Catégories
Actualités Actualités Santé

Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Quels sont les effets indésirables du Stérilet Mirena ?

Effets indésirables du stérilet hormonal

De nouveaux effets secondaires du stérilet hormonal Mirena (anxiété, vertiges, fatigue, irritabilité…) ont été révélés. L’Agence européenne des médicaments (EMA) mène actuellement une enquête et se prononcera sur ce sujet prochainement.

Le stérilet Mirena, c’est quoi ?

Le stérilet Mirena, créé par le laboratoire Bayer il y a environ 20 ans, est très utilisé. Il est prescrit pour la contraception ou pour lutter contre les règles trop abondantes. Son installation se fait dans l’utérus où il libère pendant 5 ans, le lévonorgestrel (hormone). Un contrôle doit se faire un mois après sa pose, puis tous les ans, selon l’ANSM (l’Agence française de sécurité du médicament).

Ces effets secondaires ne sont pas « mentionnés actuellement dans les documents d’information destinés aux professionnels de santé (résumé des caractéristiques du produit) et aux patientes (notice) », a indiqué l’ANSM dans un communiqué.

En France, l’ANSM « a pu constater ces derniers jours une augmentation des déclarations d’effets indésirables susceptibles d’être liés » à l’utilisation du Mirena.

« Les effets indésirables déclarés font l’objet pour la plupart d’une information dans la notice destinée aux patientes. L’ANSM est néanmoins attentive à cette augmentation des déclarations et à l’apparition de nouveaux signaux qui font actuellement l’objet d’investigations » à l’échelle européenne.

« A ce jour, au regard des données disponibles, l’augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles », a expliqué l’ANSM, qui a insisté que « les patientes doivent être informées des bénéfices et des potentiels effets indésirables par leur médecin ».

Les patientes s’indignent sur Facebook

En France, des patientes insatisfaites se sont réunies dans un groupe Facebook qu’elles ont nommé « Victimes du stérilet hormonal Mirena ».

Elles disent avoir ressenti des effets indésirables (perte de cheveux, baisse de la libido, états dépressifs, vertiges…). Elles accusent leur gynécologue d’un manque d’information et de ne pas avoir été écoutées lorsqu’elles ont signalé ces effets.

L’AFP a interrogé l’une des gérantes du groupe Facebook, selon laquelle le groupe réunissait « 220 membres à peu près » à sa création et est monté « à 4.300 avec 500 encore en attente d’approbation » depuis la publication d’un article sur le Mirena, le mardi 9 mai 2017 sur le site de TV5 Monde.

Dans son rapport annuel publié en février 2017, Bayer faisait état au 23 janvier 2017 de « procédures judiciaires intentées par environ 2.600 utilisatrices du Mirena aux Etats-Unis ». Selon Bayer, ces plaignantes ont déclaré avoir été victimes de grossesses extra-utérines, perforations de l’utérus ou d’hypertension intracrânienne.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La méditation, remède efficace pour les anxieux

L'anxiété contre la méditation

Une étude canadienne publiée dans la revue Consciousness and Cognition le 9 mars 2017, a récemment mis en évidence les bienfaits de la méditation sur la concentration. Décryptage.

Seulement 10 min suffisent pour être plus efficient

Comment ça fonctionne ? Durant 10 min l’objectif est de se concentrer sur sa respiration, sans but précis. Prenez une inspiration profonde en gonflant le ventre, puis une lente expiration en le vidant. Focalisez-vous sur le chemin de l’air, en prêtant attention au petit temps suspendu avant la prochaine inspiration. La méditation permet de prendre conscience du moment présent, en ramenant automatiquement son attention sur son souffle. Après avoir fait le vide autour de soi, il s’agit de se focaliser sur les parties du corps en contact avec le sol, si l’on est allongé, ou avec sa chaise si l’on est assis.

« Les pensées vagabondes occupent environ la moitié de la conscience de n’importe quelle personne chaque jour. Chez les personnes anxieuses, les pensées obsédantes peuvent affecter la capacité à apprendre, accomplir des tâches, ou même à fonctionner sans risque », justifie le docteur Xu.

La méditation, lorsqu’elle est pratiquée tous les jours, peut aider les personnes les plus anxieuses à se concentrer sur ce qu’elles font tout au long de la journée. L’étude menée à l’Université canadienne de Waterloo, prouve que la méditation peut aider les sujets anxieux à se délivrer des pensées anxiogènes qu’ils ressassent incessamment.

Une étude menée sur 82 étudiants

Les analystes ont commencé par séparer les étudiants en deux groupes, le premier a suivi une courte séance de méditation, le second a écouté un récit audio. L’objectif était de mesurer le niveau de concentration des deux groupes sur une même tâche, à savoir un travail d’ordinateur tout en étant dérangé plusieurs fois.

Conclusion : les 41 étudiants ayant fait de la méditation ont réussi à rester concentrés malgré les perturbations, ce qui induit une diminution de leurs pensées parasites et révèle l’effet bouclier de la méditation.

Un autre bienfait a été constaté, la méditation permet de détourner son attention vers le monde extérieur, et peut donc être une excellente échappatoire pour les personnes les plus anxieuses, qui peuvent envisager de l’ajouter à leur traitement.

Catégories
Actualités Actualités Autres

Le chien perçoit nos émotions

Les émotions des chiens.

Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme pour rien. Selon une étude britannique, il serait capable de percevoir nos émotions à partir des expressions de notre visage et de l’intonation de notre voix.

Il n’est pas rare d’entendre des propriétaires de chiens vanter les capacités de leur animal à se montrer attentif aux humeurs des membres de la famille.

Partons de ce que nous savons :

==> Au sein d’une même espèce, les animaux sont capables d’interpréter les émotions de leurs semblables et ainsi deviner leurs intentions.
==> Pour capter les émotions chez une autre espèce, le cerveau doit pouvoir retranscrire des images et des sons par représentations mentales, qu’il pourra ensuite évaluer, comparer, associer et combiner.

Les chercheurs de l’Université de Lincoln, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sao Paulo, au Brésil, ont étudié les comportements de 17 chiens. Ces derniers ont été placés face à des images exprimant la joie ou la colère, associées à la voix d’une personne heureuse ou énervée.

• Les chiens ont semblé beaucoup plus attentifs aux expressions dont l’image correspondait au son, démontrant ainsi une capacité à analyser le lien entre ces deux sens et définir la cohérence de l’information.

« Notre étude montre que les chiens ont la capacité d’intégrer deux sources d’informations sensorielles différentes et d’aboutir à une perception cohérente des émotions humaines, explique Kun Guo de l’Université de Lincoln. Cette capacité cognitive n’avait, jusqu’à présent, été mise en évidence que chez l’homme. »

Pour autant, les chercheurs rappellent qu’il existe une certaine différence entre apprendre à réagir de façon appropriée à une voix en colère, et déchiffrer diverses données.

« Ici, les chiens n’ont eu aucune période de familiarisation avec les sujets », explique Daniel Mills. « Cela suggère que cette capacité à combiner des signes émotionnels est propre à l’animal. Cette aptitude peut être due à la relation particulière qu’il entretient avec les êtres humains », explique Natalia Albuquerque qui a dirigé l’équipe de recherche.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La cigarette électronique est-elle réellement sans risque ?

Cigarette électronique

Depuis son arrivée sur le marché français en 2013, la e-cigarette est devenue un véritable objet du quotidien pour certain. Guillaume Beltramo, pneumologue au CHU de Dijon, nous éclaire sur les risques d’allergies respiratoires pour les fumeurs de cigarettes électroniques.

Connaît-on les risques sur le long terme de la cigarette électronique ?

À l’heure actuelle, nous n’avons pas assez de recul et peu de données, car la mise sur le marché date de 2009. En revanche, on peut la mettre en cause dans des pathologies chez certains consommateurs peu nombreux, mais qui pourront prendre de l’importance à l’avenir avec la prolongation de l’exposition à la cigarette électronique. Sur le plan respiratoire, on observe des détresses respiratoires comme des pneumopathies lipidiques du poumon qui sont des réactions du poumon aux constituants de l’e-cigarette.

Les allergies respiratoires peuvent-elles être provoquées par la cigarette électronique ?

Oui, il y a un lien direct entre l’e-cigarette et les allergies respiratoires. On pourrait observer une augmentation des cas d’allergies avec une consommation prolongée massive des cigarettes électroniques dans la population. Des études ont montré que la cigarette électronique provoque des modifications de l’immunité locale, des colonisations des voies aériennes par staphylocoque doré, qui est un facteur de risque de sensibilisation aux allergènes de l’air ambiant (pollens, acariens) et une aggravation de la réponse aux allergènes chez les patients non allergiques.

Quels composants de la cigarette électronique peuvent être néfastes ?

Les toxiques et les arômes, notamment l’arôme de cannelle, qui est fortement impliquée sur la part infectieuse et l’allergie. Par ailleurs, le diacéthyle, un additif alimentaire qui donne le goût de beurre au pop-corn, peut être dangereux en inhalation. Le glycol et la glycérine végétale qui sont les diluants principaux des e-liquides (70-90 %) n’ont pas d’effets secondaires. Par contre, chauffés, ces produits ont un risque de toxicité, notamment le diacétyle, carcinogène. Une utilisation déraisonnée ou abusive va conduire à la formation de ces impuretés et à la libération de toxiques via les plastiques et les métaux de la cigarette.

Toutes les e-cigarettes se valent-elles et peuvent-elles être utilisées sur la durée ?

Il vaut mieux utiliser des produits qui rentrent dans le cadre des réglementations françaises Afnor. Une norme européenne va homogénéiser les normes en 2017-2018. Aujourd’hui en France, les produits qui ne contiennent pas de nicotine ne sont pas soumis à règlementation. Dans les prochaines années, on saura probablement les arômes à éviter, qui font l’objet de travaux actuellement. Il faut rappeler que le but n’est pas l’utilisation à long terme de la cigarette électronique, mais d’arrêter de fumer. Le plus grand risque est de continuer à fumer tout en vapotant ce qui augmente l’exposition aux polluants. Il faut également se méfier des troisièmes générations d’e-cigarettes qui peuvent aboutir à des surchauffages des liquides qui provoquent une combustion des toxiques et carcinogènes.

L’e-cigarette est-elle conseillée lorsque l’on veut arrêter de fumer ?

On ne peut pas prouver l’efficacité de l’e-cigarette en termes de sevrage tabagique ni sa sûreté d’utilisation. En revanche, elle semble moins dangereuse, car elle contient moins de constituants chimiques qui sont 9 à 450 fois moins dosés que dans la cigarette classique. C’est un outil intéressant pour le sevrage de certains patients, car le but est d’éviter à tout prix le tabac. Les dernières recommandations françaises de santé préconisent en première intention les substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, inhalateur). Ceci dit, on ne ferme pas la porte à la cigarette électronique dans le cadre d’un sevrage.

D’après le baromètre de l’Inpes paru en février 2015, c’est la France qui compte le plus de vapoteurs en Europe, devant le Royaume-Uni. Presque 3 millions de français utilisent la cigarette électronique régulièrement, et la moitié d’entre eux fument tous les jours.

À partir du 1er octobre 2017, « vapoter » dans certains lieux publics et au travail sera passible d’une amende de 150 euros.

Catégories
Actualités Actualités Santé

10 minutes d’escaliers donnent plus d’énergie qu’un café

Escaliers

Selon une récente étude américaine, monter et descendre les escaliers pendant 10 minutes permettrait de regagner de l’énergie et vaudrait mieux que consommer de la caféine.

Des chercheurs de l’Université de Georgie (États-Unis) ont tenté de reproduire une journée typique, et donc plutôt sédentaire, que vivent les salariés. Rester en position assise durant plusieurs heures laisse en effet peu de temps pour faire du sport. Patrick J. O’Connor, professeur agrégé du département de kinésiologie, co-auteur de cette étude et Derek Randolph (ancien étudiant), ont ainsi voulu comparer les différents exercices que pouvaient effectuer des employés qui ont du temps pour être actifs et ont accès à des escaliers, mais pas assez pour aller à la salle de sport.

Les 18 étudiantes sélectionnées pour cette expérience étaient âgées de 18 à 23 ans et ont déclaré manquer de sommeil (moins de 6,5 heures par nuit). Les chercheurs ont séparé les volontaires en différents groupes pour tester les effets de la caféine, et ceux obtenus par l’exercice physique. Durant plusieurs jours, toutes ont soit ingéré des capsules de caféine ou un placebo, soit consacré 10 minutes à monter et descendre les escaliers sur un équivalent de 30 étages, à un rythme de faible intensité. Ces exercices avaient lieu après des périodes de 20 minutes d’immobilité.

Des résultats mitigés

Chaque groupe a ensuite été soumis à des tests oraux et informatiques afin d’évaluer leur ressenti et niveaux de performance. Les chercheurs ont constaté que ni la caféine ni l’exercice n’amélioraient de façon significative la mémoire et l’attention ou les émotions (colère, dépression). Cependant, prendre les escaliers générait une légère augmentation de la motivation pour travailler.

Selon leurs résultats, publiés dans le Journal Physiology of Behavior, même quelques marches dans l’escalier peuvent augmenter le sentiment de vitalité sans réduire la fonction cognitive. Grâce à l’exercice, les volontaires se sentaient plus vigoureuses. La sensation était, certes éphémère, puisqu’elle disparaissait immédiatement après l’exercice, mais elle n’avait pas été ressentie après l’apport des 50 mg de caféine. Une option saine et plus facile à mettre en œuvre que pratiquer la course, même au bureau et par tous les temps.

Catégories
Actualités Actualités Santé

La course à pied, idéale pour un dos en bonne santé

Course à pied

Selon une étude récente dévoilée le 19 avril 2017, la course à pied favoriserait le renforcement de la colonne vertébrale et empêcherait l’apparition de maux de dos.

Supervisée par l’Institut d’activité physique et de nutrition de l’université Deakin (IPAN), en Australie, l’étude s’est focalisée sur 79 personnes. Auparavant, on pensait que les disques intervertébraux étaient composés de « tissus mous » qui exigeaient beaucoup plus de temps que les muscles pour se développer après le sport. Cette étude a révélé que courir était bénéfique pour les disques de la colonne.

Daniel Belavy, professeur chargé de l’étude a déclaré que « des études menées pendant la dernière décennie avaient montré que les constituants des disques intervertébraux se remplaçaient extrêmement lentement, ce qui a conduit les chercheurs à penser qu’il fallait beaucoup plus de temps qu’une vie humaine moyenne pour percevoir un impact positif sur les disques en pratiquant l’exercice ou en suivant un traitement ».

Les activités physiques recommandées pour le dos

« Nous avons été en mesure de prouver grâce à notre étude qu’une activité physique régulière, comme le jogging, pouvait bel et bien renforcer les disques intervertébraux. » Pour ceux qui préfèrent des exercices moins intenses que la course, l’étude a conseillé la marche qui s’avère être tout aussi favorable à l’affermissement des disques. « Même une petite marche pendant une pause au travail ou choisir de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur est bénéfique pour les disques, ainsi que pour la santé générale du dos », a rapporté Daniel Belavy, qui a expliqué que réduire le temps passé à être assis, debout ou immobile était très bénéfique.

Il a aussi indiqué que commencer à faire du sport à partir de l’adolescence et jusqu’à la fin de la trentaine, pouvait amoindrir les problèmes de dos intervenant plus tard tout en renforçant les disques intervertébraux et la colonne vertébrale.

Retrouvez les résultats de l’étude (en anglais) sur le site de la revue Scientific Reports.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Des exercices de respirations pour combattre l’hypertension

Exercices de respirations pour combattre l’hypertension

Une étude australienne publiée dans Cell Metabolism encourage les adolescents à favoriser les exercices de respiration qui aident à empêcher l’apparition de symptômes d’hypertension à l’âge adulte.

Des chercheurs australiens de l’université de Melbourne et de l’université Macquarie ont démontré le lien entre la tension lors du développement de l’hypertension et les neurones qui contrôlent la respiration. L’hypertension est l’une des causes primaires d’accident cardiovasculaire, qui touchent 30 % de la population mondiale.

Ce lien entre la respiration et la tension artérielle se fait par le système nerveux parasympathique qui envoie des signaux nerveux au cœur et aux vaisseaux sanguins, expliquent les scientifiques.

Modifier le rythme de la respiration provoque des changements de l’activité cérébrale, ce qui influe grandement sur la tension.

Une fois cette connexion interrompue entre les neurones qui pilotent les deux fonctions pendant l’adolescence, l’étude montre que le développement de l’hypertension à l’âge adulte est radicalement diminué.

Il est toujours conseillé de pratiquer des exercices de respiration une fois adulte, mais l’impact semble être provisoire puisque les circuits neuronaux sont alors « fixes », ont détaillé les chercheurs.

Les exercices à pratiquer pour lutter contre l’hypertension

Communément pratiquée chez les sportifs réguliers, les yogis et les méditants, la respiration consciente est connue pour être très bénéfique pour baisser le rythme cardiaque.

Selon une étude présentée le 8 décembre dernier à la Conférence de la Société européenne de cardiologie en Inde, les personnes atteintes de pré hypertension (niveau de tension normal et l’hypertension) gagneraient à se mettre au yoga. Ce dernier réduit l’activité du système nerveux sympathique et agirait sur les barorécepteurs, qui se trouvent dans la couche élastique des vaisseaux sanguins, responsable de la régulation de la tension artérielle.

La pré hypertension c’est le niveau entre la tension normale et l’hypertension (entre 120/80mmHg et 139/89mmHg), selon L’Organisation Mondiale de la Santé. En faisant du sport, les patients touchés par la pré hypertension réduisent radicalement le risque de maladies cardiovasculaires, comme l’AVC.

L’Association de cardiologie américaine a recommandé en janvier dernier un examen médical dès l’âge de 20 ans pour les jeunes femmes, mais a jugé non obligatoire de faire des examens avant 41 ans pour plus de 50 % des Américaines.

En février dernier, une étude clinique américaine a confirmé que diminuer radicalement la tension artérielle résulterait en une baisse de 100.000 du nombre de décès annuels.

Les maladies cardiovasculaires sont à l’origine en France d’environ 150.000 morts chaque année, soit 28 % des décès.

Catégories
Actualités Actualités Santé

Une augmentation de 13% en 20 ans des cancers infantiles, selon l’OMS

Hôpital pour les enfants

Selon une étude de l’OMS parue mercredi 12 avril 2017, le nombre de cancers chez les enfants dans les années 2000 a augmenté de 13% par rapport à dans les années 1980. Cette hausse est attribuée à une meilleure détection mais aussi aux facteurs environnementaux.

Cette étude internationale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) coordonnée par le Centre international de recherches contre le cancer (CIRC), a évalué qu’entre 2001 et 2010, l’incidence des cancers chez les enfants de moins de 14 ans a été de 140 cas pour 1 million d’enfants par an. L’étude qui a analysé environ 300.000 cas diagnostiqués dans 62 pays, précise que le cancer le plus répandu dans cette tranche d’âge est la leucémie (presque un tiers des cas), suivie par les tumeurs du système nerveux central (20%) et les lymphomes. « Une partie de cette augmentation peut être due à une meilleure détection ou plus précoce de ces cancers », a indiqué le CIRC.

Mais l’augmentation de l’incidence des cancers pédiatriques pourrait aussi être due à « des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l’environnement », ajoute l’agence de recherche.

Une fréquence plus élevée chez les adolescents

L’étude publiée dans la revue britannique « The Lancet Oncology » a ajouté que chez les adolescents (15-19 ans), le nombre des cancers est estimé à 185 cas pour un million de personnes chaque année. Le lymphome est alors le plus fréquent (23% des cas), devant les carcinomes et les mélanomes (cancers de la peau, 21%). Le CIRC a souligné que les chiffres observés sont probablement encore sous-estimés, en particulier dans les pays à faible revenus, du fait de la sous-déclaration des cas de cancer et du manque d’équipements de diagnostic.
« Le cancer est une cause significative de décès chez les enfants et les adolescents, en dépit de son occurrence relativement rare avant l’âge de 20 ans », a expliqué Christopher Wild, directeur du CIRC. Il espère que les données de cette étude aideront « à sensibiliser, à mieux comprendre et mieux combattre ce domaine négligé de la santé au début de la vie ».

Catégories
Actualités Actualités Santé

Ce que le nouveau programme de dépistage prévoit pour le cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le jeudi 06 avril 2017, le ministère de la Santé a émis un nouveau programme de dépistage du cancer du sein. Dès le 1er janvier 2018, les mesures prévoient de renforcer la prévention dès 25 ans et comprennent des examens de dépistage supplémentaires.

À compter du 1er janvier 2018, cette première consultation prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, aura pour but d’éclairer les femmes sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, et « plus globalement sur les facteurs de risques comportementaux (tabac et alcool, habitudes alimentaires, activité physique, etc.), la contraception ou les infections sexuellement transmissibles ».

Un dépistage biennal après 50 ans

Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans recevront un courrier, les conviant à consulter un radiologue (agréé, dont les coordonnées figurent dans la liste jointe au courrier) pour passer une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique), et un examen clinique des seins pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Si nécessaire, les patientes se verront prescrire une échographie en plus de la mammographie, qui sera réalisée sans dépassements d’honoraires à partir du 1er janvier 2018. Si aucune anomalie n’est détectée, la mammographie sera ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert. Les radiologues assurant la relecture doivent, s’engager à lire au moins 1500 mammographies supplémentaires par an (contre 500 pour les premiers lecteurs).

Selon Santé publique France, 5 millions de femmes ont pu être dépistées pendant la période 2015-2016, soit seulement 51,1% des femmes invitées à participer au dépistage. Ce pourcentage est, d’ailleurs, légèrement en baisse par rapport à la période 2008-2014 puisqu’il était de 52%. Le cancer du sein cause encore près de 12.000 décès par an en France. Lorsqu’il est détecté tôt, il est guéri dans 9 cas sur 10.

Plus d’infos : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan-actions-renov-cancer-sein.pdf