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Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.

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Quels sont les effets indésirables du Stérilet Mirena ?

Effets indésirables du stérilet hormonal

De nouveaux effets secondaires du stérilet hormonal Mirena (anxiété, vertiges, fatigue, irritabilité…) ont été révélés. L’Agence européenne des médicaments (EMA) mène actuellement une enquête et se prononcera sur ce sujet prochainement.

Le stérilet Mirena, c’est quoi ?

Le stérilet Mirena, créé par le laboratoire Bayer il y a environ 20 ans, est très utilisé. Il est prescrit pour la contraception ou pour lutter contre les règles trop abondantes. Son installation se fait dans l’utérus où il libère pendant 5 ans, le lévonorgestrel (hormone). Un contrôle doit se faire un mois après sa pose, puis tous les ans, selon l’ANSM (l’Agence française de sécurité du médicament).

Ces effets secondaires ne sont pas « mentionnés actuellement dans les documents d’information destinés aux professionnels de santé (résumé des caractéristiques du produit) et aux patientes (notice) », a indiqué l’ANSM dans un communiqué.

En France, l’ANSM « a pu constater ces derniers jours une augmentation des déclarations d’effets indésirables susceptibles d’être liés » à l’utilisation du Mirena.

« Les effets indésirables déclarés font l’objet pour la plupart d’une information dans la notice destinée aux patientes. L’ANSM est néanmoins attentive à cette augmentation des déclarations et à l’apparition de nouveaux signaux qui font actuellement l’objet d’investigations » à l’échelle européenne.

« A ce jour, au regard des données disponibles, l’augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles », a expliqué l’ANSM, qui a insisté que « les patientes doivent être informées des bénéfices et des potentiels effets indésirables par leur médecin ».

Les patientes s’indignent sur Facebook

En France, des patientes insatisfaites se sont réunies dans un groupe Facebook qu’elles ont nommé « Victimes du stérilet hormonal Mirena ».

Elles disent avoir ressenti des effets indésirables (perte de cheveux, baisse de la libido, états dépressifs, vertiges…). Elles accusent leur gynécologue d’un manque d’information et de ne pas avoir été écoutées lorsqu’elles ont signalé ces effets.

L’AFP a interrogé l’une des gérantes du groupe Facebook, selon laquelle le groupe réunissait « 220 membres à peu près » à sa création et est monté « à 4.300 avec 500 encore en attente d’approbation » depuis la publication d’un article sur le Mirena, le mardi 9 mai 2017 sur le site de TV5 Monde.

Dans son rapport annuel publié en février 2017, Bayer faisait état au 23 janvier 2017 de « procédures judiciaires intentées par environ 2.600 utilisatrices du Mirena aux Etats-Unis ». Selon Bayer, ces plaignantes ont déclaré avoir été victimes de grossesses extra-utérines, perforations de l’utérus ou d’hypertension intracrânienne.

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La méditation, remède efficace pour les anxieux

L'anxiété contre la méditation

Une étude canadienne publiée dans la revue Consciousness and Cognition le 9 mars 2017, a récemment mis en évidence les bienfaits de la méditation sur la concentration. Décryptage.

Seulement 10 min suffisent pour être plus efficient

Comment ça fonctionne ? Durant 10 min l’objectif est de se concentrer sur sa respiration, sans but précis. Prenez une inspiration profonde en gonflant le ventre, puis une lente expiration en le vidant. Focalisez-vous sur le chemin de l’air, en prêtant attention au petit temps suspendu avant la prochaine inspiration. La méditation permet de prendre conscience du moment présent, en ramenant automatiquement son attention sur son souffle. Après avoir fait le vide autour de soi, il s’agit de se focaliser sur les parties du corps en contact avec le sol, si l’on est allongé, ou avec sa chaise si l’on est assis.

« Les pensées vagabondes occupent environ la moitié de la conscience de n’importe quelle personne chaque jour. Chez les personnes anxieuses, les pensées obsédantes peuvent affecter la capacité à apprendre, accomplir des tâches, ou même à fonctionner sans risque », justifie le docteur Xu.

La méditation, lorsqu’elle est pratiquée tous les jours, peut aider les personnes les plus anxieuses à se concentrer sur ce qu’elles font tout au long de la journée. L’étude menée à l’Université canadienne de Waterloo, prouve que la méditation peut aider les sujets anxieux à se délivrer des pensées anxiogènes qu’ils ressassent incessamment.

Une étude menée sur 82 étudiants

Les analystes ont commencé par séparer les étudiants en deux groupes, le premier a suivi une courte séance de méditation, le second a écouté un récit audio. L’objectif était de mesurer le niveau de concentration des deux groupes sur une même tâche, à savoir un travail d’ordinateur tout en étant dérangé plusieurs fois.

Conclusion : les 41 étudiants ayant fait de la méditation ont réussi à rester concentrés malgré les perturbations, ce qui induit une diminution de leurs pensées parasites et révèle l’effet bouclier de la méditation.

Un autre bienfait a été constaté, la méditation permet de détourner son attention vers le monde extérieur, et peut donc être une excellente échappatoire pour les personnes les plus anxieuses, qui peuvent envisager de l’ajouter à leur traitement.

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Stress des examens : nos conseils pour rester en forme

Stress des examens

La période des examens n’est jamais facile pour les étudiants. Stressés, ils se jettent dans les révisions à corps perdu, bien souvent au détriment de leur santé. Pourtant quelques habitudes pourraient doper leur productivité sans pour autant les aliéner. Voici nos conseils.

Il faut bouger

Le sport n’est pas la priorité en période d’exams ? Détrompez-vous, prendre du temps pour une activité physique, notamment en extérieur, dope la productivité et la santé, surtout pendant les révisions. Il permet aux étudiants de mieux vivre cette période de stress. C’est par ailleurs grâce au sport que le corps produit des endorphines, l’hormone du bien-être, qui améliorent l’humeur et aident à réduire le stress. Selon de récentes études, l’exercice serait même l’allié de la concentration. Alors ne culpabilisez pas, et faites des pauses sportives !

L’alimentation, l’une des principales clés

Est-il seulement besoin de rappeler l’importance d’une alimentation équilibrée, surtout en période de révisions ? Elle est essentielle pour entretenir forme mentale et physique, toutes deux nécessaires pour la concentration.

• Les légumes feuilles riches en fer, comme les épinards, augmentent naturellement le niveau d’énergie.
• Les glucides complexes comme les patates douces, sont des sucres lents et fournisseurs d’énergie pendant plus longtemps.
• Les fruits, surtout les baies estivales permettent quant à elles de mieux se concentrer.
• Enfin, les oméga-3 contenus dans les poissons gras comme le saumon améliorent le fonctionnement cérébral pendant les révisions.

L’eau, la meilleure façon de s’hydrater

Une bonne hydratation à l’eau a montré chez les élèves de bien meilleurs résultats aux examens. A l’inverse des boissons énergisantes dont le sucre qu’elles renferment produit l’effet inverse, et nuit donc non seulement à notre santé, mais aussi à la concentration.

Faire régulièrement des pauses

Inutile de se bourrer le crâne des heures durant en imaginant apprendre plus. Au contraire, les petites pauses éviteront la surchauffe au cerveau. Il sera ainsi mieux capable de traiter, organiser l’information et de la retenir.

Recommandation : une pause toutes les 45 à 60 minutes. Privilégiez une activité relaxante comme la lecture d’un livre ou une balade à l’extérieur. C’est en se coupant de ses révisions que l’on y retourne plus frais avec un regard nouveau.

Il est essentiel de recharger les batteries pendant la nuit

De nombreuses études l’ont montré : les résultats sont meilleurs après avoir passé une bonne nuit à… dormir. Réviser la nuit n’est certainement pas la solution. Le sommeil aide la mémoire.

Testez la méditation et la concentration

Se concentrer sur l’instant présent permet de se calmer et de réduire considérablement le stress. Essayez des exercices de mindfulness, de méditation ou de yoga Kundalini qui insistent sur la respiration et la concentration.

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La cigarette électronique est-elle réellement sans risque ?

Cigarette électronique

Depuis son arrivée sur le marché français en 2013, la e-cigarette est devenue un véritable objet du quotidien pour certain. Guillaume Beltramo, pneumologue au CHU de Dijon, nous éclaire sur les risques d’allergies respiratoires pour les fumeurs de cigarettes électroniques.

Connaît-on les risques sur le long terme de la cigarette électronique ?

À l’heure actuelle, nous n’avons pas assez de recul et peu de données, car la mise sur le marché date de 2009. En revanche, on peut la mettre en cause dans des pathologies chez certains consommateurs peu nombreux, mais qui pourront prendre de l’importance à l’avenir avec la prolongation de l’exposition à la cigarette électronique. Sur le plan respiratoire, on observe des détresses respiratoires comme des pneumopathies lipidiques du poumon qui sont des réactions du poumon aux constituants de l’e-cigarette.

Les allergies respiratoires peuvent-elles être provoquées par la cigarette électronique ?

Oui, il y a un lien direct entre l’e-cigarette et les allergies respiratoires. On pourrait observer une augmentation des cas d’allergies avec une consommation prolongée massive des cigarettes électroniques dans la population. Des études ont montré que la cigarette électronique provoque des modifications de l’immunité locale, des colonisations des voies aériennes par staphylocoque doré, qui est un facteur de risque de sensibilisation aux allergènes de l’air ambiant (pollens, acariens) et une aggravation de la réponse aux allergènes chez les patients non allergiques.

Quels composants de la cigarette électronique peuvent être néfastes ?

Les toxiques et les arômes, notamment l’arôme de cannelle, qui est fortement impliquée sur la part infectieuse et l’allergie. Par ailleurs, le diacéthyle, un additif alimentaire qui donne le goût de beurre au pop-corn, peut être dangereux en inhalation. Le glycol et la glycérine végétale qui sont les diluants principaux des e-liquides (70-90 %) n’ont pas d’effets secondaires. Par contre, chauffés, ces produits ont un risque de toxicité, notamment le diacétyle, carcinogène. Une utilisation déraisonnée ou abusive va conduire à la formation de ces impuretés et à la libération de toxiques via les plastiques et les métaux de la cigarette.

Toutes les e-cigarettes se valent-elles et peuvent-elles être utilisées sur la durée ?

Il vaut mieux utiliser des produits qui rentrent dans le cadre des réglementations françaises Afnor. Une norme européenne va homogénéiser les normes en 2017-2018. Aujourd’hui en France, les produits qui ne contiennent pas de nicotine ne sont pas soumis à règlementation. Dans les prochaines années, on saura probablement les arômes à éviter, qui font l’objet de travaux actuellement. Il faut rappeler que le but n’est pas l’utilisation à long terme de la cigarette électronique, mais d’arrêter de fumer. Le plus grand risque est de continuer à fumer tout en vapotant ce qui augmente l’exposition aux polluants. Il faut également se méfier des troisièmes générations d’e-cigarettes qui peuvent aboutir à des surchauffages des liquides qui provoquent une combustion des toxiques et carcinogènes.

L’e-cigarette est-elle conseillée lorsque l’on veut arrêter de fumer ?

On ne peut pas prouver l’efficacité de l’e-cigarette en termes de sevrage tabagique ni sa sûreté d’utilisation. En revanche, elle semble moins dangereuse, car elle contient moins de constituants chimiques qui sont 9 à 450 fois moins dosés que dans la cigarette classique. C’est un outil intéressant pour le sevrage de certains patients, car le but est d’éviter à tout prix le tabac. Les dernières recommandations françaises de santé préconisent en première intention les substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, inhalateur). Ceci dit, on ne ferme pas la porte à la cigarette électronique dans le cadre d’un sevrage.

D’après le baromètre de l’Inpes paru en février 2015, c’est la France qui compte le plus de vapoteurs en Europe, devant le Royaume-Uni. Presque 3 millions de français utilisent la cigarette électronique régulièrement, et la moitié d’entre eux fument tous les jours.

À partir du 1er octobre 2017, « vapoter » dans certains lieux publics et au travail sera passible d’une amende de 150 euros.

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10 minutes d’escaliers donnent plus d’énergie qu’un café

Escaliers

Selon une récente étude américaine, monter et descendre les escaliers pendant 10 minutes permettrait de regagner de l’énergie et vaudrait mieux que consommer de la caféine.

Des chercheurs de l’Université de Georgie (États-Unis) ont tenté de reproduire une journée typique, et donc plutôt sédentaire, que vivent les salariés. Rester en position assise durant plusieurs heures laisse en effet peu de temps pour faire du sport. Patrick J. O’Connor, professeur agrégé du département de kinésiologie, co-auteur de cette étude et Derek Randolph (ancien étudiant), ont ainsi voulu comparer les différents exercices que pouvaient effectuer des employés qui ont du temps pour être actifs et ont accès à des escaliers, mais pas assez pour aller à la salle de sport.

Les 18 étudiantes sélectionnées pour cette expérience étaient âgées de 18 à 23 ans et ont déclaré manquer de sommeil (moins de 6,5 heures par nuit). Les chercheurs ont séparé les volontaires en différents groupes pour tester les effets de la caféine, et ceux obtenus par l’exercice physique. Durant plusieurs jours, toutes ont soit ingéré des capsules de caféine ou un placebo, soit consacré 10 minutes à monter et descendre les escaliers sur un équivalent de 30 étages, à un rythme de faible intensité. Ces exercices avaient lieu après des périodes de 20 minutes d’immobilité.

Des résultats mitigés

Chaque groupe a ensuite été soumis à des tests oraux et informatiques afin d’évaluer leur ressenti et niveaux de performance. Les chercheurs ont constaté que ni la caféine ni l’exercice n’amélioraient de façon significative la mémoire et l’attention ou les émotions (colère, dépression). Cependant, prendre les escaliers générait une légère augmentation de la motivation pour travailler.

Selon leurs résultats, publiés dans le Journal Physiology of Behavior, même quelques marches dans l’escalier peuvent augmenter le sentiment de vitalité sans réduire la fonction cognitive. Grâce à l’exercice, les volontaires se sentaient plus vigoureuses. La sensation était, certes éphémère, puisqu’elle disparaissait immédiatement après l’exercice, mais elle n’avait pas été ressentie après l’apport des 50 mg de caféine. Une option saine et plus facile à mettre en œuvre que pratiquer la course, même au bureau et par tous les temps.

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La course à pied, idéale pour un dos en bonne santé

Course à pied

Selon une étude récente dévoilée le 19 avril 2017, la course à pied favoriserait le renforcement de la colonne vertébrale et empêcherait l’apparition de maux de dos.

Supervisée par l’Institut d’activité physique et de nutrition de l’université Deakin (IPAN), en Australie, l’étude s’est focalisée sur 79 personnes. Auparavant, on pensait que les disques intervertébraux étaient composés de « tissus mous » qui exigeaient beaucoup plus de temps que les muscles pour se développer après le sport. Cette étude a révélé que courir était bénéfique pour les disques de la colonne.

Daniel Belavy, professeur chargé de l’étude a déclaré que « des études menées pendant la dernière décennie avaient montré que les constituants des disques intervertébraux se remplaçaient extrêmement lentement, ce qui a conduit les chercheurs à penser qu’il fallait beaucoup plus de temps qu’une vie humaine moyenne pour percevoir un impact positif sur les disques en pratiquant l’exercice ou en suivant un traitement ».

Les activités physiques recommandées pour le dos

« Nous avons été en mesure de prouver grâce à notre étude qu’une activité physique régulière, comme le jogging, pouvait bel et bien renforcer les disques intervertébraux. » Pour ceux qui préfèrent des exercices moins intenses que la course, l’étude a conseillé la marche qui s’avère être tout aussi favorable à l’affermissement des disques. « Même une petite marche pendant une pause au travail ou choisir de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur est bénéfique pour les disques, ainsi que pour la santé générale du dos », a rapporté Daniel Belavy, qui a expliqué que réduire le temps passé à être assis, debout ou immobile était très bénéfique.

Il a aussi indiqué que commencer à faire du sport à partir de l’adolescence et jusqu’à la fin de la trentaine, pouvait amoindrir les problèmes de dos intervenant plus tard tout en renforçant les disques intervertébraux et la colonne vertébrale.

Retrouvez les résultats de l’étude (en anglais) sur le site de la revue Scientific Reports.

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Une augmentation de 13% en 20 ans des cancers infantiles, selon l’OMS

Hôpital pour les enfants

Selon une étude de l’OMS parue mercredi 12 avril 2017, le nombre de cancers chez les enfants dans les années 2000 a augmenté de 13% par rapport à dans les années 1980. Cette hausse est attribuée à une meilleure détection mais aussi aux facteurs environnementaux.

Cette étude internationale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) coordonnée par le Centre international de recherches contre le cancer (CIRC), a évalué qu’entre 2001 et 2010, l’incidence des cancers chez les enfants de moins de 14 ans a été de 140 cas pour 1 million d’enfants par an. L’étude qui a analysé environ 300.000 cas diagnostiqués dans 62 pays, précise que le cancer le plus répandu dans cette tranche d’âge est la leucémie (presque un tiers des cas), suivie par les tumeurs du système nerveux central (20%) et les lymphomes. « Une partie de cette augmentation peut être due à une meilleure détection ou plus précoce de ces cancers », a indiqué le CIRC.

Mais l’augmentation de l’incidence des cancers pédiatriques pourrait aussi être due à « des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l’environnement », ajoute l’agence de recherche.

Une fréquence plus élevée chez les adolescents

L’étude publiée dans la revue britannique « The Lancet Oncology » a ajouté que chez les adolescents (15-19 ans), le nombre des cancers est estimé à 185 cas pour un million de personnes chaque année. Le lymphome est alors le plus fréquent (23% des cas), devant les carcinomes et les mélanomes (cancers de la peau, 21%). Le CIRC a souligné que les chiffres observés sont probablement encore sous-estimés, en particulier dans les pays à faible revenus, du fait de la sous-déclaration des cas de cancer et du manque d’équipements de diagnostic.
« Le cancer est une cause significative de décès chez les enfants et les adolescents, en dépit de son occurrence relativement rare avant l’âge de 20 ans », a expliqué Christopher Wild, directeur du CIRC. Il espère que les données de cette étude aideront « à sensibiliser, à mieux comprendre et mieux combattre ce domaine négligé de la santé au début de la vie ».

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Ce que le nouveau programme de dépistage prévoit pour le cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le jeudi 06 avril 2017, le ministère de la Santé a émis un nouveau programme de dépistage du cancer du sein. Dès le 1er janvier 2018, les mesures prévoient de renforcer la prévention dès 25 ans et comprennent des examens de dépistage supplémentaires.

À compter du 1er janvier 2018, cette première consultation prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, aura pour but d’éclairer les femmes sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, et « plus globalement sur les facteurs de risques comportementaux (tabac et alcool, habitudes alimentaires, activité physique, etc.), la contraception ou les infections sexuellement transmissibles ».

Un dépistage biennal après 50 ans

Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans recevront un courrier, les conviant à consulter un radiologue (agréé, dont les coordonnées figurent dans la liste jointe au courrier) pour passer une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique), et un examen clinique des seins pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Si nécessaire, les patientes se verront prescrire une échographie en plus de la mammographie, qui sera réalisée sans dépassements d’honoraires à partir du 1er janvier 2018. Si aucune anomalie n’est détectée, la mammographie sera ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert. Les radiologues assurant la relecture doivent, s’engager à lire au moins 1500 mammographies supplémentaires par an (contre 500 pour les premiers lecteurs).

Selon Santé publique France, 5 millions de femmes ont pu être dépistées pendant la période 2015-2016, soit seulement 51,1% des femmes invitées à participer au dépistage. Ce pourcentage est, d’ailleurs, légèrement en baisse par rapport à la période 2008-2014 puisqu’il était de 52%. Le cancer du sein cause encore près de 12.000 décès par an en France. Lorsqu’il est détecté tôt, il est guéri dans 9 cas sur 10.

Plus d’infos : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan-actions-renov-cancer-sein.pdf

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Antioxydants : comment les reconnaître ?

antioxydants

De nos jours, les antioxydants sont partout. Pour cause, ils sont reconnus scientifiquement pour leurs vertus anticancer. Mais comment les reconnaître ?

Facile ! Les antioxydants sont principalement présents dans les fruits et les légumes colorés.

Ainsi, c’est le bêta-carotène qui donne la jolie couleur orangée aux carottes, aux abricots et à la patate douce. Le vert des légumes verts à feuille comme les épinards, les pois, l’avocat ou encore, le chou vert, provient de la lutéine et zéaxanthine. Enfin, c’est le lycopène qui donne sa belle couleur rouge à la tomate !

Grâce à de nombreuses études, il a été découvert que les légumes crucifères et les légumes verts (haricots verts, carottes, tomates, épinards et poivrons) étaient de véritables protecteurs contre le cancer.

Les vitamines : de riches sources d’antioxydants

En première ligne, la vitamine C, que ne fabrique pas notre organisme, est un riche antioxydant. On en trouve dans les agrumes (oranges, citrons, clémentines, pamplemousses, kiwis), mais aussi dans les cassis, les baies de Goji, les cynorhodons, les petits fruits rouges, et dans les pommes de terre, fenouils, choux verts, navets, épinards et poivrons côté légumes.

La vitamine E est elle aussi un puissant antioxydant. On la retrouve dans :

• Les huiles végétales (germe de blé, argan, colza, tournesol),
• Les fruits secs,
• L’avocat,
• L’asperge,
• La tomate,
• Le chou,
• La mûre,
• Et le cassis.

Sinon, il y a aussi la vitamine A appelée rétinol. Notre corps la fabrique à partir du bêta-carotène apporté par des produits d’origine animale comme le foie, le poisson, le fromage et le beurre, ou végétale (abricots, mangues, carottes, persil, algues, légumes vert foncé, patates douces).

Des antioxydants dans les polyphénols

Enfin, certains polyphénols sont des antioxydants. Ils portent des noms barbares : quercétine, génistéine, catéchines ou curcumine (pour le curcuma). Ce sont par exemple les tanins présents dans les lentilles, le raisin, le vin rouge, le thé vert, ou les flavonoïdes du chocolat noir. Ce dernier se classe d’ailleurs parmi les meilleures sources d’antioxydant car il bénéficie d’un taux d’antioxydants ORAC (mesure de la capacité de l’aliment à neutraliser les radicaux libres) de 13 000 pour 100 grammes.

Certains oligo-éléments peuvent être eux aussi considérés comme des antioxydants, comme :

• Le zinc (huîtres, bœuf et foie de veau),
• Le sélénium (viande, œuf, fruits de mer).

Ils luttent en effet efficacement contre le vieillissement de l’organisme.

Enfin, au-delà du risque de cancer, les antioxydants ont d’autres vertus :

• Réduction des dommages de l’ADN,
• Diminution du taux de cholestérol et de la tension,
• Stimulation de la santé des vaisseaux sanguins, du système immunitaire et des bactéries du microbiote.