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L’apnée du sommeil provoquerait des risques d’hypertension et de diabète

Apnée du sommeil chez les jeunes

Selon une récente étude américaine, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), même minime, peut augmenter le risque de diabète et d’hypertension, en particulier chez les jeunes.

Selon les résultats d’une étude américaine présentée à Boston le lundi 5 juin 2017, au Congrès annuel des scientifiques américains de l’American Academy of Sleep Medicine, les risques de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle liés aux apnées du sommeil concerneraient les cas minimes et intermédiaires, et pas seulement les cas plus avancés. Le syndrome d’apnée du sommeil (qui touche 10 à 15 % des Français et 30 millions d’Américains), est minime lorsque le nombre d’hypopnées et d’apnées durant la nuit est compris entre 5 et 15 par heure de sommeil. Il est considéré comme modéré lorsque ce nombre est compris entre 15 et 20 et comme sévère lorsqu’il surpasse 30.

Ces interruptions respiratoires, qui peuvent se produire plusieurs dizaines de fois par heure durant la nuit, peuvent durer de 10 à 30 secondes. Ces pauses entraînent des privations d’oxygène qui ont des conséquences sur le cœur, le cerveau et les vaisseaux. Elles peuvent engendrer des maladies graves comme l’hypertension artérielle. Les chercheurs de la Pennsylvania State University ont observé, après avoir suivi 1741 patients pendant 10 ans, que le syndrome d’apnée du sommeil léger multiplie les chances de souffrir d’hypertension artérielle par 4. Ce risque est multiplié par 3 dans le développement du diabète, seulement dans le cas d’un syndrome intermédiaire.

Un risque plus élevé chez les jeunes

Les résultats de l’étude ont révélé que les jeunes adultes et d’âge moyen ont plus de chances de développer ces maladies. Il est donc important de détecter le syndrome tôt pour éviter toutes les complications associées.

Les directeurs de l’étude recommandent aux jeunes adultes qui sont atteints de troubles du métabolisme de consulter leur médecin de manière régulière en mettant l’accent sur le contrôle du poids, la pratique d’une activité physique régulière, la gestion du stress et une alimentation saine.

L’examen qui détermine un diagnostic et le degré de sévérité du syndrome, est la polysomnographie. Il consiste à enregistrer en continu et examiner les facteurs impliqués dans les états de sommeil et de veille d’une personne, ainsi que son activité cardiorespiratoire au cours de la nuit.

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Les émissions des moteurs Diesel ont fait 38.000 décès en 2015

Diesel

Selon une étude publiée le lundi 15 mai 2017 dans la revue Nature, les émissions d’oxyde d’azote relâchées par les moteurs diesel de véhicules (largement supérieures aux limites indiquées par les constructeurs automobiles), ont entrainé la mort de 38.000 personnes dans le monde, en 2015.

Les chercheurs ont indiqué qu’environ 80 % de ces décès se concentrent sur trois régions : la Chine, l’Union européenne (UE), et l’Inde. Les oxydes d’azote (NOx), en particulier le dioxyde d’azote (NO2), sont des gaz produits par les moteurs qui sont très dangereux pour le système respiratoire. Le dioxyde d’azote (NO2) est notamment responsable de la formation d’ozone (autre polluant), lors de journées de grande chaleur.

Depuis 2015, Volkswagen et d’autres constructeurs ont privilégié l’utilisation de dispositifs destinés à réduire le total d’émissions, qui est bien plus élevé sur les routes qu’en simulation en laboratoire.

La pollution engendrée par les émissions de NOx des moteurs diesel en circulation a provoqué 107.600 décès prématurés dans le monde en 2015, a indiqué l’étude réalisée par l’ONG ICCT (Conseil international pour des transports propres) en collaboration avec l’Université du Colorado, l’Institut de l’Environnement de Stockholm et l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, basé aux Etats-Unis.

Sur ce total, 38.000 sont imputables aux « émissions générées en excès » en comparaison à celles prévues par simulations réalisées en laboratoire, ont détaillé les chercheurs. En Chine, le plus grand nombre de morts (31.400 prématurés, dont 10.700 attribués aux émissions en excès) a été enregistré à cause des émissions de NOx.

En Inde 26.700 morts ont été enregistrées, dont 9.400 attribuées au dépassement des valeurs limites affichées par les constructeurs, et dans l’Union européenne, on a recensé 28.500 morts, dont 11.500 à cause des émissions en excès. Globalement, les véhicules au diesel des principaux marchés automobiles mondiaux « produisent 50 % d’oxyde d’azote de plus que ce qu’indique les limites officiellement certifiées », a déclaré l’ICCT dans un communiqué.

Les émissions dépassent fortement les estimations des laboratoires

Les chercheurs ont étudié onze marchés représentant plus de 80 % des ventes de véhicules diesel neufs en 2015 (Brésil, Chine, Australie, Japon, Russie, Canada, UE, Inde, Etats-Unis, Mexique, Corée du Sud).

Ces véhicules ont émis 13,2 millions de tonnes de NOx, dans les conditions de conduite réelles, soit 4,6 millions de tonnes de plus que les 8,6 millions estimés après les simulations effectuées en laboratoire. Les poids lourds et les cars sont « de loin » les véhicules les plus responsables dans les dépassements, avec 76 % du total des émissions en excès.

Selon les chercheurs, si les gouvernements n’imposent pas de restrictions, le nombre de morts prématurées dues aux gaz émis par les véhicules roulant au diesel pourrait aller jusqu’à 183.600 par an en 2040. Les scientifiques ont estimé que l’établissement de normes plus strictes concernant les pots d’échappement, permettraient d’éviter 174.000 morts prématurées par an d’ici à 2040.

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Les conséquences des troubles du sommeil seraient plus importantes chez les femmes

Troubles du sommeil

Selon une étude australienne publiée le mardi 23 mai 2017, les répercussions des troubles du sommeil (somnolence, dépression, difficulté de concentration) seraient plus fortes chez les femmes que chez les hommes.

Des scientifiques australiens ont souhaité savoir si les hommes et les femmes ressentaient les répercussions des troubles du sommeil de la même manière au quotidien.

Pour l’étude, 744 patients, suivis pour des problèmes de sommeil à la clinique du sommeil de Coolangatta (dans le Queensland en Australie) entre 2013 et 2015, ont été évalués à travers des tests, tels que l’échelle de somnolence d’Epworth et des questionnaires.

La somnolence est plus courante chez les femmes

Les résultats ont montré que les femmes souffraient plus de somnolence que les hommes (49 % contre 36,9 %).

L’étude a aussi indiqué que les excès de fatigue et de déprime, ainsi que les difficultés à se concentrer et les troubles de mémoire et sommeil, touchaient davantage les femmes que les hommes.

Selon l’étude, preuve d’une plus grande sensibilité des femmes, elles sont plus nombreuses à demander à leur partenaire « ronfleur » de dormir dans une autre chambre, alors que le ronflement empêche de dormir les femmes et les hommes également.

Ces travaux ont été publiés dans le Journal of Clinical Sleep Medicine.

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Des médicaments et herbicides retrouvés dans le sang des tortues de la Grande barrière de corail

Tortue

Des chercheurs ont retrouvé des traces de produits chimiques, d’herbicides et de médicaments, dans le sang de tortues vertes de la Grande barrière de corail. Cette découverte illustre un peu plus encore, l’étendue et la gravité de la pollution des océans.

Pour réaliser leurs recherches, les scientifiques ont étudié les populations de tortues vertes vivant dans trois sites de la Grande barrière de corail :

• Au large de Cleveland Bay et d’Upstart Bay, dans l’Etat du Queensland,
• Ainsi qu’autour des îles plus éloignées de Howicks.

Des traces de plusieurs centaines de milliers de produits toxiques ont été décelées sur ces trois sites.

« Ce que vous mettez dans votre évier, répandez dans vos fermes et ce que vos industries rejettent finissent dans l’environnement et dans les tortues de la Grande barrière de corail », explique Amy Heffernan, chercheuse à l’Université du Queensland, l’un des partenaires de l’étude menée par le WWF Australie, dans un communiqué de presse.

Dans leurs résultats, les scientifiques ont isolé :

• des traces d’Allopurinol, un médicament pour la goutte,
• du milrinone, un traitement pour l’insuffisance cardiaque,
• de l’isoquinoline, un composé notamment employé dans l’industrie,
• et de l’éthiophencarbe, un insecticide.

Ces produits peuvent produire de graves effets sur les tortues, en particulier sur le fonctionnement de leur foie.

La Grande barrière de corail menacée par l’Homme

La Grande barrière de corail et ses 2 300 km de long est menacée à plusieurs niveaux par l’homme :

• Avec les ruissellements agricoles,
• Le développement économique,
• Et la prolifération des acanthasters, des étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Elle a notamment connu deux épisodes très graves de blanchissement des coraux, en 2016 et en 2017, liés au réchauffement de la température de l’eau.

Enfin, elle a également souffert lors du passage du cyclone Debbie, en mars 2017, notamment sur sa partie sud.

De précédents travaux, publiés en 2015 par la revue américaine Archives of Environmental Contamination and Toxicology, avaient déjà mis en garde contre la menace qui pesait sur les récifs coralliens. En cause, l’oxybenzone, également appelé BP-3, qui est une substance utilisée dans plus de 3 500 produits solaires dans le monde. Ce produit engendre des déformations morphologiques, endommage l’ADN et agit comme perturbateur endocrinien sur les larves de corail, nommées « planulas ».

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Plus de 28.000 plantes ont des vertus médicinales

Plantes médicinales

Selon un rapport du centre de recherche botanique des Kew Gardens de Londres, paru le jeudi 18 mai 2017, plus de 28.000 espèces de plantes sont listées comme ayant des vertus médicinales.

Le rapport compte au total 28.187 plantes aux propriétés médicinales, chiffre qui a augmenté de 59 % par rapport à 2016 et « probablement très prudent ». Parmi ces variétés découvertes, on trouve neuf espèces d’une plante grimpante nommée Mucuna, communément utilisée pour traiter la maladie de Parkinson. « Ce rapport souligne l’énorme potentiel des plantes dans des domaines comme le diabète et le paludisme », a indiqué Monique Simmonds à l’AFP, directrice scientifique adjointe des Kew Gardens.

Selon le rapport, la quinine et l’artémisinine, deux substances issues des plantes, « sont parmi les armes les plus importantes dans notre arsenal pour lutter contre la malaria, dont 214 millions de cas et 400.000 décès ont été recensés en 2015 ». Malgré leur potentiel, moins de 16 % des plantes utilisées dans des remèdes sont mentionnés dans des articles médicaux, a ajouté le rapport.

Au total, 128 scientifiques de 12 pays différents se sont réunis pour rédiger ce rapport, qui recense la découverte de 1.730 nouvelles espèces, comparé aux chiffres de l’année 2016. Parmi elles, on découvre cinq nouvelles espèces de manihot, une variante du manioc, retrouvées au Brésil et qui « ont le potentiel d’augmenter les récoltes de manioc en les diversifiant », constituant ainsi « une nourriture du futur ».

Des risques qui sont liés à la mondialisation

Le rapport a noté la disparition de nombreuses plantes, en observant des images satellitaires. Les scientifiques ont découvert que lors des 16 dernières années, « une moyenne de 340 millions d’hectares de la planète brûlent chaque année », ce qui correspond à environ « la taille de l’Inde », a indiqué à l’AFP le docteur Sarah Wyse, qui a travaillé dans l’élaboration de ce rapport.

Mme Wyse a expliqué que, même si ce chiffre semble important, certaines plantes, « pour se régénérer », ont besoin de ces incendies. « Ces feux ne sont pas en soi une mauvaise chose pour de nombreux écosystèmes, parce que la plupart des plantes s’adaptent au feu », a-t-elle détaillé.

Le rapport a également calculé que « le coût potentiel pour l’agriculture mondiale si la propagation de parasites invasifs et pathogènes n’est pas stoppée » est de « 540 milliards de dollars (492 milliards d’euros) par an ». Il souligne la nécessité de « mesures de biosécurité plus strictes », surtout pour le commerce des plantes vivantes. La mondialisation du commerce et les voyages internationaux aide à détruire les criquets et autres chenilles légionnaires, particulièrement mauvaises pour les plants de maïs.

Le domaine des Kew Gardens, que l’on peut trouver à l’ouest de Londres, possède l’une des plus importantes collections de plantes de la planète, abritée dans de fabuleux jardins et serres. Le centre de recherche botanique mondialement connu de Kew Gardens, veut également faire de son « State of the World’s Plants » un outil de référence.

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Le chien perçoit nos émotions

Les émotions des chiens.

Le chien n’est pas le meilleur ami de l’homme pour rien. Selon une étude britannique, il serait capable de percevoir nos émotions à partir des expressions de notre visage et de l’intonation de notre voix.

Il n’est pas rare d’entendre des propriétaires de chiens vanter les capacités de leur animal à se montrer attentif aux humeurs des membres de la famille.

Partons de ce que nous savons :

==> Au sein d’une même espèce, les animaux sont capables d’interpréter les émotions de leurs semblables et ainsi deviner leurs intentions.
==> Pour capter les émotions chez une autre espèce, le cerveau doit pouvoir retranscrire des images et des sons par représentations mentales, qu’il pourra ensuite évaluer, comparer, associer et combiner.

Les chercheurs de l’Université de Lincoln, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sao Paulo, au Brésil, ont étudié les comportements de 17 chiens. Ces derniers ont été placés face à des images exprimant la joie ou la colère, associées à la voix d’une personne heureuse ou énervée.

• Les chiens ont semblé beaucoup plus attentifs aux expressions dont l’image correspondait au son, démontrant ainsi une capacité à analyser le lien entre ces deux sens et définir la cohérence de l’information.

« Notre étude montre que les chiens ont la capacité d’intégrer deux sources d’informations sensorielles différentes et d’aboutir à une perception cohérente des émotions humaines, explique Kun Guo de l’Université de Lincoln. Cette capacité cognitive n’avait, jusqu’à présent, été mise en évidence que chez l’homme. »

Pour autant, les chercheurs rappellent qu’il existe une certaine différence entre apprendre à réagir de façon appropriée à une voix en colère, et déchiffrer diverses données.

« Ici, les chiens n’ont eu aucune période de familiarisation avec les sujets », explique Daniel Mills. « Cela suggère que cette capacité à combiner des signes émotionnels est propre à l’animal. Cette aptitude peut être due à la relation particulière qu’il entretient avec les êtres humains », explique Natalia Albuquerque qui a dirigé l’équipe de recherche.

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La cigarette électronique est-elle réellement sans risque ?

Cigarette électronique

Depuis son arrivée sur le marché français en 2013, la e-cigarette est devenue un véritable objet du quotidien pour certain. Guillaume Beltramo, pneumologue au CHU de Dijon, nous éclaire sur les risques d’allergies respiratoires pour les fumeurs de cigarettes électroniques.

Connaît-on les risques sur le long terme de la cigarette électronique ?

À l’heure actuelle, nous n’avons pas assez de recul et peu de données, car la mise sur le marché date de 2009. En revanche, on peut la mettre en cause dans des pathologies chez certains consommateurs peu nombreux, mais qui pourront prendre de l’importance à l’avenir avec la prolongation de l’exposition à la cigarette électronique. Sur le plan respiratoire, on observe des détresses respiratoires comme des pneumopathies lipidiques du poumon qui sont des réactions du poumon aux constituants de l’e-cigarette.

Les allergies respiratoires peuvent-elles être provoquées par la cigarette électronique ?

Oui, il y a un lien direct entre l’e-cigarette et les allergies respiratoires. On pourrait observer une augmentation des cas d’allergies avec une consommation prolongée massive des cigarettes électroniques dans la population. Des études ont montré que la cigarette électronique provoque des modifications de l’immunité locale, des colonisations des voies aériennes par staphylocoque doré, qui est un facteur de risque de sensibilisation aux allergènes de l’air ambiant (pollens, acariens) et une aggravation de la réponse aux allergènes chez les patients non allergiques.

Quels composants de la cigarette électronique peuvent être néfastes ?

Les toxiques et les arômes, notamment l’arôme de cannelle, qui est fortement impliquée sur la part infectieuse et l’allergie. Par ailleurs, le diacéthyle, un additif alimentaire qui donne le goût de beurre au pop-corn, peut être dangereux en inhalation. Le glycol et la glycérine végétale qui sont les diluants principaux des e-liquides (70-90 %) n’ont pas d’effets secondaires. Par contre, chauffés, ces produits ont un risque de toxicité, notamment le diacétyle, carcinogène. Une utilisation déraisonnée ou abusive va conduire à la formation de ces impuretés et à la libération de toxiques via les plastiques et les métaux de la cigarette.

Toutes les e-cigarettes se valent-elles et peuvent-elles être utilisées sur la durée ?

Il vaut mieux utiliser des produits qui rentrent dans le cadre des réglementations françaises Afnor. Une norme européenne va homogénéiser les normes en 2017-2018. Aujourd’hui en France, les produits qui ne contiennent pas de nicotine ne sont pas soumis à règlementation. Dans les prochaines années, on saura probablement les arômes à éviter, qui font l’objet de travaux actuellement. Il faut rappeler que le but n’est pas l’utilisation à long terme de la cigarette électronique, mais d’arrêter de fumer. Le plus grand risque est de continuer à fumer tout en vapotant ce qui augmente l’exposition aux polluants. Il faut également se méfier des troisièmes générations d’e-cigarettes qui peuvent aboutir à des surchauffages des liquides qui provoquent une combustion des toxiques et carcinogènes.

L’e-cigarette est-elle conseillée lorsque l’on veut arrêter de fumer ?

On ne peut pas prouver l’efficacité de l’e-cigarette en termes de sevrage tabagique ni sa sûreté d’utilisation. En revanche, elle semble moins dangereuse, car elle contient moins de constituants chimiques qui sont 9 à 450 fois moins dosés que dans la cigarette classique. C’est un outil intéressant pour le sevrage de certains patients, car le but est d’éviter à tout prix le tabac. Les dernières recommandations françaises de santé préconisent en première intention les substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, inhalateur). Ceci dit, on ne ferme pas la porte à la cigarette électronique dans le cadre d’un sevrage.

D’après le baromètre de l’Inpes paru en février 2015, c’est la France qui compte le plus de vapoteurs en Europe, devant le Royaume-Uni. Presque 3 millions de français utilisent la cigarette électronique régulièrement, et la moitié d’entre eux fument tous les jours.

À partir du 1er octobre 2017, « vapoter » dans certains lieux publics et au travail sera passible d’une amende de 150 euros.

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10 minutes d’escaliers donnent plus d’énergie qu’un café

Escaliers

Selon une récente étude américaine, monter et descendre les escaliers pendant 10 minutes permettrait de regagner de l’énergie et vaudrait mieux que consommer de la caféine.

Des chercheurs de l’Université de Georgie (États-Unis) ont tenté de reproduire une journée typique, et donc plutôt sédentaire, que vivent les salariés. Rester en position assise durant plusieurs heures laisse en effet peu de temps pour faire du sport. Patrick J. O’Connor, professeur agrégé du département de kinésiologie, co-auteur de cette étude et Derek Randolph (ancien étudiant), ont ainsi voulu comparer les différents exercices que pouvaient effectuer des employés qui ont du temps pour être actifs et ont accès à des escaliers, mais pas assez pour aller à la salle de sport.

Les 18 étudiantes sélectionnées pour cette expérience étaient âgées de 18 à 23 ans et ont déclaré manquer de sommeil (moins de 6,5 heures par nuit). Les chercheurs ont séparé les volontaires en différents groupes pour tester les effets de la caféine, et ceux obtenus par l’exercice physique. Durant plusieurs jours, toutes ont soit ingéré des capsules de caféine ou un placebo, soit consacré 10 minutes à monter et descendre les escaliers sur un équivalent de 30 étages, à un rythme de faible intensité. Ces exercices avaient lieu après des périodes de 20 minutes d’immobilité.

Des résultats mitigés

Chaque groupe a ensuite été soumis à des tests oraux et informatiques afin d’évaluer leur ressenti et niveaux de performance. Les chercheurs ont constaté que ni la caféine ni l’exercice n’amélioraient de façon significative la mémoire et l’attention ou les émotions (colère, dépression). Cependant, prendre les escaliers générait une légère augmentation de la motivation pour travailler.

Selon leurs résultats, publiés dans le Journal Physiology of Behavior, même quelques marches dans l’escalier peuvent augmenter le sentiment de vitalité sans réduire la fonction cognitive. Grâce à l’exercice, les volontaires se sentaient plus vigoureuses. La sensation était, certes éphémère, puisqu’elle disparaissait immédiatement après l’exercice, mais elle n’avait pas été ressentie après l’apport des 50 mg de caféine. Une option saine et plus facile à mettre en œuvre que pratiquer la course, même au bureau et par tous les temps.

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Une augmentation de 13% en 20 ans des cancers infantiles, selon l’OMS

Hôpital pour les enfants

Selon une étude de l’OMS parue mercredi 12 avril 2017, le nombre de cancers chez les enfants dans les années 2000 a augmenté de 13% par rapport à dans les années 1980. Cette hausse est attribuée à une meilleure détection mais aussi aux facteurs environnementaux.

Cette étude internationale de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) coordonnée par le Centre international de recherches contre le cancer (CIRC), a évalué qu’entre 2001 et 2010, l’incidence des cancers chez les enfants de moins de 14 ans a été de 140 cas pour 1 million d’enfants par an. L’étude qui a analysé environ 300.000 cas diagnostiqués dans 62 pays, précise que le cancer le plus répandu dans cette tranche d’âge est la leucémie (presque un tiers des cas), suivie par les tumeurs du système nerveux central (20%) et les lymphomes. « Une partie de cette augmentation peut être due à une meilleure détection ou plus précoce de ces cancers », a indiqué le CIRC.

Mais l’augmentation de l’incidence des cancers pédiatriques pourrait aussi être due à « des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l’environnement », ajoute l’agence de recherche.

Une fréquence plus élevée chez les adolescents

L’étude publiée dans la revue britannique « The Lancet Oncology » a ajouté que chez les adolescents (15-19 ans), le nombre des cancers est estimé à 185 cas pour un million de personnes chaque année. Le lymphome est alors le plus fréquent (23% des cas), devant les carcinomes et les mélanomes (cancers de la peau, 21%). Le CIRC a souligné que les chiffres observés sont probablement encore sous-estimés, en particulier dans les pays à faible revenus, du fait de la sous-déclaration des cas de cancer et du manque d’équipements de diagnostic.
« Le cancer est une cause significative de décès chez les enfants et les adolescents, en dépit de son occurrence relativement rare avant l’âge de 20 ans », a expliqué Christopher Wild, directeur du CIRC. Il espère que les données de cette étude aideront « à sensibiliser, à mieux comprendre et mieux combattre ce domaine négligé de la santé au début de la vie ».

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Ce que le nouveau programme de dépistage prévoit pour le cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le jeudi 06 avril 2017, le ministère de la Santé a émis un nouveau programme de dépistage du cancer du sein. Dès le 1er janvier 2018, les mesures prévoient de renforcer la prévention dès 25 ans et comprennent des examens de dépistage supplémentaires.

À compter du 1er janvier 2018, cette première consultation prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, aura pour but d’éclairer les femmes sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, et « plus globalement sur les facteurs de risques comportementaux (tabac et alcool, habitudes alimentaires, activité physique, etc.), la contraception ou les infections sexuellement transmissibles ».

Un dépistage biennal après 50 ans

Tous les deux ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans recevront un courrier, les conviant à consulter un radiologue (agréé, dont les coordonnées figurent dans la liste jointe au courrier) pour passer une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique), et un examen clinique des seins pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Si nécessaire, les patientes se verront prescrire une échographie en plus de la mammographie, qui sera réalisée sans dépassements d’honoraires à partir du 1er janvier 2018. Si aucune anomalie n’est détectée, la mammographie sera ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert. Les radiologues assurant la relecture doivent, s’engager à lire au moins 1500 mammographies supplémentaires par an (contre 500 pour les premiers lecteurs).

Selon Santé publique France, 5 millions de femmes ont pu être dépistées pendant la période 2015-2016, soit seulement 51,1% des femmes invitées à participer au dépistage. Ce pourcentage est, d’ailleurs, légèrement en baisse par rapport à la période 2008-2014 puisqu’il était de 52%. Le cancer du sein cause encore près de 12.000 décès par an en France. Lorsqu’il est détecté tôt, il est guéri dans 9 cas sur 10.

Plus d’infos : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan-actions-renov-cancer-sein.pdf