Question : Dois-je porter un masque en permanence dans la rue ?
Réponse : Fortement recommandé.
Dans les villes denses, il est vivement conseillé de porter un masque en permanence car les sources de contacts sont omniprésentes. En effet, lors des déplacements en ville, nous croisons d’autres passants ou attendons aux passages piétons les uns aux côtés des autres. Dans de nombreux cas, maintenir une distance physique de 2 mètres peut être difficile et le masque s’avère donc particulièrement utile dans ces situations.
Précisons que le virus se transmet via les gouttelettes expulsées lorsque nous respirons, toussons ou éternuons. Il est donc tout à fait possible de projeter ces gouttelettes ou d’être atteint par celles-ci simplement en croisant un autre individu dans la rue.
Question : Le masque protège-t-il les autres ou moi-même ?
Réponse : Essentiellement les autres.
Il est admis que la majorité des masques permettent de protéger les autres personnes de nos propres gouttelettes. Effectivement, le port du masque permet de capter vos propres projections vers l’extérieur. Seul les masques FFP2 sont dotés d’une filtration particulière et garantissent la protection du porteur du masque.
Le masque est donc un acte collectif qui présente un intérêt s’il est porté par un grand nombre d’individus. Ainsi, chaque personne empêche la propagation de ses gouttelettes et évite la contamination des autres citoyens. C’est pourquoi il est conseillé de porter un masque dès lors qu’il y a regroupement de plusieurs personnes ne partageant pas le même foyer.
Question : Comment se passe la contamination par gouttelettes ?
Réponse : Les gouttelettes sont expulsées dans l’air, elles contaminent de manière directe ou indirecte.
En parlant, respirant, éternuant ou toussant, nous projetons des gouttelettes. Si un individu porteur du virus expulse de petites gouttes, celles-ci peuvent directement atteindre un autre individu, atterrir sur une surface qui sera ainsi contaminée pendant une certaine durée (comptoir, table, bureau, écran, etc.) ou simplement tomber au sol sans infecter de tierce personne. C’est dans cette optique que le masque est intéressant puisque les gouttelettes rencontrent une barrière avant même de pouvoir atteindre quiconque ou n’importe quelle surface.
Question : Pourquoi le port du masque est-il recommandé même en l’absence de symptômes ?
Réponse : Car nous pouvons être des porteurs asymptomatiques.
Lorsqu’une personne est infectée par le coronavirus, elle n’en présente pas forcément les symptômes. Or, pour ce virus, la proportion d’individus asymptomatiques est importante. Cela signifie que nous pouvons porter le virus sans le savoir et ainsi contaminer d’autres personnes. Porter le masque permet donc d’éviter la propagation du coronavirus à notre insu.
Question : Le mauvais port du masque peut-il être inefficace ?
Réponse : Oui, voire contre-productif.
Le masque est une barrière pour les gouttelettes, pour les vôtres majoritairement et pour celles des autres dans un second temps. Ainsi, toucher votre masque contaminent potentiellement vos mains, il en va de même pour un masque baissé dans le cou. Notez qu’il est impératif de porter le masque sur la bouche et le nez. En effet, c’est par ces deux endroits que le coronavirus sort et pénètre principalement.
Question : Puis-je utiliser mon masque plusieurs fois ?
Réponse : Cela dépend du masque.
Comme évoqué précédemment, le masque filtre essentiellement les gouttelettes que nous expulsons. Et il est convenu qu’au bout de 4 heures le masque sera trop humide et n’assurera plus sa fonction de filtre correctement. Avec l’humidité, les couches du masque adhèrent entre elles et peuvent laisser passer les postillons.
Le changement du masque est donc conseillé toutes les 4 heures. Débarrassez-vous de votre masque jetable et lavez votre masque en tissu de manière adaptée.
Question : Comment laver mon masque en tissu ?
Réponse : En machine à 60°C et avec un séchage dans les 2 heures.
Les réponses données par les scientifiques s’accordent sur le fait que le coronavirus est éradiqué à partir d’un lavage à 60 degrés. Passez donc vos masques en machine à 60°C. De plus, il est fortement recommandé de procéder à un séchage rapide des masques, quel que soit le moyen choisi. En effet, l’humidité favorise le développement de bactéries.
Attention à ce que les lavages et potentiels séchages en machine n’abîment pas la qualité de votre masque en tissu. Si vous constatez une dégradation, utilisez un nouveau masque.
Question : Quels sont les différents types de masques ?
Réponse : Il y en a une multitude, portez ceux adaptés à vos besoins.
Les masques à usages professionnels sont les FFP1, FFP2 et FFP3. Ces trois masques sont équipés d’un filtre. Dans le cadre du coronavirus, le masque FFP1 n’est pas utilisé par les professionnels de santé puisqu’il est catégorisé comme un filtre à poussière.
Outre ces masques à usages professionnels, il existe des masques grand public. Dans cette classification se trouvent les masques de catégorie 1 filtrant de 90% à 95% des gouttelettes émises. Ces masques à usage non-sanitaire sont destinés aux individus en contact avec le public. Ensuite, les masques de catégorie 2 filtrent entre 70% et 80% des gouttelettes. Ils peuvent être conçus en tissu s’ils suivent les instructions de confection de l’Afnor.
Question : Dois-je appliquer les gestes barrières si je porte un masque ?
Réponse : Oui, le masque est seulement l’un des gestes barrières.
Le masque ne doit pas nous retenir d’appliquer les autres gestes barrières. Pour cela, il est important de compléter le port du masque avec le respect de la distanciation sociale (pour les éventuelles gouttelettes qui franchiraient son épaisseur) et par le lavage régulier des mains. En effet, après les gouttelettes, la transmission du coronavirus se faire par contact avec les surfaces infectées.