très peu coûteux. Il constituerait une solution de dépistage idéale, notamment dans une perspective humanitaire.

Si les résultats de l’apprentissage sont positifs, l’institut Curie, qui a levé 100.000 euros par le biais du mécénat, entamera un essai clinique sur davantage de patients.

Le saviez-vous ? Une étude pilote autrichienne de 2012 avait déjà montré que les chiens étaient capables de détecter le cancer du poumon en respirant 120 échantillons d’haleine avec 70 % de réussite.

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Maladie de Lyme : annonce d’un plan d’action national

Maladie de Lyme

Chaque année, environ 27 000 personnes sont touchées par la maladie de Lyme, due à la borréliose, une bactérie transportée par les tiques qui la transmettent à l’homme en le mordant. Un plan d’action national vient d’être annoncé par le ministère de la santé.

Ce plan aura pour but de « renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l’ensemble des parties prenantes dans ce combat ».

Il répond notamment aux inquiétudes exprimées par les associations de patients qui dénoncent entre autres le manque de fiabilité des tests de diagnostic.

250 dépôts de plaintes

250 patients s’apprêtent à déposer plainte sous forme d’action groupée contre des laboratoires pharmaceutiques auxquels ils reprochent la commercialisation de tests de dépistage dont le diagnostic n’est pas fiable.

Basés sur un prélèvement sanguin, les tests visés type «Elisa » sont produits par une demi-douzaine de laboratoires, notamment BioMérieux et Diasorin.
Ils résultent d’un consensus de soins établi par les autorités sanitaires en 2006, sur la base de directives américaines valables pour des souches américaines transmises par les tiques.

« Des conséquences neurologiques graves »

Marie-Claude Perrin, présidente de LSF et elle-même atteinte de la maladie, explique que « plus Lyme est détectée tôt, plus ses effets sont jugulés. En revanche, si on laisse la maladie évoluer, les pathologies peuvent être particulièrement invalidantes ».

Avant d’ajouter que « quand on n’a pas la chance d’être correctement diagnostiqué, ce sont des années d’errance médicale, cela peut être aussi un naufrage économique quand on travaille dans le privé et que l’on est contraint d’arrêter son activité professionnelle ».

Détectée trop tardivement, la maladie de Lyme pour laquelle il n’existe aucun vaccin peut avoir des conséquences neurologiques graves pour les malades.

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Plus on est fatigués, moins le café n’a d’effet

Homme qui est en train de boire du café pour lutter contre la fatigue.

Le café ne serait finalement pas la solution à tous nos coups de fatigue. Pour cause, la caféine n’agirait plus après 3 nuits de 5 heures. C’est en tout cas ce qu’affirme une récente étude américaine.

Pour beaucoup, le café est l’allié incontournable des matins difficiles, et pas seulement. Pour autant, cette étude, publiée dans le journal de l’American Academy of Sleep Medicine, pourrait bien désacraliser le « petit noir ».

Les chercheurs ont suivi 48 personnes en bonne santé, les invitant à dormir 5 heures par nuit pendant 5 jours. Certains ont bu du café pendant la journée tandis que d’autres ont reçu un placebo.

Si durant les deux premiers jours, la caféine a significativement amélioré toutes les fonctions cognitives, les trois derniers jours ont quant à eux enregistré un déficit de sommeil.

→ Il suffirait de 3 courtes nuits pour inhiber les effets énergisants de 200mg de caféine.

Recommandation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) : La consommation quotidienne de caféine ne doit pas dépasser les 400 milligrammes pour un adulte. 400mg = 4 expressos.

Le saviez-vous ? En France, le café est la boisson la plus consommée, derrière l’eau. Les Français en boivent en moyenne une tasse et demie quotidiennement, soit 5,8 kg par an. Le pays est d’ailleurs au 8e rang mondial en terme de consommation de café (la Finlande est N°1).

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Tiers payant étendu pour tous : késako ?

Tiers payant

Avec la mise en place du tiers payant pour tous, les femmes enceintes et les patients atteints d’une affection de longue durée (ALD) n’ont désormais plus à avancer les frais médicaux.

Quels sont les changements pour les 15 millions de personnes concernées ? Quand pourra y prétendre le reste de la population ? Dans quelles limites ?

Qu’est-ce que le tiers payant ?

C’est lorsque l’on n’a plus à avancer les frais d’une consultation. Exemple : une visite chez le médecin généraliste coûte au patient 23 euros. 15,10 euros sont alors remboursés par la sécurité sociale, et 6,90 euros par la mutuelle. Il reste simplement une participation forfaitaire de 1 euro à sa charge.
Le tiers payant assure quant à lui la rémunération directe du médecin par l’Assurance maladie et les complémentaires santé. A terme, la participation forfaitaire sera, elle, prélevée directement sur le compte bancaire du patient ou payée en ligne.

Où s’applique-t-il ?

Il s’applique déjà dans les pharmacies, les laboratoires de biologie, à l’hôpital, mais aussi dans les cabinets libéraux aux bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et, depuis juillet 2015, à ceux de l’ACS (aide à l’acquisition d’une complémentaire santé).

Des changements concrets ?

Les professionnels de santé appliqueront le tiers payant aux personnes prises en charge à 100 % par l’Assurance maladie : les femmes enceintes (pour les examens obligatoires et tous les soins à partir du 6e mois de grossesse) et les personnes souffrant d’ALD (diabète, AVC invalidant, insuffisance cardiaque, etc.), seulement pour les soins liés à leur pathologie chronique. Fin décembre, le dispositif deviendra un « droit ».
Les futures mamans seront exemptées de la participation forfaitaire à partir du 1er jour du 6e mois de grossesse et jusqu’à 12 jours après l’accouchement. En revanche les patients en ALD devront toujours s’en acquitter, pour l’heure par courrier ou par déduction de la somme due sur d’autres remboursements de la Sécu.

Pourquoi le gouvernement cible-t-il ces patients ?

Selon le ministère de la santé, au cours d’une grossesse, une femme avance environ 640 euros de frais, et à 1 100 euros par an pour une personne diabétique en ALD.
En outre, la prise en charge à 100 % rend l’opération plus facile pour les médecins, qui n’ont pas à solliciter les centaines de complémentaires existantes.
Ils ont d’ailleurs déjà largement recours au tiers payant pour ce type de patients. Ainsi, au premier trimestre 2016, les généralistes l’ont pratiqué dans 66 % des cas pour les ALD, 56 % pour les femmes enceintes, (76 % et 39 % respectivement chez les spécialistes).

Qu’en est-il des dépassements d’honoraires ?

Les patients devront toujours s’en acquitter, à moins que leur mutuelle n’en rembourse une partie, sur laquelle le médecin accepterait de pratiquer le tiers payant.

Quand est-ce que le reste de la population en profitera ?

Dès janvier 2017, lors d’une nouvelle étape transitoire.

En novembre, les patients pourront exiger le tiers payant, mais uniquement pour la partie remboursée par la Sécu, le conseil constitutionnel l’ayant rendu facultatif pour la partie complémentaire.

A noter qu’aucune sanction n’est prévue en cas de non respect de la loi.

Le ministère de la Santé table sur une adhésion progressive des médecins, aujourd’hui très réticents, grâce au dispositif «simple » que promettent la Sécu et les complémentaires santé.

Mais alors, pourquoi les syndicats de médecins libéraux s’opposent-ils à la mesure ?

Ils redoutent toujours de nouvelles contraintes administratives malgré les garanties proposées, et notamment le paiement de pénalités par l’Assurance maladie en cas de retard – de 1 euro au-delà de sept jours, selon un projet de décret.

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Yoga : reconnu dans les hôpitaux français

Le yoga dans les hopitaux

Pratiqué de manière régulière, le yoga fait ses preuves auprès des patients cancéreux et qui souffrent de douleurs chroniques dans les hôpitaux et CHU de France. Voici quelques initiatives lancées.

• Depuis 2012, l’AP-HP utilise acupuncture, hypnose, ostéopathie, massages et qi gong (gymnastique chinoise) pour compléter la prise en charge.

• Hôpital Saint-Louis à Paris. Depuis cinq ans, les patientes atteintes d’un cancer du sein bénéficient de séances de yoga gratuites. Elles semblent mieux supporter les effets secondaires des traitements ainsi que la maladie puisqu’elles se réapproprient leur corps.

• Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe). Les patients qui souffrent de maux de dos chroniques bénéficient de séances de yoga, mais pas uniquement. Il s’agit d’un programme plus vaste (rééducation, Pilates…) de plusieurs semaines, le but étant que les patients puissent à nouveau bouger normalement dans la mesure du possible. De même qu’avec ces pratiques, ils apprennent à gérer la douleur.

• L’hôpital d’Eaubonne (Val-d’Oise) a été le tout premier à mettre en place la consultation de yogathérapie en juin 2012. Là-bas, le yoga est considéré comme un traitement à part entière. Les postures sont bien entendu adaptées à chaque pathologie. À l’origine de ce projet, la docteure Jocelyne Borel-Kuhner, médecin urgentiste spécialiste de la douleur et alpiniste.

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Grossesse : 73 % des futurs parents redoutent d’avoir un bébé ingrat

Grossesse

La plateforme d’e-learning parental, Parole de Mamans Academy, a réalisé un sondage auprès des futurs parents en France. Ils redoutent plus d’avoir un enfant au physique ingrat qu’un bébé malformé. L’accouchement est d’ailleurs craint par 67 % des femmes, contre 29 % seulement par les hommes.

Une étude révèle que la plus grande crainte des futurs parents n’est pas que leur enfant ne soit pas intelligent (31 %), ou qu’il n’aime pas ses parents (36 %), ou encore qu’il souffre de malformation (65 %), mais qu’il ait un physique ingrat. C’est ce que déclarent plus de 73 % des personnes sondées.

En dernières positions arrivent la crainte de ne pas aimer son bébé pour 12 % des sondés ou d’une ressemblance avec les parents (29 %).

L’accouchement : une crainte féminine

Pour 71 % des futurs papas, l’accouchement n’est nullement effrayant. En revanche, 67 % des futures mamans ont peur d’accoucher, craignant d’éventuelles complications.

Méthodologie : L’enquête a été réalisée à partir des réponses de 412 futurs parents représentatifs de la population nationale Française, âgés de 18 ans et plus, entre le 20 et 23 mai 2016. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire Parole de Mamans.

Profils : 78 % de femmes et 22 % d’hommes. Tranches d’âge : 18-25 ans (37 %), 26-34 ans (47 %) 35 ans et + (16 %).

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Les Français se jugent joyeux à 77 %

Des français joyeux

Selon un sondage RCF/CSA sur « Les Français et la joie », ils seraient 77 % à s’estimer joyeux. D’ailleurs, 52 % d’entre eux pensent même que la joie est en premier lieu un synonyme du bonheur. Pour 75 % des Français, les médias devraient même consacrer plus de place à l’actualité joyeuse et positive.

L’acteur Omar Sy est la personnalité qui incarne le plus la joie, devant Jean Dujardin et le Dalaï-Lama.

Pour la plupart des Français (68 %), la joie est un sentiment assez commun auquel l’on peut accéder au quotidien, et qui se partage avec d’autres (54 %). La joie serait ressentie davantage dans la durée par les plus de 65 ans.

Globalement, les Français se sentent joyeux (77 %), mais pensent le contraire pour les autres. Dans le détail, si les Normands et les Franciliens (93 % et 84 %) estiment être les plus joyeux, ils ressentent l’inverse pour les autres à 84 %.

La famille : première source de joie en France

Les joies de la vie de famille sont bien réelles puisque 40 % des Français la placent en tête des sources de joie. 72 % y vivent le plus de moments heureux entourés des leurs, y compris avec les enfants au quotidien.

En deuxième place, la vie sociale réjouit 39 % des Français. Un chiffre qui grimpe dès lors qu’on est divorcé (52 %), célibataire (48 %), retraité (53 %) ou qu’on habite en Ile-de-France (47 %).

Aussi, pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans, la vie amoureuse supplante la vie familiale. 32 % la voient comme leur source de joie première. En revanche, la vie de famille est perçue plus satisfaisante (24 %) que leur vie sociale (20 %). Pour 38 % des Français, tout âge confondu, se sentir aimé ne figure qu’en troisième position de moments vécus heureux. Chez les concubins ou pacsés, le chiffre monte à 56 %.

Le sondage révèle que vie professionnelle et joie ne cohabitent pas. Seuls 13 % des sondés déclarent y connaître des moments de joie. La majorité d’entre eux sont des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (31 %). 21 % exercent comme cadres.

75 % des Français déçus par les médias

Les Français aimeraient écouter, regarder et lire des nouvelles positives. Pour 75 % d’entre eux, la place accordée à des nouvelles joyeuses dans les médias est tout à fait insatisfaisante. Par exemple, vivre un événement sportif en direct fait partie des sources de joie.
Méthodologie : cette étude a été réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 2 003 Français âgés de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, CSP de l’individu après stratification par région et catégorie d’agglomération.