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Qu’est-ce que la DMLA et comment la prévenir ?

DMLA

En France, 1,5 à 2 millions de personnes souffrent de DMLA, premier marqueur de malvoyance chez les plus de 50 ans. C’est le cas de Marie-Jo (77 ans) qui a remarqué l’apparition de « petits papillons » devant ses yeux, puis d’une tache noire au centre de sa vision.

La DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge) était le sujet principal des Journées nationales de la macula, qui ont eu lieu du lundi 26 juin au vendredi 30 juin 2017. Elles ont pour objectif d’informer le public et d’encourager le dépistage de la DMLA, mais également d’autres maladies oculaires telles que la maculopathie diabétique (400.000 cas) et l’occlusion veineuse rétinienne (plus rare). Toutes ces maladies touchent la macula (minuscule partie de la rétine responsable de la vision des détails), et les diagnostiquer à temps permet de ralentir leur développement.

La DMLA est la maladie la plus fréquente : « elle concerne 8 % des plus de 65 ans et 30 % des plus de 75 ans : c’est la première cause de cécité dans les pays industrialisés », a expliqué le professeur Eric Souied (directeur du service ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et président de la Fédération France macula) à l’AFP. Il a ajouté que le nombre de patients était susceptible d’augmenter en raison du vieillissement de la population.

Un traitement par injections pour la DMLA

Les personnes atteintes de DMLA ne deviennent jamais totalement aveugles. Néanmoins, une tache noire apparaît au centre de la vision, ce qui provoquer des handicaps dans les gestes de la vie de tous les jours : écrire, lire, voir les visages ou discerner les détails.

Lorsqu’elle conduisait, Marie-Jo Simon, une retraitée iséroise, a remarqué à l’automne 2015, qu’elle voyait « des petites choses papillonner ». « J’ai d’abord pensé à la cataracte. Un ou deux mois après, une tache noire est apparue. J’ai encore attendu. Finalement, je suis allée consulter en mars suivant : c’était la DMLA », a-t-elle confié à l’AFP. C’est son œil droit qui est touché : « On m’a dit qu’on n’était pas sûr de le sauver car j’étais venue tardivement ». Depuis, tous les mois, elle subit dans l’œil atteint des injections d’un médicament censé ralentir l’évolution de la maladie.

En plus de la tache noire, la vision déformée des lignes droites constitue un autre symptôme de la DMLA. « Je conduis uniquement sur des routes que je connais, et quand je lis, il faut que ce soit écrit très noir sur fond blanc », a indiqué Marie-Jo Simon. En ce qui la concerne, « l’essentiel est que ça ne s’étende pas à l’autre œil ». « Si quelqu’un me disait aujourd’hui qu’il a ce genre de symptômes, je lui conseillerais de ne pas hésiter et d’aller très vite à l’hôpital », affirme-t-elle.

L’oméga 3 et la lutéine aident à prévenir la DMLA

Le traitement par injection (comme celui prescrit à Marie-Jo), n’est une solution que pour l’une des deux formes de la maladie, la DMLA « humide ». Selon le professeur Souied, les injections servent à bloquer l’évolution de la dégénérescence, dans 95 % des cas. L’autre forme, la DMLA « sèche », reste inguérissable. Il existe des pistes de recherche, telles que les implants rétiniens (l’œil bionique) ou les cellules souches, mais leur emploi n’est pas prêt à être généralisé.

Les aliments riches en lutéine et en oméga 3 peuvent aider à empêcher le développement de ces maladies. « Le menu-type, c’est saumon – épinards ou brocolis, deux fois par semaine », a conseillé Eric Souied.

Ces dernières années, la communication autour de la DMLA a beaucoup augmenté. « Selon des sondages, 50 % des plus de 50 ans connaissaient la DMLA en 2012, contre seulement 3 % en 2007 », se réjouit le spécialiste. C’est pour sensibiliser le public que l’occlusion veineuse rétinienne et la maculopathie diabétique ont été également introduites aux Journées de la macula. Tous ces troubles peuvent avoir des conséquences sociales, car elles écartent un peu plus les personnes âgées. « On estime à 30 % le taux de dépression parmi les patients atteints de DMLA », selon le professeur Souied.

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Suite à la mort d’une blogueuse, la répression des fraudes réagit

Les siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion.

Dans un communiqué publié le jeudi 15 juin 2017, la DGCCRF (Répression des fraudes) averti les consommateurs quant à l’utilisation de plusieurs siphons culinaires contenant des défauts de fabrication.

Des siphons défectueux commercialisés ?

« Depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion, soit à la première utilisation, soit après plusieurs années d’utilisation » explique la DGCCRF. L’organisme continue en expliquant que « Dans la grande majorité de ces accidents, les appareils défectueux sont constitués d’une tête en matière plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013 ».

La répression des fraudes a déjà retiré du commerce plus de 200.000 siphons jugés défectueux. Elle encourage les consommateurs à arrêter d’utiliser ce genre d’ustensile qui « ne porterait aucune identification et serait constitué d’un corps en aluminium et d’une tête en matière plastique ». Il recommande également de ne pas hésiter à contacter le vendeur pour « s’assurer que les produits qu’ils détiennent n’ont pas fait l’objet d’un rappel et d’un retrait du marché ». De leur côté les commerçants doivent également prêter attention à ce que les produits ne soient pas sur la liste des produits défectueux d’après la DGCCRF. Les commerçants doivent vérifier « qu’ils disposent de justificatifs relatifs à la sécurité et à la conformité de leurs produits aux normes en vigueur ».

Que risquent les consommateurs face à un produit défectueux ?

Dernièrement, une blogueuse fitness âgée de seulement 33 ans, n’a pas résister à l’explosion de la partie supérieure de son siphon à crème chantilly pendant une manipulation. Ce tragique accident a fait prendre conscience à la répression des fraudes qu’il fallait agir plus drastiquement. Une enquête policière a d’ailleurs été ouverte. En effet, « l’explosion propulse des éclats à grande vitesse pouvant occasionner des blessures graves notamment aux mains, au thorax ou au visage ». Il ne s’agit pas d’un simple ustensile de cuisine qui doit « être utilisé en respectant scrupuleusement les prescriptions du fabricant » inscrites sur la notice.

La répression des fraudes conclut en appuyant sur l’idée « qu’il convient de respecter les consignes relatives au niveau maximal de remplissage, au nombre et à la nature des cartouches de gaz, à la température maximale de service, et de mettre l’appareil au rebut au premier signe de vieillissement ou (…) de dysfonctionnement ».

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L’apnée du sommeil provoquerait des risques d’hypertension et de diabète

Apnée du sommeil chez les jeunes

Selon une récente étude américaine, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), même minime, peut augmenter le risque de diabète et d’hypertension, en particulier chez les jeunes.

Selon les résultats d’une étude américaine présentée à Boston le lundi 5 juin 2017, au Congrès annuel des scientifiques américains de l’American Academy of Sleep Medicine, les risques de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle liés aux apnées du sommeil concerneraient les cas minimes et intermédiaires, et pas seulement les cas plus avancés. Le syndrome d’apnée du sommeil (qui touche 10 à 15 % des Français et 30 millions d’Américains), est minime lorsque le nombre d’hypopnées et d’apnées durant la nuit est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est considéré comme modéré lorsque ce nombre est compris entre 15 et 20 et comme sévère lorsqu’il surpasse 30.

Ces interruptions respiratoires, qui peuvent se produire plusieurs dizaines de fois par heure durant la nuit, peuvent durer de 10 à 30 secondes. Ces pauses entraînent des privations d’oxygène qui ont des conséquences sur le cœur, le cerveau et les vaisseaux. Elles peuvent engendrer des maladies graves comme l’hypertension artérielle. Les chercheurs de la Pennsylvania State University ont observé, après avoir suivi 1741 patients pendant 10 ans, que le syndrome d’apnée du sommeil léger multiplie les chances de souffrir d’hypertension artérielle par 4. Ce risque est multiplié par 3 dans le développement du diabète, seulement dans le cas d’un syndrome intermédiaire.

Un risque plus élevé chez les jeunes

Les résultats de l’étude ont révélé que les jeunes adultes et d’âge moyen ont plus de chances de développer ces maladies. Il est donc important de détecter le syndrome tôt pour éviter toutes les complications associées.

Les directeurs de l’étude recommandent aux jeunes adultes qui sont atteints de troubles du métabolisme de consulter leur médecin de manière régulière en mettant l’accent sur le contrôle du poids, la pratique d’une activité physique régulière, la gestion du stress et une alimentation saine.

L’examen qui détermine un diagnostic et le degré de sévérité du syndrome, est la polysomnographie. Il consiste à enregistrer en continu et examiner les facteurs impliqués dans les états de sommeil et de veille d’une personne, ainsi que son activité cardiorespiratoire au cours de la nuit.

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Un nouveau rapport sur les cancers en France paru sous forme interactive

Cancer en France

L’Institut national du Cancer (INCa) publie la 9e édition du rapport annuel « Les cancers en France », présentée pour la première fois sous forme interactive.

Ce rapport qui peut être consulté sur tablette, rappelle que l’on peut éviter 40 % des cancers en adoptant un meilleur mode de vie (ne pas fumer, bouger plus, éviter l’alcool, manger mieux). En effet, 20 à 25 % des cancers sont causés par ce que l’on appelle les facteurs « nutritionnels », qui désignent les facteurs alimentaires qui augmentent le risque de cancers :

• Consommation d’alcool,
• Excès de viande et de charcuteries,
• Faible consommation de fruits, légumes et fibres,
• Surpoids et obésité.

Le manque d’activité physique est aussi associé à une augmentation du risque de cancer. Après le tabac, la consommation d’alcool est la 2e cause de cancer en France. Chaque année, 15.000 personnes meurent à cause de la consommation d’alcool, et 45.000 à cause du tabac.

Pour la première fois, le nouveau rapport contient des données sur des cas ayant survécu au cancer, quinze ans après le diagnostic de la maladie, a expliqué le Dr Philippe-Jean Bousquet de l’INCa. Il propose aussi une cartographie départementale de la fréquence et de la mortalité des cancers.

Le nombre de cas qui survivent au cancer du poumon est faible. En France métropolitaine, la survie du cancer du poumon, 15 ans après le diagnostic, est entre 5 % et 14 % (en fonction de l’âge), chez les moins de 75 ans diagnostiqués entre 1989 et 1998. Concernant le cancer du sein, la survie 15 ans après le diagnostic, varie de 65 % (pour les personnes âgées de 65 à 74 ans) à 76 % (pour les 45-54 ans). Pour le mélanome, selon l’âge du malade, elle varie de 71 % à 84 %.

Jusqu’à 10 % des cancers seraient causés par des facteurs environnementaux

Entre 5 à 10 % des cancers surviendraient à cause de facteurs environnementaux : agents physiques, chimiques ou biologiques présents dans l’atmosphère, les sols, l’eau etc.
Selon l’INCa, en 2015, les nouveaux cancers diagnostiqués s’élevaient au nombre de 384.442, soit 210.082 chez les hommes, et 173.560 chez les femmes. Toujours en 2015, le cancer du sein était le plus répandu chez les femmes, avec un nombre de nouveaux cas estimé à 54.062, devant le cancer colorectal (19.531 cas) et le cancer du poumon (14.821 cas).

Chez les hommes :

• Le cancer de la prostate est le plus commun : 53.912 cas estimés en 2011,
• Devant le cancer du poumon : 30.401 cas en 2015,
• Et le cancer colorectal : 23.535 cas.

Le rapport traite de la recherche, des soins, et de la vie pendant et après la maladie, des aspects qui doivent encore être perfectionnés. Près de 18 % des personnes ont qualifié l’annonce du diagnostic « trop brutale ».

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Les émissions des moteurs Diesel ont fait 38.000 décès en 2015

Diesel

Selon une étude publiée le lundi 15 mai 2017 dans la revue Nature, les émissions d’oxyde d’azote relâchées par les moteurs diesel de véhicules (largement supérieures aux limites indiquées par les constructeurs automobiles), ont entrainé la mort de 38.000 personnes dans le monde, en 2015.

Les chercheurs ont indiqué qu’environ 80 % de ces décès se concentrent sur trois régions : la Chine, l’Union européenne (UE), et l’Inde. Les oxydes d’azote (NOx), en particulier le dioxyde d’azote (NO2), sont des gaz produits par les moteurs qui sont très dangereux pour le système respiratoire. Le dioxyde d’azote (NO2) est notamment responsable de la formation d’ozone (autre polluant), lors de journées de grande chaleur.

Depuis 2015, Volkswagen et d’autres constructeurs ont privilégié l’utilisation de dispositifs destinés à réduire le total d’émissions, qui est bien plus élevé sur les routes qu’en simulation en laboratoire.

La pollution engendrée par les émissions de NOx des moteurs diesel en circulation a provoqué 107.600 décès prématurés dans le monde en 2015, a indiqué l’étude réalisée par l’ONG ICCT (Conseil international pour des transports propres) en collaboration avec l’Université du Colorado, l’Institut de l’Environnement de Stockholm et l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, basé aux Etats-Unis.

Sur ce total, 38.000 sont imputables aux « émissions générées en excès » en comparaison à celles prévues par simulations réalisées en laboratoire, ont détaillé les chercheurs. En Chine, le plus grand nombre de morts (31.400 prématurés, dont 10.700 attribués aux émissions en excès) a été enregistré à cause des émissions de NOx.

En Inde 26.700 morts ont été enregistrées, dont 9.400 attribuées au dépassement des valeurs limites affichées par les constructeurs, et dans l’Union européenne, on a recensé 28.500 morts, dont 11.500 à cause des émissions en excès. Globalement, les véhicules au diesel des principaux marchés automobiles mondiaux « produisent 50 % d’oxyde d’azote de plus que ce qu’indique les limites officiellement certifiées », a déclaré l’ICCT dans un communiqué.

Les émissions dépassent fortement les estimations des laboratoires

Les chercheurs ont étudié onze marchés représentant plus de 80 % des ventes de véhicules diesel neufs en 2015 (Brésil, Chine, Australie, Japon, Russie, Canada, UE, Inde, Etats-Unis, Mexique, Corée du Sud).

Ces véhicules ont émis 13,2 millions de tonnes de NOx, dans les conditions de conduite réelles, soit 4,6 millions de tonnes de plus que les 8,6 millions estimés après les simulations effectuées en laboratoire. Les poids lourds et les cars sont « de loin » les véhicules les plus responsables dans les dépassements, avec 76 % du total des émissions en excès.

Selon les chercheurs, si les gouvernements n’imposent pas de restrictions, le nombre de morts prématurées dues aux gaz émis par les véhicules roulant au diesel pourrait aller jusqu’à 183.600 par an en 2040. Les scientifiques ont estimé que l’établissement de normes plus strictes concernant les pots d’échappement, permettraient d’éviter 174.000 morts prématurées par an d’ici à 2040.

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Les conséquences des troubles du sommeil seraient plus importantes chez les femmes

Troubles du sommeil

Selon une étude australienne publiée le mardi 23 mai 2017, les répercussions des troubles du sommeil (somnolence, dépression, difficulté de concentration) seraient plus fortes chez les femmes que chez les hommes.

Des scientifiques australiens ont souhaité savoir si les hommes et les femmes ressentaient les répercussions des troubles du sommeil de la même manière au quotidien.

Pour l’étude, 744 patients, suivis pour des problèmes de sommeil à la clinique du sommeil de Coolangatta (dans le Queensland en Australie) entre 2013 et 2015, ont été évalués à travers des tests, tels que l’échelle de somnolence d’Epworth et des questionnaires.

La somnolence est plus courante chez les femmes

Les résultats ont montré que les femmes souffraient plus de somnolence que les hommes (49 % contre 36,9 %).

L’étude a aussi indiqué que les excès de fatigue et de déprime, ainsi que les difficultés à se concentrer et les troubles de mémoire et sommeil, touchaient davantage les femmes que les hommes.

Selon l’étude, preuve d’une plus grande sensibilité des femmes, elles sont plus nombreuses à demander à leur partenaire « ronfleur » de dormir dans une autre chambre, alors que le ronflement empêche de dormir les femmes et les hommes également.

Ces travaux ont été publiés dans le Journal of Clinical Sleep Medicine.

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Sommeil : les nouvelles innovations pour mieux dormir

Aura, une innovation pour le sommeil

Bien dormir c’est essentiel. Pour éviter les réveils nocturnes et dire adieu aux difficultés à s’endormir et à émerger le matin, on se tourne vers les dernières innovations pour améliorer la qualité de notre sommeil.

Moona : l’oreiller connecté à bonne température

Pour les personnes qui souffrent de troubles du sommeil, l’oreiller connecté Moona est idéal car il est capable de réguler la température tout au long de la nuit. Il passe ainsi progressivement de frais à chaud afin de favoriser l’endormissement, et de proposer un réveil en douceur. En prime, ce produit est développé par une jeune start-up française ! Il devrait être disponible début 2017 en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis, en pré-commande.

Aura : le tracker son et lumière relaxant

Pour se relaxer, on sélectionne Aura, un appareil de la marque Withings qui associe un simulateur d’aube à une analyse des données liées au sommeil, des mouvements à la respiration, jusqu’au rythme cardiaque. L’objet n’émet pas d’ondes pendant la nuit, et permet de se réveiller progressivement grâce à une lumière, au moment où le sommeil est le moins profond. Le produit dispose aussi de plusieurs programmes, afin de choisir celui qui nous convient le mieux. Il est vendu au prix de 189,95 €.

Vous pouvez acheter Aura sur Internet chez Amazon.

Anti-Snore : le brassard anti-ronflement

Développé au Pays-Bas, le brassard connecté Anti-Snore Wearable se place au niveau du biceps du dormeur. Relié via bluetooth à un smartphone, il vibre à chaque ronflement ou grincement de dent de son utilisateur ! L’objectif de cet appareil est de pousser le dormeur à modifier sa position dans la nuit, qui peut être la cause de son ronflement. L’objet permet aussi de répertorier ses mauvaises habitudes, notamment celles liées au tabac ou à l’alcool, mais aussi celles liées aux médicaments, qui peuvent tous les trois influencer le ronflement. Le brassard devrait être commercialisé en juin 2017. Il est proposé au prix de 69 € et est en cours de financement sur la plateforme Kickstarter.

Vous pouvez acheter Anti-Snore sur Internet chez Amazon.

Rémi : le réveil intelligent pour les enfants

Créé par la start-up française UrbanHello, le radio-réveil baptisé Rémi offre plusieurs fonctionnalités aussi ludiques que variées. Cet appareil aux couleurs acidulées est à la fois une veilleuse et berceuse, un lecteur MP3 capable de stocker 300 chansons et histoires, un babyphone, un talkie-walkie, et une enceinte. Le réveil est programmable, indiquant aux enfants l’heure d’aller se coucher et le moment de se lever le matin. Un capteur de sommeil permet aussi d’établir une courbe qui affiche tous les réveils nocturnes de l’enfant. Le produit est disponible au prix de 66 € sur la plateforme Indiegogo, en pré-commande.

Sensorwake : le réveil gourmand

Développé par un jeune Nantais, le réveil Sensorwake, médaillé au concours Lépine 2015, propose de se réveiller grâce à de délicieuses odeurs de pain grillé, d’expresso, de menthe ou de chocolat ! D’autres parfums existent comme le bord de mer ou l’herbe coupée, pour les amateurs de grands espaces. Si l’odeur ne suffit pas à tirer le dormeur de son lit, pas de panique, un signal sonore se déclenche au bout de 2 minutes. Cette innovation est vendue au prix de 99 €. Chaque capsule coûte elle 4,95 €.

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Manger des fruits à coque permet de diminuer de plus de 40 % le risque de récidive du cancer du côlon

Manger des fruits à coque permet de diminuer le risque de récidive du cancer du côlon.

Selon une étude parue le mercredi 17 mai 2017, consommer régulièrement des fruits à coque (amandes ou noix) permettrait de réduire de plus de 40 % le risque de résurgence du cancer colorectal.

Le Dr Temidayo Fadelu, un clinicien de l’Institut du cancer Dana Farber à Boston et principal auteur de l’étude, a voulu savoir si les bienfaits de la consommation des fruits à coque, déjà connus pour le diabète et les maladies cardiovasculaires, s’étendaient au cancer colorectal.

L’étude a été faite sur 826 patients qui avaient été auparavant traités pour une tumeur du gros intestin, qui ne s’est pas étendue à d’autres organes. Les participants qui ont consommé au moins 56 grammes de fruits à coque par semaine ont vu leur risque de mortalité prématurée diminuer de 57 %, en comparaison à un groupe témoin.

Il reste à comprendre le processus protecteur des fruits à coques, a ajouté le scientifique.

Le traitement du cancer colorectal consiste le plus souvent à faire des séances de chimiothérapie, ou à l’ablation chirurgicale de la tumeur. Les personnes souffrant d’un cancer colorectal avancé (et qui ne s’est pas étendu aux autres organes vitaux), ont jusqu’à 70 % de chance de survivre trois ans après le traitement.

Tous les fruits à coque n’ont cependant pas les mêmes vertus. En effet, l’étude n’a démontré aucun bienfait à consommer des cacahuètes, légumes qui ont une composition métabolique différente que celle des fruits à coque.

Les résultats seront présentés à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer, qui se tiendra début juin 2017, à Chicago.

Maintenir une bonne hygiène de vie est nécessaire pendant un cancer

« Des habitudes alimentaires saines peuvent souvent passer au second plan pendant un traitement anti-cancéreux mais cette recherche montre que le fait tout simple de manger des fruits à coque peut faire une différence dans la survie à long terme des patients », a déclaré le cardiologue Daniel Hayes, président de l’ASCO.

« Cette étude conforte l’idée qu’un changement de régime alimentaire et l’activité physique peuvent faire une différence », a ajouté le Dr Fadelu.

Une autre étude (qui sera elle aussi présentée au colloque de Chicago), menée sur 992 patients atteints d’un cancer non métastatique du côlon, a révélé que les personnes qui maintiennent une bonne hygiène de vie (alimentation méditerranéenne, exercice, etc.) après un traitement post-opératoire, réduisent de 42 % le risque de récidive du cancer et donc leur mortalité prématurée.

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Avoir un chien réduit le stress chez l’enfant

Chien avec un enfant

Des chercheurs américains ont révélé que les enfants qui possédaient un chien étaient moins stressés que ceux qui n’en avaient pas.

Cette étude réalisée par des scientifiques de l’université de Floride, s’inspire de l’idée répandue que le chien domestique est l’ami le plus loyal de l’homme.

« Les gens sont nombreux à penser que les chiens sont d’excellents compagnons pour les enfants, mais les scientifiques ne savent pas si c’est vrai ou comment cela se produit », a déclaré Darlene Kertes, l’une des auteurs de l’étude.

L’étude s’est faite sur 101 enfants âgés de 7 à 12 ans et qui possédaient tous un chien.

Les enfants étaient séparés en trois groupes différents :

• 1er groupe : les enfants devaient effectuer les tâches en compagnie de leur chien,
• 2e groupe : les enfants étaient accompagnés d’un de leurs parents,
• 3e groupe : les enfants étaient seuls.

Durant l’expérience, les participants devaient effectuer deux tâches intenses qu’ils rencontrent habituellement dans la vie de tous les jours. L’une était de s’exprimer en public, l’autre d’effectuer un calcul mental ; deux actions qui sont connues pour élever la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.

Avant et après l’expérience, des échantillons de salive étaient prélevés chez les enfants, pour mesurer le taux de cortisol.

Les résultats ont démontré que les enfants accompagnés de leur chien présentaient un taux de cortisol moins important, et donc qu’ils étaient moins stressés que ceux qui étaient avec l’un de leurs parents ou seuls.

Avoir un chien ne suffit pas, il faut interagir avec lui

Il ne suffit pas seulement d’avoir un chien. Les résultats ont aussi révélé que le taux de cortisol variait en fonction de l’interaction entre l’enfant et l’animal.

« Les enfants qui sollicitaient activement leur chien pour le caresser montraient des taux de cortisol inférieurs à ceux qui sollicitaient moins leur chien », a expliqué Darlene Kertes.

« Lorsque le chien tournait autour de lui ou s’approchait de l’enfant sans que celui-ci l’ait sollicité, en revanche, le taux de cortisol avait tendance à augmenter. », ajoute-t-elle.

« La période intermédiaire de l’enfance est le moment où les figures de soutien social de l’enfant ne sont plus seulement ses parents, mais ses capacités émotionnelles et biologiques d’affrontement du stress sont encore en pleine maturation. Comme nous savons qu’apprendre à lutter contre le stress dans l’enfance a des conséquences pendant toute la vie sur la santé et le bien-être émotionnel, nous devons mieux comprendre ce qui fonctionne pour amortir ces réactions de stress au début de la vie », ajoute la scientifique.

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Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.