Catégories
Actualités Actualités Santé

Des résidus de substances toxiques décelés dans les couches-culottes

Bébé qui dort

Selon le magazine 60 Millions de consommateurs, des substances « à la toxicité suspectée ou avérée » ont été décelées, en faible quantité, dans la plupart des couches-culottes. La revue exige une « tolérance zéro » pour ces composés dans les produits pour bébés.

Douze références de couches ont été testées, notamment certaines dites « écologiques ». Dix étaient dangereuses et contenaient au moins une substance indésirable.

Ont été détectés : des composés organiques volatils (COV) irritants et neurotoxiques, tels que le toluène et le styrène.

Selon l’auteure de l’enquête, Victoire N’Sondé, « Il n’y a pas aujourd’hui d’évaluation du risque pour le cas de couches appliquées directement sur la peau, toute la journée ».

Certains modèles contenaient des substances nocives supplémentaires, comme :

• Des traces d’herbicide glyphosate, probable irritant et cancérigène, d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les couches Carrefour « Eco Planet »,
• Des pesticides classés cancérigènes possibles, des dioxines et des furanes, soupçonnés de perturber le système hormonal dans les couches « Baby Dry » de Pampers (Procter & Gamble).

Contactée par l’AFP, l’enseigne Carrefour a souhaité souligner que l’ensemble de ses couches « respect(ait) scrupuleusement la réglementation en vigueur ».

Parmi les douze modèles testés, deux ne comportaient aucune substance recherchée :

• E.Leclerc,
• Love & Green.

Toujours selon le magazine, ces substances sont présentes « à l’état de résidus », et « en dessous des seuils fixés par la réglementation ». Mais, les nourrissons étant « particulièrement sensibles aux substances toxiques (…), le principe de précaution doit prévaloir » et « tout résidu soupçonné de risques toxiques doit être écarté des couches pour bébé ».

D’autant plus que les bébés sont déjà exposés à ces substances par le biais de leur alimentation ou de leurs jouets.

Comme le souligne la revue, « Les bons résultats de deux marques de notre échantillonnage montrent que cet objectif est atteignable ». Son seul regret est que la réglementation n’oblige pas à afficher la composition des couches, en comparaison avec les cosmétiques et autres produits de toilette.

Pour rappel, les couches sont essentiellement composées de cellulose, une fibre issue du bois, d’un film et d’un gel absorbant en matière plastique.

C’est lors de la fabrication que les solvants et les substances chimiques apparaîtraient, comme des produits servant à blanchir la cellulose, ou des pesticides utilisés pour cultiver les céréales, dont est issu l’amidon présent dans plusieurs modèles.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Vieillissement : un test sanguin pour prédire notre longévité

Prédire la longevité

D’après l’étude « Long Life Family », il existe 26 types de marqueurs qui peuvent prédire la manière dont nous allons vieillir. Ce sont des chercheurs de l’université de Boston aux Etats-Unis qui ont mené ces recherches publiées dans Aging Cell. Selon eux, ces capteurs sont capables à eux seuls de signaler les pathologies futures ou l’absence de maladies, mais aussi l’évolution des capacités physiques, ou encore, le risque de mortalité.

Ce sont 5 000 personnes, âgées de 30 à 110 ans qui ont été suivies lors de cette enquête.

Les scientifiques ont simplement réalisé une prise de sang pour constater qu’un grand nombre de participants, environ la moitié, avait « une signature » moyenne de 19 biomarqueurs. Pour certains, ces marqueurs ont dévié de la norme. Cela a été associé à des risques plus importants de maladies, de modifications des capacités physiques ou de mortalité, et ce, huit ans plus tard.

Ces différents modèles – 26 au total – concernent notamment la démence, l’absence de maladie en prenant de l’âge ou encore l’absence d’invalidité en cas de maladie cardiovasculaire.

« Ces signatures montrent comment les gens vieillissent et pourront prédire la bonne santé comme les changements des fonctions physiques et cognitives, la survie et des maladies liées à l’âge comme les infarctus ou crise cardiaque, le diabète de type 2 et le cancer », précisent les auteurs de l’enquête.

A l’avenir, ces tests sanguins pourraient renseigner les médecins sur l’efficacité de tel ou tel médicament, mais aussi sur les interventions chirurgicales visant à empêcher ou à retarder les pathologies dues à l’âge.

En se basant sur ces travaux, les chercheurs ambitionnent d’élaborer une « définition moléculaire » du vieillissement qui pourrait démultiplier les informations fournies par les biomarqueurs. L’objectif ? Produire des signatures associées à la mortalité et au risque de morbidité.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Consommer moins de sel pourrait sauver des millions de vies

Consommation de sel

Selon une étude dévoilée mercredi 11 janvier 2017, le fait de consommer moins de sel dans notre alimentation pourrait sauver des millions de vies. En outre, une réduction de l’ordre de 10 % serait suffisante.

Cette enquête publiée dans la revue médicale The British Medical Journal (BMJ) prouve, selon des chercheurs, que des campagnes gouvernementales pourraient jouer un rôle majeur dans la consommation de sel de la population. En effet, ils ont calculé qu’elles pourraient enrayer l’importante mortalité liée à l’absorption excessive de sel pour la petite somme de 0,10 dollar par personne.

Selon les chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont quelques 1,65 million de décès qui sont dus à des maladies cardiaques engendrées par une surconsommation de sel. Pour rappel, le sel augmente le risque de maladies cardiovasculaires mais aussi le risque d’hypertension.

A l’heure actuelle, peu de pays dans le monde ont évalué le coût d’une stratégie publique afin de réduire la consommation de sel. Des chercheurs dirigés par Dariush Mozaffarian ont fait cette addition pour 183 pays, en coordination avec des industriels.

Ils sont arrivés à la conclusion qu’en réduisant le sel sur dix ans, 5,8 millions d’années en bonne santé perdues auraient pu être évitées chaque année, pour un coût de 1,13 dollar par personne.

Le coût des années gagnées équivaut à peu près à ce qui est actuellement dépensé pour les médicaments destinés à prévenir les maladies cardiovasculaires, précisent les chercheurs.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Japon : un code-barres collé à l’ongle des personnes âgées perdues pour retrouver identité et domicile

Code barre à l'ongle pour une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer

Le Japon ne cessera jamais de nous surprendre. Une ville du pays a mis au point un moyen de retrouver facilement le domicile et l’identité de personnes âgées atteintes de démence et perdues : un code-barres collé à un ongle de la main ou d’un doigt de pied.

Le service d’assistance sociale de la ville a annoncé la mise en place de petits autocollants comportant chacun un numéro d’identité différent, grâce auxquels les familles pourront retrouver leurs proches égarés.

Mise au point par une société d’Iruma (au nord de Tokyo), cette étiquette d’un centimètre de côté, fait partie d’un service gratuit lancé pour la première fois au Japon.

« Pouvoir fixer ce code sur un ongle est un grand avantage », déclare un responsable municipal. « Il existe déjà des étiquettes d’identité fixées sur certains vêtements et chaussures mais les gens ne les portent pas toujours ».

Si une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre affection se trouve désorientée, le code-barres indiquera à la police l’identité du porteur, la mairie dont il dépend et son numéro de téléphone.

En se basant sur différents essais, le responsable du projet estime sa durée de fixation à deux semaines en moyenne même si elle est mouillée.

Le Japon fait face à un net vieillissement de sa population : Les séniors (plus de 65 ans) devraient représenter 40 % de la population vers 2060.

Les accidents de voiture mortels impliquant des conducteurs âgés sont un problème croissant dans un pays où 4,8 millions de personnes de plus de 75 ans ont toujours le permis en poche.

Les services de l’ordre ont pensé à divers moyens de les convaincre de l’abandonner. Le dernier en date, une réduction sur les bols de nouilles dans certains restaurants (15 %, soit 90 yens ou 75 centimes d’euro).

Une initiative lancée par les forces de l’ordre de la préfecture centrale d’Aichi, en association avec une chaîne de restaurants de « ramen », des nouilles japonaises accommodées avec des soupes de différentes façons.

Catégories
Actualités Actualités Santé

E171 : L’additif alimentaire responsable de lésions pré-cancéreuses

Additif alimentaire

Dévoilée vendredi 20 janvier 2017 dans la revue britannique Scientific Reports, une étude révèle que l’additif alimentaire E171 provoque des lésions pré-cancéreuses chez le rat. L’enquête a été menée pendant quatre années par l’Inra.

Cet additif, connu également sous le nom scientifique de dioxyde de titane, est utilisé dans l’agro-alimentaire afin de blanchir ou d’opacifier des confiseries, des plats préparés et des dentifrices. Il est composé à 45 % de nanoparticules.

Selon l’un des auteurs de l’étude, Eric Hondeau, biologiste et directeur de recherche en physiologie et toxicologie alimentaire à l’Inra de Toulouse, l’E171 pénètre la paroi de l’intestin du rat et provoque une diminution de l’activité de son système immunitaire.

Il précise même que lors d’une exposition orale dite chronique, sur 100 jours, au produit E171, un terrain micro-inflammatoire se développe sur la partie terminale de l’intestin.

Après 100 jours, « 40 % des rats étudiés présentaient des lésions pré-cancéreuses sur le colon » a ajouté Fabrice Pierre, co-auteur de l’étude, chercheur de l’unité Toxalim au centre de recherche en toxicologie alimentaire.

Par ailleurs, sur un lot de rats présentant tous déjà des lésions pré-cancéreuses, l’ingestion de E171 pendant 100 jours a produit un grossissement des lésions sur 20 % d’entre eux. Pour information, les recherches ont été effectuées sur des lots de 10 à 12 rats.

« Sur la base de ces résultats, nous montrons donc que l’exposition orale au E171 a initié et promu la croissance des lésions pré-cancéreuses chez le rat » a résumé M. Pierre, tout en assortissant ces résultats de bémols importants.

« On ne peut pas conclure sur la base de cette étude quant au caractère cancérigène du E171 » a-t-il indiqué. Elle ne permet pas non plus une extrapolation à l’homme.

« En revanche, les données cumulées sur les phases précoces de la pathologie vont justifier une étude supplémentaire de deux ans sur la carcinogénèse (origine du cancer), avec des lots de 50 rats mâles et 50 rats femelles », comme le prévoient les standards internationaux de la recherche, a-t-il ajouté.

« Au regard des conclusions de cette étude, les ministères chargés de l’Economie, de la Santé et de l’Agriculture ont décidé de saisir conjointement l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin de déterminer si l’additif alimentaire E171 présente un éventuel danger pour les consommateurs » précise un communiqué commun des trois ministères.

La fin du dioxyde de titane ?

Fin mars prochain, l’Anses devrait rendre son avis sur le dioxyde de titane. Elle mène en effet depuis un an maintenant, des recherches sur l’impact sanitaire potentiel des nanomatériaux présents dans l’alimentation.

En outre, l’E171 est l’un des cinq nanomatériaux de synthèse qui est le plus fréquemment utilisé dans des produits du quotidien et dans l’alimentation.

Pour rappel, le dioxyde de titane a déjà été classé comme cancérogène possible pour l’homme en cas d’exposition professionnelle par inhalation, suite à une évaluation menée par l’agence du cancer de l’OMS (Circ/Iarc).

Précision : les nanoparticules relèvent de l’extrêmement petit (un milliardième de mètre, soit 50 000 fois plus petites qu’un cheveu) et ont la capacité de franchir des barrières physiologiques (intestins, reins, cerveau).

Catégories
Actualités Actualités Santé

La méditation serait-elle en train de se faire une place à l’école ?

La méditation à l'école

La « mindfullness », méditation de pleine conscience laïque développée aux États-Unis dans les années 1970, intéresse aujourd’hui de plus en plus les établissements scolaires. En deux ans, 3 000 élèves l’ont expérimenté dont 70 % ont développé leur attention et concentration.

Créée en 2014, l’AME (Association pour la méditation à l’école) a pour objectif de développer cette pratique en milieu scolaire. Elle enregistre aujourd’hui 45 à 50 demandes de formation par jour, répondant ainsi à un nombre croissant d’enseignants soucieux d’apaiser les classes et d’améliorer l’attention des élèves.

Jusqu’ici, 40 établissements français se sont laisser tenter. Ainsi, en l’espace de deux ans, 3 000 élèves de la maternelle au BTS ont expérimenté un programme de 10 semaines de méditation de pleine conscience, guidés par des instructeurs et une soixantaine d’enseignants formés par l’AME.

Des résultats positifs chez plus de la moitié des élèves

Après 10 ans passés à Londres, où le concept est plus implanté, Candice Marro, fondatrice de l’AME, fait le constat suivant : « En France, nous sommes dans une culture qui ne nous apprend pas à prendre conscience de notre corps, de notre ressenti, et à autoréguler nos émotions ». Selon elle, cet outil modifie le climat des classes et améliore la concentration des enfants.

D’après les premiers résultats :

➢ 52 % des enfants se sentent mieux qu’avant.
➢ 70 % constatent avoir développé leur attention et leur concentration grâce à la méditation.
➢ Plus de 55 % parviennent à mieux vivre et exprimer leurs émotions.

45 à 50 demandes de formations par jour

Aujourd’hui, l’association enregistre 45 à 50 demandes de formations par jour. « Je ne pensais pas que ça allait prendre aussi bien, nous devons mettre des établissements sur liste d’attente faute d’un nombre assez important d’intervenants formés », s’étonne Candice Marro.

La plupart des demandes émanent de professeurs désireux :

→ D’améliorer les capacités attentionnelles des enfants pour faciliter les apprentissages et passer moins de temps à faire de la discipline.

→ Lutter contre les tensions, les violences et le harcèlement scolaire. Outre l’observation sur le terrain de classes plus unifiées, 69 % des enfants reconnaissent être davantage bienveillants envers eux-mêmes et 73 % envers les autres.

Deux fois par semaine, « les enfants sont invités à se concentrer sur leur corps, leur souffle, s’entraînent à produire des mouvements dynamiques simples en conscience, explique Candice Marro. Au fil des séances, les enfants sont amenés à travailler l’équilibre, l’ancrage, la concentration, l’écoute des émotions et à pratiquer des auto-massages ».

Selon Candice Marro, du chemin reste à parcourir avant que la méditation ne soit inscrite au programme de l’Education nationale. Pour autant, l’AME est actuellement en discussion avec les rectorats de Grenoble et des différentes académies de la région Midi-Pyrénées. L’académie de Versailles aurait, elle, pour projet d’intégrer les programmes de méditation à son catalogue de formation à destination des enseignants.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Tendance 2017 : les bars à sieste, véritables havres de paix

Bar à sieste

Pour des citadins carencés en sommeil, 15 minutes sont en général nécessaires pour recharger les batteries durant la journée. C’est alors que les bars à sieste, nés au Japon, entrent en scène. Leur vocation : créer des bulles de respiration nécessaires à la santé physique et mentale. Une tendance qui n’est pas prête de s’essouffler en 2017.

Bien qu’elle ait des vertus reconnues et qu’elle soit répandue en Asie ou dans les pays du sud, la sieste ne fait pas vraiment partie du mode de vie occidental. Au travail, elle aurait même mauvaise réputation, et peu de sociétés envisagent les temps de repos comme outil de bien-être ou de performance.

Pourtant c’est un fait : 20 à 30 % des Français dorment moins de 6 heures par nuit. Ainsi, des bars à sieste fleurissent un peu partout en France. A Paris, Lyon ou Nantes, ces nouveaux temples de la zénitude proposent hamacs, sièges massant et aides à l’endormissement pour remplir deux besoins physiologiques essentiels : dormir et ne rien faire.

Certains de ces lieux autorisent même la pause déjeuner, seul face à son repas, sans écran ni élément perturbateur. Le but est de savourer son assiette en prenant le temps de mâcher les aliments, au moins pendant 20 minutes, comme le préconisent les nutritionnistes.

Et le tarif ?

Entre 6 et 27 euros pour une pause zen, en fonction de la formule : une sieste flash (15 minutes) ou royale (45 minutes). A l’instar des spas, certaines adresses profitent du concept pour proposer des soins ou des massages.

Réaliser deux tâches en même temps épuise le cerveau

« Ecrans, tablettes, smartphones, il est devenu urgent de se « digital-detoxer » », expliquent des chercheurs de l’Inserm. « Concrètement, le cerveau n’a pas la capacité de traiter deux choses à la fois, hommes et femmes confondus. Quand on tente de le faire, la bascule d’une tâche à l’autre se fait en fait rapidement. »

Si l’on en croit les chercheurs, ce va-et-vient se traduit par une perte de performance dans l’exécution de chacune des tâches. Certaines régions du cerveau très consommatrices d’énergie sont en permanence mobilisées, produisant une grande fatigue, du stress et une augmentation de l’anxiété.

L’ennui est nécessaire au bonheur

Pianoter sur son smartphone à la première minute libre est devenue un vrai réflexe entré dans les mœurs. Il est important selon les chercheurs de protéger ces temps de rêverie, car ils permettent de construire la mémoire. D’un point de vue psychologique, remplir les agendas à tout prix sans créer de temps de pause peut amener « à de l’insatisfaction et une incapacité à être heureux », explique Christophe André, psychiatre et spécialiste du bonheur.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Femmes victimes de violences : le 3919 se modernise avec une application mobile

Femme victime de violences

Le 3919, ligne d’information téléphonique nationale pour les victimes, vient de lancer une application mobile et une version modernisée de son site Internet pour être plus « interactif » et toucher un public plus jeune.

Cette plateforme téléphonique, anonyme et gratuite, vient en aide aux femmes victimes de tous les types de violence. Elle les écoute, les informe et les oriente vers une structure de proximité, en partenariat avec d’autres associations (CFCV/Viols femmes info, Voix de femmes/mariages forcés, Planning Familial etc.).

En 2015 :

➢ Elle a reçu 65 803 appels
➢ Et en a traité 48 863

Des chiffres en légère baisse par rapport à 2014 (72 138 pour 50 780 traités), selon le bilan annuel de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère le 3919.

Les victimes, âgées en moyenne de 30 à 49 ans, vivaient principalement en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nord-Pas-de-Calais et Pays de la Loire.

La nouvelle application mobile du 3919 a pour vocation de toucher un public plus jeune. Elle est entre autres composée d’une touche pour appeler directement le 3919, d’un test pour identifier l’existence de violences et de coordonnées d’associations.

Le site internet a également été « relooké, optimisé » pour « être plus interactif, plus abordable pour les victimes, surtout les jeunes, mais aussi les tiers, qui cherchent des informations pour aider un proche », explique Dominique Guillien-Isenmann, présidente de la FNSF.

Mercredi 23 novembre 2016, jour où le gouvernement a présenté son 5e plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes, les appels au 3919 ont été multipliés par quatre, a dit Laurence Rossignol, la ministre des Droits des femmes, qui a visité les locaux du 3919.

« Il faut donner une visibilité supérieure à ces dispositifs. On voit bien que quand elles les connaissent, les femmes appellent et signalent davantage », insiste Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes.

Une campagne d’affichage pour faire connaître ce numéro et déconstruire des stéréotypes associés aux violences faites aux femmes a par ailleurs été lancée sur les réseaux sociaux et sur tout le territoire national.

De son côté, le 3919 a mis en ligne son nouveau clip de sensibilisation « L’appel », également diffusé sur les chaînes du groupe TF1.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Alcoolisme : le baclofène, pas si efficace

Baclofène contre l'alcoolisme

Selon une récente étude néerlandaise, le baclofène – médicament massivement prescrit pour traiter l’alcoolisme – ne serait finalement pas plus efficace qu’un traitement psycho-social.

Pour mener cette étude, publiée dans la revue European Neuropsychopharmacology, une équipe de chercheurs de l’université d’Amsterdam a étudié 151 patients traités par le baclofène. Parmi ces patients :

– 31 ont reçu du baclofène à faible dose (30 mg par jour),
– 58 ont eu le même médicament à haute dose (jusqu’à 150 mg par jour),
– 62, un placebo.

Au bout de 16 semaines, chacun des groupes a affiché un taux de rechute d’« environ 25 % ».

Dans le même temps, des effets secondaires tels que fatigue, somnolence et sécheresse de la bouche ont été fréquemment observés.

Reinout Wiers, psychologue spécialiste des addictions, et superviseur de l’étude, explique : « en août 2015, une petite étude allemande à répartition aléatoire avait montré que le baclofène à haute dose montrait de bons résultats, mais le groupe de contrôle n’avait reçu aucun traitement. Nos patients, y compris le groupe placebo, ont quant à eux tous reçu un suivi psychosocial ».

Avant d’ajouter : « au total, ces études montrent que le baclofène semble aussi efficace qu’un traitement psychosocial mais qu’il n’apporte pas d’efficacité supplémentaire », estimant qu’il semblait donc « prématuré » de le prescrire à grande échelle aux patients alcooliques, « comme c’est actuellement le cas en France ».

Comme le rappelle l’article, la vente de baclofène a explosé en France en 2008 dès la parution du livre du cardiologue Olivier Ameisen. Ce dernier vantait les mérites du médicament – initialement indiqué contre les contractures musculaires involontaires – dans le traitement de son alcoolisme. Ainsi, entre 2007 et 2013, environ 200 000 patients français se sont vus prescrire du baclofène pour les mêmes raisons.

En 2014, l’agence du médicament ANSM encadrait les prescriptions avec une recommandation temporaire d’utilisation avec une dose maximale de 80 mg par jour.

Fin août, 7 024 patients étaient déclarés à l’ANSM mais, selon l’Assurance maladie, environ 100 000 patients seraient traités avec le baclofène, commercialisé par Novartis sous la marque Lioresal et par Sanofi sous la marque Zentiva.

Une étude française présentée en septembre sur le sujet montrait déjà que le baclofène n’avait pas eu plus d’efficacité que le placebo en termes d’abstinence, mais qu’il avait en revanche permis une réduction plus importante de la quantité d’alcool consommée.

L’ANSM a commandé une étude supplémentaire sur les effets indésirables du baclofène, dont les résultats sont attendus en fin d’année.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Top 10 des meilleurs hôpitaux en chirurgie ambulatoire en France

Chirurgie ambulatoire

Selon un classement révélé par Le Figaro, la clinique Lille Sud arrive en tête des meilleurs établissements hospitaliers en chirurgie ambulatoire en France.

Pour rappel, la chirurgie ambulatoire consiste à opérer une personne dans la journée, et de lui permettre ensuite de pouvoir rentrer chez elle sans passer la nuit à l’hôpital. Il n’y a donc pas de surveillance médicale.

Pour permettre une telle pratique, l’organisation de l’équipe soignante est primordiale, et la performance d’un hôpital en la matière ne se résume pas à son taux d’interventions réalisées en ambulatoire.

« Il y a des établissements qui ont un taux élevé, autour de 70 %, mais un volume très faible, autour de 200 actes par an, ce qui n’est pas performant », expliquait le docteur Gilles Bontemps, directeur associé de l’Anap, lors d’un colloque dédié au sujet.

Ce classement des 10 meilleurs établissements de santé en France a été réalisé à partir de l’indicateur performance de chirurgie ambulatoire (IPCA) de l’Anap, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation.

Arrivent dans l’ordre :

1. Clinique Lille Sud : 65,0244
2. CHP Saint-Grégoire : 64,11
3. Nouvelles Cliniques Nantaises : 63,414
4. Hôpital privé La Châtaigneraie : 62,6564
5. Polyclinique de l’Atlantique : 62,2705
6. CHNO des Quinze Vingts Paris : 62,0437
7. Hôpital privé d’Antony : 61,1402
8. Clinique Mathilde Rouen : 59,6236
9. Hôpital privé Médipole de Savoie : 56,9421
10. Hôpital privé Pays-de-Savoie : 56,7348

Méthodologie : l’indicateur qui permet de mesurer la performance d’un établissement en chirurgie ambulatoire prend en compte le volume de pratiques, l’organisation selon les spécialités chirurgicales et les actes innovants réalisés. Plus il est élevé, plus l’établissement est performant. Les notes des 992 établissements classés par Le Figaro varient en 2015 de 1,27 pour le moins performant à 65,02 pour le meilleur. Seuls les établissements réalisant au moins 100 actes par an en ambulatoire ont été pris en compte.