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Comment voyager avec vos animaux de compagnie ?

Voyager avec son animal de compagnie

Durant les vacances, plusieurs options s’offrent à vous si vous ne souhaitez pas emmener votre animal domestique avec vous (petsiters, pension). Pour les personnes trop attachées à leur chien ou chat, voici ce qu’il faut savoir avant de voyager en avion, en train ou en bateau avec lui.

Puis-je être accompagné de mon chat et mon chien dans le train ?

La SNCF n’impose des restrictions que concernant le poids de l’animal qui ne doit pas dépasser les six kilos. Les chats ou les chiens doivent être placés dans un sac de dimensions de 45cm x 30cm x 25 cm. Les voyageurs devront également être muni d’un billet coûtant 7 euros compatible pour les transports en TGV, TER et Intercités. Les chiens pesant plus de six kilos seront dans l’obligation d’être habillé d’une muselière et d’une laisse. Il est aussi obligatoire d’acheter un billet équivalant à la moitié du prix d’un ticket en seconde classe. Les chiens-guides eux, voyagent gratuitement avec leurs maîtres.

En avion, mon animal doit-il posséder un passeport ?

Le vétérinaire remet au propriétaire de l’animal un passeport lorsque celui-ci est tatoué ou s’il possède une puce. Il doit être présenté obligatoirement s’il souhaite transporter son animal en dehors des frontières françaises Il est également recommandé de demander conseil au vétérinaire pour s’informer des différents vaccins et injections (rage, tiques) à administrer à l’animal avant le départ.

En avion, mon animal est-il autorisé à voyager en cabine ?

Avant de prendre l’avion, il est nécessaire de vérifier que les vaccins de votre animal sont bien à jour. Les conditions ne sont pas les mêmes chez toutes les compagnies aériennes. En général, les bêtes pesant moins de 5 kilos sont autorisées à voyager en cabine, à condition qu’elles soient placées dans un sac de transport. Certaines compagnies telles que Qatar Airways, Emirates et Etihad n’acceptent que les faucons ! Les autres animaux sont placés en soute dans des cages approuvées IATA (International Air Transport Association). Elles sont, selon 30 millions d’amis, pressurisées, éclairées et chauffées. Cependant, renseignez-vous auprès de votre vétérinaire car certaines races de chiens et de chats souffrent lorsqu’elles sont cloîtrées en soute, à l’instar de celles qui ont un nez retroussé (chats persans et bouledogues). C’est d’ailleurs pour cela que certaines compagnies n’autorisent que certains chiens à voyager.

Quel montant prévoir pour transporter mon animal ?

Le critère du tarif varie également selon la compagnie aérienne que vous avez choisie. Par exemple, Liligo, un comparateur de sites de voyages, affirme qu’Air Canada n’impose aucun frais lorsque la personne est accompagnée d’un petit chien ou chat en cabine. De manière générale, le montant est compris entre 20 et 120 euros selon la compagnie et la durée du vol. A noter que les voyageurs sont obligés de notifier la compagnie aérienne au moment de la réservation, au minimum 48 heures avant le départ.

Quelles sont les règles à suivre en bateau ?

En bateau, le propriétaire se doit d’être extrêmement vigilant. Selon la fondation 30 millions d’amis, la cale, lieu très chaud, n’est pas un lieu adapté pour accueillir les chiens ou les chats. Il faut s’assurer de choisir le moyen de transport qui convient le mieux à la durée du trajet, pour éviter que l’animal ne stresse.

Et pour les voyages en voiture ?

Il est important de garder, lors d’un voyage en voiture, les animaux à l’arrière et non pas dans le coffre. Durant les moments d’arrêts, veillez à hydrater votre animal et à ne pas le laisser enfermé dans le véhicule.

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Smoothies : 4 recettes détox

Recette de smoothie

Les beaux jours font leur grand retour, c’est le moment d’éliminer toutes les toxines emmagasinées cet hiver. Voici 4 recettes de smoothies détox issues des « Recettes Détox », Éditions Carnets de cuisine de Larousse, à consommer sans modération.

Recette de Smoothie chou frisé et mangue (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Émincez le chou.
  3. Coupez la demi-mangue en morceaux.
  4. Prélevez la chair du demi-avocat.
  5. Réunissez ces ingrédients avec le lait d’amande, l’eau de coco, et la glace pilée dans le bol d’un robot.
  6. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  7. Versez la préparation dans les verres et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 100 g de chou frisé
  • ½ mangue
  • ½ avocat
  • 30 cl de lait d’amande
  • 20 cl d’eau de coco
  • 120 g de glace pilée

Le plus : le chou favorise la synthèse de la bille et son évacuation.

Recette de Smoothie aux fruits rouges (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez la banane, coupez-la en rondelles.
  3. Réservez quelques fruits rouges pour servir
  4. Réunissez le reste ainsi que les rondelles de banane, le jus de pomme et le yaourt dans le bol d’un robot
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres, parsemez des fruits rouges réservés, arrosez de miel et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 1 banane
  • 300 g de fruits rouges (mûres, myrtilles, framboises, fraises)
  • 6 cuillères à soupe de jus de pomme
  • 12 cl de yaourt nature allégé
  • 2 cuillères à café de miel liquide

Le plus : les fruits rouges sont riches en antioxydants et stimulent le foie.

Recette de Smoothie betterave et orange (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez le gingembre et coupez-le en morceaux.
  3. Dénoyautez les prunes.
  4. Réunissez les betteraves, le, le jus d’orange, le gingembre et les prunes dans le bol d’un robot
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 1 morceau de gingembre de 2,5 cm
  • 4 prunes rouges
  • 2 betteraves rouges
  • 20 cl de jus d’orange

Le plus : la betterave rouge, riche en glucides est l’un des légumes les plus riches en antioxydants, et repousse la fatigue.

Recette de Smoothie poire et soja (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez les poires et épépinez-les.
  3. Pelez les bananes. Coupez-les en rondelles.
  4. Réunissez les fruits, le lait, le yaourt et les graines de lin dans le bol d’un robot.
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres et servez sans attendre.

Ingrédients

  • 2 poires
  • 2 bananes
  • 25 cl de lait de soja
  • 12 cl de yaourt au soja
  • 3 cuillères à café de graines de lin

Le plus : la poire neutralise l’action acide des aliments riches en graisses saturées.

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Notre alimentation contient 90 additifs à éviter

Additifs à éviter

Les journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr ont passé au peigne fin 338 additifs autorisés en Europe. Répertoriés dans un guide intitulé « Le nouveau guide des additifs », publié en 2017, ils ont listé 90 additifs à éviter, études scientifiques à l’appui.

Un an après « Faire le bon choix au supermarché », les scientifiques ont traqué cette fois les colorants, phosphates, nitrites, ou encore émulsifiants cachés dans les produits industriels. En effet, les fabricants font de moins en moins figurer les codes des additifs sur les paquets. Par exemple, le E1403 devient amidon modifié et le E621 le glutamate monosodique.

D’après les experts, un additif sur quatre est problématique et pourrait, si consommé régulièrement ou à dose élevée, provoquer des troubles du comportement, des atteintes cellulaires ou une altération de la flore intestinale, selon des études scientifiques menées sur l’homme ou l’animal.

Une vigilance qui doit être accrue

Parmi les produits visés, les produits 0 % figurent en premières lignes. Bien qu’allégés en graisses, ils sont bourrés d’épaississants, de gélifiants ou encore d’édulcorants, pour remplacer le sucre. Certains en contiennent jusqu’à 8.

Un chapitre est également consacré aux additifs qu’il faut absolument éviter en fonction de son état de santé. Par exemple, il est recommandé d’éviter le E214 (Ethylparabène) qui est présent dans la farine, les biscuits apéritifs, les charcuteries industrielles et les confiseries, chez la femme enceinte, mais aussi pendant l’allaitement, et chez l’enfant. En autres, il agit comme un perturbateur endocrinien. Pendant la grossesse, les sulfates d’aluminium (E520 et E559) sont eux aussi dangereux.

Une attention toute particulière doit être portée aux pièges des produits « sains », mais aussi aux spécialités bio, sans gluten. Ces produits contiennent du phosphate de sodium, que l’on retrouve aussi dans les fromages, les potages, les plats préparés, les laits infantiles et les cafés en poudre.

Repérer les plus dangereux

Les agents de textures (E432, E433, E434, E435, E466) sont les plus nocifs et préférables à éviter en cas de diabète ou d’intolérance au glucose, comme pour les cas de maladies de l’intestin et auto-immunes.
Les colorants (E102, E134) très présents dans les confiseries et les aliments pour enfants sont soupçonnés de favoriser l’hyperactivité et les troubles du comportement et certains sont classés cancérogène pour l’homme (E150c, E150d).
Cependant, tous les additifs ne sont pas forcément à risque. Le guide dresse une liste de produits que l’on peut glisser dans son panier de manière sûre. Par exemple, l’on peut citer les E460, E461, E462, E465 que l’on retrouve dans les gnocchis de pomme de terre, les fruits secs, les pâtes, les spiritueux.

Pour en savoir plus : « Le nouveau guide des additifs », Éditions Thierry Souccar, 11,90 euros.

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Bien-être : Pratiquer une activité artistique est bon pour la santé

Activité artistique

Selon plusieurs études, pratiquer une activité artistique quotidiennement serait bénéfique pour la santé, tant sur le plan physique que psychique, social qu’émotionnel. Quelques moments consacrés à l’apprentissage d’une activité créative peuvent suffire à rendre plus heureux.

Améliorer l’humeur

658 adultes, invités à réaliser des tâches créatives quotidiennement durant 13 jours pour une étude néo-zélandaise, semblaient ressentir un véritable bien-être le lendemain. Selon cette même étude, l’art sous toutes ses formes pourrait impacter positivement le contenu d’une journée de travail au même titre que la qualité de ses relations, à condition de s’impliquer réellement dans un processus créatif et sensoriel.

Lâcher l’intellect

L’art est un excellent moyen pour se vider la tête, surtout si l’on est le plus souvent occupé à des tâches intellectuelles. Plus de pensées négatives ou ruminations lors du cours de danse, de chant ou de théâtre. On dédie alors toute notre attention au moment présent. Sans oublier que bouger éveille les sens sans avoir à se concentrer sur des objectifs de performance comme dans le sport.

Améliorer sa confiance en soi

La peinture, le dessin, le chant ou l’impro sont par un exemple de bons moyens de franchir des caps considérés comme inatteignables, et ainsi reprendre confiance dans ses capacités. Certains CHU en France font même appel à des art-thérapeutes pour travailler sur l’estime de soi. A Grenoble par exemple, 72 % des enfants souffrant de troubles de l’attention et d’hyperactivité ont dit éprouver de la fierté, 78 % avoir repris confiance en leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles après avoir suivi un cycle de 7 séances d’art-thérapie, basées sur le dessin.

Entrainer son cerveau

Selon les hypothèses de récentes études scientifiques, l’art en général pourrait favoriser la plasticité cérébrale. Autrement dit, de nouveaux réseaux neuronaux se mettraient en place dans notre cerveau à chaque activité. C’est le cas d’une observation actuellement en cours à la Pitié-Salpêtrière à Paris, auprès de patients victimes d’AVC récents.

Eprouver du plaisir tous les jours

Il ne faut pas oublier de stimuler les endorphines en saupoudrant le quotidien d’activités synonymes de plaisir. Les activités artistiques sont alors toutes indiquées pour déclencher des émotions positives.

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Demander sa retraite en ligne est désormais possible

Demander sa retraite en ligne

Tous les futurs retraités du régime général ont désormais la possibilité de constituer leur dossier et d’effectuer leur demande de retraite en ligne, sur le site wwww.lassuranceretraite.fr

Pour faire valoir ses droits à la retraite et déposer son dossier, il suffit de six étapes. Cela peut se faire jusqu’à six mois avant sa date de départ, en joignant les pièces justificatives et les photographies.

Ce nouveau service complète l’offre déjà existante, comme avec le site www.info-retraite.fr, lancé en octobre 2016. Ce portail permet aux salariés, ainsi qu’aux retraités, aux fonctionnaires, aux indépendants et aux chômeurs, de connaître leur date de départ à taux plein, et ce grâce à la création d’un compte personnel retraite.

Le site www.lassuranceretraite.fr est lui ouvert aux salariés du régime général. Selon Renaud Villard, le directeur de la Cnav, un objectif a été fixé avec la mise en place de ce nouveau dispositif : traiter 200 000 dossiers d’ici un an sur les quelques 650 000 reçus chaque année. Au 1er janvier 2019, il sera étendu aux autres régimes (RSI, MSA etc.).

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Fumer occasionnellement est-il sans risque ?

fumer occasionnellement

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de l’Ohio, dévoilait que fumer de temps en temps exposait aux mêmes risques cardiovasculaires, que fumer quotidiennement…

Il est de notoriété publique que le tabac est la principale cause de mortalité, homme et femme confondus, à travers le monde. En cause, les maladies cardiovasculaires auxquelles s’exposent plus fortement les fumeurs. En effet, le tabac est un fort facteur de risque d’hypercholestérolémie et de l’hypertension. Les résultats de l’étude sont formels, « fumer une petite clope » de manière exceptionnelle dans une réunion familiale, une soirée, un pot de bureau, un bar se voit sur le long terme.

Une étude sur la consommation « sociale »

Entre 2010 et 2012, les chercheurs ont sollicité 39.555 fumeurs volontaires, âgés de 21 à 41 ans qui se décrivent comme non-fumeur quand on leur parle de leur consommation de tabac. Parmi eux 10 % sont des fumeurs occasionnels.

D’après les observations : 54 % des participants ont un taux de cholestérol élevé et 75 % ont une tension artérielle élevé. En comparant ces taux de cholestérol et de tension artérielle à ceux de fumeurs réguliers, les fumeurs « intermittents » courent autant de risques cardiovasculaires.

Ces résultats illustrent bien un problème de santé publique, nécessitant une prise en charge de ses fumeurs « sociaux » de la part des professionnels de santé pour prévenir des risques d’addiction.

Quels sont les chiffres en France ?

Selon l’Inpes, les chiffres sont encourageants, la part de fumeur de plus de dix cigarettes quotidiennes est passée de 15,1 cigarettes par jour en 2005 à 13,6. Le nombre moyen de cigarettes fumées quotidiennement est passée de 72 % en 2005 à 68 % en 2010, de 68 % à 64 % chez les femmes, de 76 % à 72 % chez les hommes.

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Des capsules comestibles à la place des bouteilles d’eau ?

Capsules d'eau

Les déchets dus aux bouteilles en plastique pourraient être éliminés grâce à une membrane biodégradable et comestible à base d’algues.

Conçue par Skipping Rocks Lab, cette alternative à la bouteille en plastique est l’objet d’une campagne de financement participatif sur Crowdcube qui bat son plein, puisqu’elle a doublé son objectif de 400.000 livres sterling (environ 470.000 euros) en quelques jours. Les capsules Ooho! sont des paquets d’eau souples, qui peuvent être consommés en entier ou « pelés » pour laisser s’échapper le liquide qu’elles contiennent : il peut s’agir d’eau, mais aussi d’alcool, de soda ou même de cosmétiques. Selon ses concepteurs, le matériau utilisé à base d’algues est moins cher que le plastique.

Le composant et la technologie de production sous-jacente sont en cours de développement depuis deux ans, et depuis six mois les capsules Ooho! ont été présentées et essayées dans tout le Royaume-Uni, notamment à Londres, au Borough Market et au Design Museum. Les créateurs de cette goutte d’eau portable envisagent de la présenter dès 2018 dans le cadre d’autres événements majeurs, en particulier lors du marathon de Londres et du festival de musique de Glastonbury.

L’algue, l’emballage du futur ?

« Ooho! peut être une solution mondiale pour le transport de l’eau et des boissons », expliquent les fondateurs sur la page de présentation de leur campagne de financement. Ces derniers ont par ailleurs un second projet en cours : ils recherchent d’autres utilisations possibles pour les emballages à base d’algues.

Une vidéo présente la capsule Ooho! « en action » : vimeo.com/211763394

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Troubles bipolaires, vers un meilleur diagnostic de la maladie ?

troubles bipolaires diagnostic

Des scientifiques de l’Université norvégienne d’Oslo, ont réussi à déceler « une signature cérébrale » visible chez les sujets atteints de troubles bipolaires grâce aux IRM. Explications.

Les troubles bipolaires touchent 60 millions de personnes dans le monde

1 million de français sont diagnostiqués bipolaires en France. Désignée il y a encore quelques années par « psychoses maniaco-dépressives », cette pathologie se caractérise par des passages d’exaltations (appelées maniaques ou hypomaniaques) à des passages dépressifs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) répertorie la maladie parmi les 10 pathologies les plus invalidantes.

Souvent diagnostiqués très tard, environ 10 ans après le premier épisode bipolaire, le plus fréquemment entre 15 ans et 25 ans, les patients suivent des psychothérapies spécialisées, une bonne hygiène de vie ainsi qu’un traitement régulateur de l’humeur.

D’après la Haute Autorité de santé, les troubles bipolaires concerneraient 1 % à 2,5 % des français, même si ce chiffre est très certainement très en dessous de la réalité, la maladie étant difficile à diagnostiquer.

Une étude qui a permis de démasquer les troubles dans certaines zones du cerveau

Les chercheurs ont commencé par faire passer une IRM (imagerie par résonance magnétique) à 6.503 personnes, parmi lesquelles 2.447 étaient bipolaires. En comparant les IRM, les scientifiques se sont aperçus que la matière grise dans le cerveau des patients touchés par les troubles était plus mince. Les amincissements les plus marquants ont été remarqués dans les régions du cortex préfrontal et temporal, la région du cerveau qui gère les émotions et l’inhibition.

Puis en prenant en compte les antécédents de psychose, l’âge, les différences sexuelles, et l’âge du début de la maladie, les analystes ont vérifiés les effets des traitements souvent prescrits sur ces régions corticales.

L’étude montre chez les patients qui ont pris des neuroleptiques, du lithium et des traitements antiépileptiques des « signatures cérébrales » différentes. Un effet protecteur de ces médicaments sur le cerveau crée un léger déficit de la matière grise, principalement dû au traitement de fond le plus utilisé : les prescriptions de lithium.

Cette cartographie de la maladie permettra au personnel médical de déceler plus rapidement la maladie et de prévenir également le risque de suicide qui existe chez 50 % de ces patients. Prochainement, la réalisation de nouvelle étude permettra d’évaluer l’efficacité de certains médicaments sur le cerveau.

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Retour aux produits simples pour nettoyer sa maison

Produits naturels pour nettoyer sa maison

Une étude de l’institut de sondage Kantar Worldpanel a récemment démontré que les ventes de produits ménagers en France ont fortement baissé cette année. Il semblerait en effet que les Français, à la recherche de produits naturels, privilégient désormais les produits d’antan comme le savon noir, le vinaigre blanc ou encore le bicarbonate.

Les produits ménagers de plus en plus délaissés par les Français

Une enquête de Kantar Worldpanel qui a examiné en 2016 les habitudes d’achats de plus de 20 000 ménages en récoltant les scans des code-barres des produits achetés tous circuits de distribution confondus (y compris les achats en ligne) a montré que 63 % des français préfèrent acheter un produit à base d’ingrédients naturels qu’un produit d’entretien chimique. Une tendance qui rappelle les changements au niveau de l’alimentation des Français qui choisissent désormais des produits moins transformés, plus sains et plus bio.

En 2017, c’est 86,7 % des foyers français ont acheté un produit d’entretien, soit 580 000 foyers de moins qu’en 2016. C’est la première fois depuis trois ans que les français dépensent moins dans le rayon ménager.

Cette baisse de popularité des produits ménagers est due à plusieurs études récentes qui ont révélé la toxicité d’un certain nombre de produits dont les composés agissent comme des perturbateurs endocriniens. C’est pour cela qu’il est préférable d’acheter des produits ménagers qui bénéficient d’un label tel que l’écolabel européen ou la certification Ecocert.

Des produits naturels pour nettoyer son intérieur

Les produits comme le bicarbonate de soude (16,4 %) ou le savon noir (13,4 %) sont toujours plus achetés par les foyers qui considèrent à 69 % le ménage comme une corvée. Mais la grande star des rayons reste incontestablement le vinaigre blanc : 2/3 des français en ont acheté cette année ce qui représente 750 000 foyers en plus qu’en 2016.

On note aussi la multitude de recettes simples pour nettoyer son intérieur que l’on peut trouver sur Internet, nécessitant le quatuor gagnant du ménage rapide et naturel une bouteille de vinaigre blanc, un sachet de bicarbonate de soude, quelques citrons, du savon de Marseille et du savon noir sans oublier une bonne brosse au poil en fibre naturelle.

Même si les industriels tentent de changer leur image, on constate encore une fois que les marques de produits ménagers bio attirent de plus en plus les consommateurs, les seules qui recrutent et fidélisent cette année, achève cette étude.

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Comment lutter contre la phobie scolaire ?

Enfant qui a peur d'aller à l'école.

Sous le terme de « phobie scolaire », se cache un trouble du comportement anxieux plus qu’un refus d’aller à l’école. L’association Phobie scolaire, rend compte d’un phénomène en augmentation et livre des pistes pour y remédier.

Quand l’école rend malade

La phobie scolaire représenterait 1 à 5% des enfants scolarisés dans les pays occidentaux. Absentéisme, difficultés croissantes pour se rendre à l’école voire déscolarisation totale, le terme de « phobie scolaire » que réfutent les psychologues, masque une véritable détresse de l’enfant qui refuse d’aller en classe parce qu’il ressent une angoisse liée à l’établissement et à l’environnement scolaires.

Ce trouble peut se traduire par différents signes avant-coureurs comme les nausées, les maux de tête, des crises d’angoisse ou de spasmophilie.

Le Dr Marie-France Le Heuzay, responsable de l’unité de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert Debré à Paris l’explique par différents facteurs qui sont personnels à chaque élève. On y retrouve la peur excessive de l’échec ou du jugement, la confrontation à des situations de harcèlement ou encore la peur ancienne de la mort et de la séparation réactualisée par un traumatisme récent.

Les jeunes atteints de phobie scolaire multiplient les absences, restent parfois enfermés chez eux, renoncent à leurs loisirs et s’isolent, ne parvenant même plus, pour certains, à se lever le matin. Or, selon le Dr Le Heuzay, il est impératif que l’enfant bénéficie d’une prise en charge sans tarder, au risque de compliquer plus encore le retour en classe.

Organiser la prise en charge

La phobie scolaire doit être diagnostiquée par un médecin qui orientera le jeune en difficulté vers un spécialiste pouvant alors proposer une alternative médicamenteuse, une psychothérapie, voire une hospitalisation, en fonction du degré du trouble.

Différentes structures sont aussi à même d’aider ces élèves comme les Centres médico-psychologiques (CMP), les Centres médico-psycho-pédagogique (CMPP), les maisons des adolescents ou encore les Points accueil écoute jeunes (PAEJ). La reprise de la scolarisation est progressive. Au sein de l’unité de psychopathologie de l’hôpital Robert Debré, les enfants et adolescents qui souffrent de phobie scolaire peuvent aller dans le centre scolaire dédié, encadrés par les enseignants de l’Éducation nationale.

À l’Espace méditerranéen de l’adolescence de l’Hôpital Salvator de Marseille, fondé par le pédopsychiatre Marcel Rufo, de nombreux phobiques scolaires ont le loisir de suivre des ateliers de parole, de sophrologie, de relaxation ou de web radio, ainsi que des cours dispensés par des professeurs de l’Éducation nationale. Ils peuvent même y passer leurs examens.

Réinsertion scolaire

Si en France, il n’existe pas encore d’école spécialisée, la Belgique vient elle de créer « Les Ados de Robert Dubois », une nouvelle section de cette école de l’enseignement spécialisé à destination des enfants phobiques.

Si les cours par correspondance sont déconseillés, les phobiques scolaires peuvent parfois bénéficier du Service d’accompagnement pédagogique à domicile (SAPAD) ou d’aménagements comme le Projet d’accueil individualisé (PAI) qui module l’emploi du temps de l’élève.

L’Association Phobie scolaire (APS) a vu le jour pour faire reconnaitre cette maladie et a créé un réseau de correspondants régionaux destinés à venir en aide aux familles concernées.

www.phobiescolaire.org