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Comment se prémunir contre les tiques et les problèmes dus à leurs morsures

Tiques

Quand il fait chaud, la tentation de profiter d’activités en pleine nature et de porter des vêtements légers se fait sentir. Pour se préserver de la tique, cet acarien camouflé dans les herbes hautes et les jardins, voici les principaux gestes à adopter.

Se couvrir bras et jambes

Avant toute sortie au vert, en balade ou en randonnée, il faut protéger ses bras et ses jambes en portant des vêtements longs et fermés et veiller à fixer le bas de pantalon dans les chaussettes. Postée sur des herbes hautes, la tique sévit aussi bien dans les sous-bois humides et prairies que dans les parcs urbains ou les gazons près des piscines. Sa présence est maximale au début du printemps et de l’automne. En revanche, la tique est absente en altitude, au dessus de 1 500 mètres.

Si la sieste à même le sol est tentante, mieux vaut y réfléchir à deux fois, car l’ensemble du corps est exposé à d’éventuelles piqûres. Prévoir une nappe de pique nique ou une serviette ne protège pas à 100%, mais réduit le risque. En pleine marche, mieux vaut suivre le centre des chemins.

Un autre moyen de se préserver de l’animal est d’appliquer des répulsifs contre les insectes sur la peau ou sur les vêtements en respectant les contre-indications.

Enfin, en revenant d’une promenade en forêt, la piqûre de tique étant indolore, il est conseillé de s’inspecter minutieusement en passant en revue les aisselles, les plis, le cuir chevelu, le nombril, des recoins que la bête affectionne particulièrement.

En cas de morsure, retirer la tique avec minutie

Si jamais vous avez été piqué par une tique, il faut agir vite. A l’aide d’une pince à épiler ou d’un tire-tiques, disponible en pharmacie, le bon geste consiste à saisir la bête au plus près de la peau et de la tirer en la faisant pivoter dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour éviter qu’une partie de l’animal ne reste accrochée.

Il est déconseillé d’appliquer tout produit (éther, alcool, etc.) qui risquerait de faire régurgiter la tique et ainsi d’accroître les risques d’infection liée à la borréliose, la bactérie transportée par les tiques.

Mais même si vous avez réussi à vous débarrasser de la tique, il faudra surveiller la zone mordue pendant un mois environ et consulter un médecin pour effectuer une vérification.

Détecter l’érythème migrant

La manifestation la plus caractéristique et la plus fréquente de la maladie de Lyme se repère par ce qu’on appelle un érythème migrant. Il est très facilement reconnaissable avec sa forme de cocarde, rouge vif d’au moins 3 à 5 centimètres de diamètre qui blanchit en son centre. Elle apparaît dans les jours et les semaines suivant la piqûre et évolue sur un mode centrifuge. Cette éruption cutanée provoque en général ni douleur ni démangeaisons. Ce premier stade de la maladie de Lyme (fièvre, grande fatigue, courbatures, maux de tête) se traite avec des antibiotiques et se guérit si l’intervention est immédiate.

27.000 personnes seraient touchées chaque année par cette maladie en France. Le ministère de la Santé a annoncé mercredi 29 juin qu’il allait saisir dans les prochains jours la Haute autorité de santé (HAS) pour qu’elle mette à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie.

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Les personnes rousses plus vulnérables face au cancer de la peau.

Cancer de la peau

Une étude parue mardi dans “Nature communications” rapporte qu’un gène porté par les roux accroît le risque de cancer de la peau.

La variante d’un gène portée par les personnes rousses, à la peau pâle parsemée de tâches de rousseur, pourrait accroître chez elles le risque de cancer de la peau, même sans exposition aux rayons du soleil. Ce risque est aussi mis en évidence chez les porteurs de la signature ADN dépourvus de ces traits physiques, ajoutent les auteurs, qui ont réalisé l’analyse génétique de plus de 400 tumeurs cancéreuses de la peau. Dans certains pays comme l’Irlande, un tiers de la population pourrait être concernée.

A l’origine du danger : le gène MC1R

Selon cette étude, les tumeurs des porteurs d’une variante du gène MC1R, variante que l’on retrouve chez les roux, contenaient 42% de mutations supplémentaires par rapport aux personnes sans cette caractéristique génétique — soit l’équivalent de 21 années d’exposition au soleil en plus. La plupart des mutations ne sont pas nocives. Mais plus elles sont nombreuses, plus le risque est grand qu’une cellule normale devienne cancéreuse.

« Cette étude est importante parce que ses conclusions concernent beaucoup de gens, les personnes qui portent au moins une copie dotée d’une variante du MC1R », souligne un des auteurs, David Adams, du Wellcome Trust Sanger Institute. L’étude met en évidence que les porteurs non roux sont aussi concernés. « Ces personnes devraient prendre des précautions particulières quand elles vont au soleil », ajoute le chercheur.

Ainsi, les porteurs de cette variante du MC1R semblent plus soumis aux processus de mutagénèse, liés par exemple à l’exposition aux UV, qui peuvent provoquer des cancers de la peau. M. Adams souligne cependant que ce risque accru pourrait bel et bien exister indépendamment de ces derniers.

Les roux davantage exposés

Les roux ont reçu de chacun de leurs parents une copie de la variante du MC1R. Les personnes qui ne l’ont reçue que d’un parent n’auront probablement pas les cheveux roux. En revanche, ils gardent cette particularité génétique, et donc le risque qui va avec. On sait depuis longtemps que les roux supportent moins le soleil et sont de ce fait plus exposés aux effets mutagènes des UV — impliquant un risque de cancer plus grand.
Ainsi les gens qui ont des roux dans leur famille, sans être forcément roux eux-mêmes, ont une plus grande chance de porter la variante du MC1R, et devraient faire tout autant attention, souligne l’équipe.

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Des protections solaires pour enfants misent en cause par l’UFC-Que choisir

Protection solaire pour enfants

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé mardi « de graves carences » en termes de protection aux UV dans plusieurs produits solaires pour enfants, après les avoir testés en laboratoire, et a décidé de porter plainte contre cinq fabricants.

Selon UFC-Que Choisir, un gouffre séparerait les emballages de leur contenu

« Je suis sûre que les produits mis sur le marché sont conformes à la règlementation », a au contraire estimé Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et réglementaires à la Febea, le syndicat professionnel du secteur cosmétique en France, interrogée par l’AFP.

Dans un communiqué, UFC-Que Choisir déclare qu' »au vu de la très faible protection aux UVA (rayons ultra-violets pouvant pénétrer les couches profondes de la peau, NDLR) constatée sur près d’un tiers des produits testés », l’association « dépose plainte (…) pour pratique commerciale trompeuse et tromperie » contre Clarins, Bioderma, Biosolis, Alga Maris et Lovéa pour des produits solaires aux indices élevés (50 et 50+).

« Alors que leurs emballages débordent de mentions rassurantes », les produits incriminés « n’offrent pas la protection minimale contre les UVA requise par les experts français et les autorités européennes », ajoute UFC-Que Choisir.

L’association exige par ailleurs que ces fabricants retirent « sans délai » leurs produits des rayons, menaçant à défaut de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les fabricants dénoncent des tests biaisés

Au total, UFC-Que Choisir a testé en laboratoire 17 produits de protection solaire 50 et 50+ destinés aux enfants et présentés sous forme de crèmes, sprays et laits solaires.

Toutefois selon Mme Dux, de la Febea, les tests d’UFC-Que Choisir sur les UVA ne sont pas forcément fiables car ils se sont basés sur des méthodes in vitro, « qui ne fonctionnent pas toujours très bien » par rapport aux tests in vivo.

Ensuite l’association a « fait une petite erreur de méthodologie », selon la représentante des fabricants.

Car si les produits solaires en Europe doivent contenir un niveau de protection aux UVB trois fois plus important que pour les UVA, la règlementation européenne considère qu’un facteur de protection solaire 50+ correspond à une protection UVB de 60, impliquant un UVA de 20, et pas nécessairement au-delà, a-t-elle expliqué.

Au sujet de la plainte déposée : « c’est complètement aberrant », a réagi Cédric Mourlon, PDG et fondateur du laboratoire belge Biosolis, interrogé par l’AFP. Ils « parlent de choses qu’ils ne connaissent pas (…) mes produits sont conformes, ils ont une mauvaise interprétation ».

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Yoga : reconnu dans les hôpitaux français

Le yoga dans les hopitaux

Pratiqué de manière régulière, le yoga fait ses preuves auprès des patients cancéreux et qui souffrent de douleurs chroniques dans les hôpitaux et CHU de France. Voici quelques initiatives lancées.

• Depuis 2012, l’AP-HP utilise acupuncture, hypnose, ostéopathie, massages et qi gong (gymnastique chinoise) pour compléter la prise en charge.

• Hôpital Saint-Louis à Paris. Depuis cinq ans, les patientes atteintes d’un cancer du sein bénéficient de séances de yoga gratuites. Elles semblent mieux supporter les effets secondaires des traitements ainsi que la maladie puisqu’elles se réapproprient leur corps.

• Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe). Les patients qui souffrent de maux de dos chroniques bénéficient de séances de yoga, mais pas uniquement. Il s’agit d’un programme plus vaste (rééducation, Pilates…) de plusieurs semaines, le but étant que les patients puissent à nouveau bouger normalement dans la mesure du possible. De même qu’avec ces pratiques, ils apprennent à gérer la douleur.

• L’hôpital d’Eaubonne (Val-d’Oise) a été le tout premier à mettre en place la consultation de yogathérapie en juin 2012. Là-bas, le yoga est considéré comme un traitement à part entière. Les postures sont bien entendu adaptées à chaque pathologie. À l’origine de ce projet, la docteure Jocelyne Borel-Kuhner, médecin urgentiste spécialiste de la douleur et alpiniste.

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Grossesse : 73 % des futurs parents redoutent d’avoir un bébé ingrat

Grossesse

La plateforme d’e-learning parental, Parole de Mamans Academy, a réalisé un sondage auprès des futurs parents en France. Ils redoutent plus d’avoir un enfant au physique ingrat qu’un bébé malformé. L’accouchement est d’ailleurs craint par 67 % des femmes, contre 29 % seulement par les hommes.

Une étude révèle que la plus grande crainte des futurs parents n’est pas que leur enfant ne soit pas intelligent (31 %), ou qu’il n’aime pas ses parents (36 %), ou encore qu’il souffre de malformation (65 %), mais qu’il ait un physique ingrat. C’est ce que déclarent plus de 73 % des personnes sondées.

En dernières positions arrivent la crainte de ne pas aimer son bébé pour 12 % des sondés ou d’une ressemblance avec les parents (29 %).

L’accouchement : une crainte féminine

Pour 71 % des futurs papas, l’accouchement n’est nullement effrayant. En revanche, 67 % des futures mamans ont peur d’accoucher, craignant d’éventuelles complications.

Méthodologie : L’enquête a été réalisée à partir des réponses de 412 futurs parents représentatifs de la population nationale Française, âgés de 18 ans et plus, entre le 20 et 23 mai 2016. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire Parole de Mamans.

Profils : 78 % de femmes et 22 % d’hommes. Tranches d’âge : 18-25 ans (37 %), 26-34 ans (47 %) 35 ans et + (16 %).

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Don du sang : le profil du donneur influence la survie du receveur

Donner son sang

Selon une étude canadienne publiée aux États-Unis, le sexe ou l’âge d’un donneur de sang influence la durée de vie du receveur.

Selon l’étude parue dans la revue médicale JAMA Internal Medicine, les personnes qui reçoivent une transfusion sanguine de donneurs de sexe féminin ou de jeunes, homme ou femme, ont moins de chances de survie. Les chercheurs ont analysé les résultats cliniques de 30.500 patients ayant reçu des transfusions de sang, en fonction de l’âge et du sexe des 80.755 donneurs. Elle a été effectuée à l’hôpital d’Ottawa entre octobre 2006 et décembre 2013. L’âge moyen des receveurs, suivis 2,3 ans en moyenne et 7,2 ans au maximum, était de 66,2 ans.

Ce rapport émet quelques doutes quant à l’efficacité des dons du sang, qui sont pourtant la procédure la plus courante dans les hôpitaux avec plus de cent millions d’unités collectées dans le monde annuellement, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

« Discrimination sanguine »

Les résultats de l’étude, relativement étonnants, suggèrent que si vous avez besoin d’une transfusion, les résultats cliniques pourraient être affectés par l’âge ou le sexe du donneur », explique le Dr Dean Fergusson, directeur du programme d’épidémiologie clinique à l’Hôpital d’Ottawa au Canada.

Les chercheurs en effet déterminé que les patients qui ont reçu du sang provenant d’une femme voyaient leur risque de mortalité, quelle qu’en soit la cause, accru de 8% par unité de sang reçu par rapport à ceux transfusés avec du sang donné par un homme. Ainsi, un patient à qui on a donné six unités de sang avait un risque de décéder de 36% un an plus tard si ce sang provenait entièrement d’une femme, comparativement à 27% s’il venait de donneurs hommes.

Les chercheurs ont constaté des résultats similaires chez les receveurs de sang donné par des jeunes de 17 à 20 ans. Le risque de décéder était alors 8% plus élevé par unité transfusée comparé à ceux dont le sang venait de donneur de 40 à 50 ans.

Une étude à confirmer

Le Dr Dean Fergusson souligne tout de même que leur étude est de nature observationnelle, ce qui signifie qu’il est difficile d’en tirer des conclusions définitives. Michaël Chassé, professeur adjoint de médecine à l’Université Laval au Québec, ajoute quant à lui : « Nous avons besoin de faire plus de recherche pour confirmer ces observations et tenter de trouver de possibles mécanismes biologiques. » Il émet l’hypothèse que certains composants dans le sang de jeunes donneurs et de femmes pourraient affecter le système immunitaire de ceux qui reçoivent ce sang.

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Movember : une moustache contre le cancer

Une moustache

Ne vous étonnez pas de retrouver vos fils de réseaux sociaux complètement envahis… de poils. Movember est de retour pour le mois de novembre. Et malgré la frivolité apparente du projet, la cause est sérieuse.


« Une moustache pour la vie d’un proche »

Le mouvement Movember (« movembre », mot-valise constitué de « moustache » et de « novembre ») utilise les poils du visage pour faire parler de la lutte contre le cancer de la prostate, le cancer des testicules et le suicide des hommes. Un outil important pour lever des fonds et ainsi contribuer au niveau international à la lutte.

Les règles de Movember sont simples :

→ Entamer le mois rasé de près et se laisser tranquillement pousser la moustache en encouragent ses proches à apporter leur soutien financier au projet. Barbes et boucs sont exclus, et le site web du mouvement ne demande qu’une chose aux participants : se conduire « en parfaits gentlemans ». Hommes et femmes ont la possibilité de se lancer des défis physiques ou d’organiser un événement : tout est bon pour « attirer l’attention et lever des fonds ».

Une campagne mondiale

Créé en Australie en 2003, le mouvement Movember a été initié pour éveiller les consciences aux problèmes de santé touchant spécifiquement les hommes. Devenu organisation caritative de plein droit en 2004, ce mouvement reverse depuis les fonds collectés à la Prostate Cancer Foundation australienne. En 2007, l’organisation s’est installée en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Là-bas, elle s’est associée avec les institutions de lutte contre le cancer de la prostate.

L’an dernier, la campagne internationale incluait également l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, Hong Kong, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, Singapour, l’Afrique du Sud, la Suède et la Suisse. Le mouvement a levé depuis son origine environ 486 millions d’euros qui ont permis de financer 1 200 projets de santé masculine dans le monde.

Owen Sharp, président de la Fondation Movember, explique qu’« en collaborant avec les hommes sur le terrain, et en comprenant ce qui fonctionne le mieux, la Fondation aide à accélérer le changement afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard ».

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Alzheimer : un traitement expérimental sans effet toxique prometteur

alzheimer

D’après les résultats d’un récent essai clinique, un traitement expérimental contre la maladie d’Alzheimer se révèlerait prometteur et sans effets toxiques.

Les laboratoires américains Merck ont développé une molécule appelée verubecestat, capable de réduire la présence de protéines toxiques beta-amyloïdes dans le cerveau en bloquant une enzyme appelée BACE1.

Dans la maladie d’Alzheimer – une dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement-, ces protéines s’agglutinent et forment ainsi des plaques, altérant le fonctionnement des neurones et affectant les capacités cognitives dont notamment la mémoire.

Pour l’heure, les traitements existants minimisent les symptômes de la maladie mais aucun n’arrête ou ralentit sa progression.

Cet essai a compté 32 participants souffrants de la maladie d’Alzheimer à des stades précoces et modérément avancés.

Sans effet toxique

Matthew Kennedy, du laboratoire de recherche de Merck dans le New Jersey, explique que contrairement aux autres molécules neutralisant l’enzyme BACE1 développées et testées précédemment, la verubecestat n’est pas toxique.

Elle n’a ainsi provoqué aucun effet secondaire hépatique et neurologique sévère.

Les chercheurs ont mesuré les effets de cette molécule et constaté qu’une ou plusieurs doses de verubecestat pouvaient réduire les niveaux nocifs de beta-amyloïde.

Publiée dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine, cette étude a ouvert la voie à deux essais cliniques plus étendus qui sont en cours avec près de 3 000 participants.
Si les résultats sont concluants, ce traitement pourrait être commercialisé d’ici deux à trois ans sous forme de comprimés.

Le saviez-vous ?

• Le nombre de personnes souffrant d’Alzheimer pourraient dépasser les 28 millions d’ici 2050 aux Etats-Unis lorsque toute la génération des baby-boomers aura plus de 80 ans.
• Plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité de la maladie d’Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 si aucun traitement efficace n’est découvert. (Chiffres de l’OMS)

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92 % de la planète respire trop de pollution (OMS)

Pollution

Selon un récent rapport de l’OMS, 92% des habitants de la planète vivent dans des lieux où l’air est très pollué (au-dessus des limites fixées par l’organisation).

« Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d’urgence », déclare le Dr Maria Neira, directrice du département Santé publique à l’OMS.

Elle précise même qu’“il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles”.

D’après l’analyse – menée en collaboration avec l’Université de Bath au Royaume-Uni – de données issues de 3 000 lieux dans le monde, des villes pour la majorité :

–> 92% de la population mondiale vit dans des endroits où la qualité de l’air n’est pas recommandable, d’après les limites sur la qualité de l’air ambiant pour les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (PM2.5), fixées par l’OMS.

Les limites établies par l’OMS pour ces particules sont une moyenne annuelle de 10 μg/m3 (microgrammes par mètre cube).

Les PM2.5 comprennent des polluants comme le sulfate, les nitrates et le carbone noir. Ils pénètrent profondément dans les poumons et dans le système cardiovasculaire, ce qui représente un risque grave pour la santé humaine.

Aucune région à l’abri

En Méditerranée orientale, dans l’Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, on enregistre des taux de pollution de l’air ambiant particulièrement élevés.

Les autres régions du monde ne sont pas mieux loties, avec moins 20% de leur population installée dans des lieux où la qualité de l’air correspond aux normes de l’OMS, à l’exception de celles des Amériques.

Les principales sources de pollution ?

« Les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles » selon le rapport.

« Les tempêtes de sable, en particulier dans les régions situées à proximité d’un désert, peuvent avoir une influence sur la qualité de l’air », ajoute l’OMS.

Ce rapport a pour but principal d’encourager les Etats à multiplier les efforts pour réduire la pollution de l’air intérieur et extérieur. D’autant qu’en septembre 2015, les dirigeants du monde ont pour objectif lié développement durable de réduire nettement d’ici à 2030 le nombre de décès et de maladies engendrés par la pollution de l’air.

En quelques chiffres :

• 3 000 000 de décès par an sont liés à la pollution de l’air extérieur.
• En 2012, 6,5 millions de décès (soit 11,6 % des décès dans le monde) étaient associés à la pollution de l’air extérieur et à la pollution de l’air intérieur.
• Parmi les décès dus à la pollution de l’air extérieur, 94 % sont engendrés par les maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer du poumon.
• Les pays à revenu faible ou intermédiaire enregistrent près de 90% de ces décès.
• Près de 2 décès sur 3 surviennent dans les régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental.

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Migraines : des bactéries dans l’organisme responsables des maux de tête

Femme qui a la migraine

Selon une récente étude américaine, les personnes migraineuses auraient davantage de bactéries dans la bouche, la gorge et le microbiote intestinal. Ces bactéries, influant sur les nitrates alimentaires, seraient responsables des maux de tête.

On retrouve ces nitrates alimentaires, formes oxydées de l’azote, dans les viandes transformées, comme le bacon, la charcuterie, mais aussi dans les vins, le chocolat, les légumes feuillus et certains médicaments.

Des chercheurs américains de l’université de San Diego ont analysé les échantillons fécaux de 171 personnes souffrant de migraine comparativement à 172 échantillons oraux et 1996 échantillons fécaux de participants en bonne santé.

Il existe bel et bien une différence entre les patients migraineux et les personnes non sujettes aux maux de tête.

→ Ils hébergent plus de bactéries dans la bouche, la gorge et le microbiote intestinal. Ces bactéries convertissent les nitrates en oxyde nitrique dans le sang, pouvant ainsi induire des maux de tête.

Au regard de l’étude, publiée dans la revue mSystems, les patients migraineux présentent, en moyenne, significativement plus de ces bactéries que les témoins non migraineux, que ce soit dans la bouche ou les intestins.

Un phénomène que les scientifiques ont déjà pu observer chez des patients cardiaques. Pour cause, environ quatre patients sur cinq qui prennent des médicaments contenants du nitrate pour traiter la douleur à la poitrine ou l’insuffisance cardiaque congestive présentent des maux de tête sévères comme effets secondaires.

Antonio Gonzalez, auteur de l’étude, explique : « nous avons désormais une piste qui nous permet d’aborder les migraines bien qu’il reste à voir si ces bactéries sont une cause ou un résultat des troubles ».

Prochaine étape, de nouveaux tests ciblant les différents types de migraines.