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Quelles eaux gazeuses pour mincir ?

Eau gazeuse pour mincir

La consommation d’eaux pétillantes pourrait-elle entraîner une perte de poids ? C’est ce que nous explique le médecin nutritionniste Alexandra Dalu en nous conseillant les meilleures eaux afin de bien maigrir.

Les apports nutritifs des eaux gazeuses

Certaines eaux gazeuses riches en minéraux tels que le magnésium et le bicarbonate, si elles sont consommées après les repas, facilitent la digestion des matières grasses en limitant leur absorption, énonce Alexandra Dalu dans son œuvre « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien. »

En effet, les aliments tels que le fromage, la « junk food », les viandes, les sucreries les céréales raffinées ainsi que le poisson qui encouragent l’augmentation de la masse corporelle sont peu à peu éliminés grâce à ces eaux. A ce premier avantage s’accompagne celui des eaux gazeuses riches en magnésium, qui préviennent la constipation.

Selon Alexandra Dalu, le moment où l’eau gazeuse est consommée importe peu, elle peut être bue avant, pendant ou après les repas. Elle dément ainsi la rumeur des risques des ballonnements causés par ces boissons : « Durant un repas, nous ressentons des ballonnements parce que l’on mange trop et trop rapidement, pas à cause des bulles. »

La spécialiste conseille également de consommer cette eau à une température modérée à chaque repas, pour retrouver rapidement le sentiment de satiété et repousser l’envie de grignoter.

Les inconvénients de certaines eaux gazeuses

Malgré leurs propriétés amincissantes, certaines eaux gazeuses, c’est-à-dire celles pourvues de sodium, engendrent des gonflements et l’accroissement de la faim. A ce défaut s’accompagne celui de la nocivité de ces boissons pour les personnes souffrant de rétention d’eau ou d’hypertension artérielle, et ce à cause d’une quantité excessive de bulles ou de sel.

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Smoothies : 4 recettes détox

Recette de smoothie

Les beaux jours font leur grand retour, c’est le moment d’éliminer toutes les toxines emmagasinées cet hiver. Voici 4 recettes de smoothies détox issues des « Recettes Détox », Éditions Carnets de cuisine de Larousse, à consommer sans modération.

Recette de Smoothie chou frisé et mangue (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Émincez le chou.
  3. Coupez la demi-mangue en morceaux.
  4. Prélevez la chair du demi-avocat.
  5. Réunissez ces ingrédients avec le lait d’amande, l’eau de coco, et la glace pilée dans le bol d’un robot.
  6. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  7. Versez la préparation dans les verres et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 100 g de chou frisé
  • ½ mangue
  • ½ avocat
  • 30 cl de lait d’amande
  • 20 cl d’eau de coco
  • 120 g de glace pilée

Le plus : le chou favorise la synthèse de la bille et son évacuation.

Recette de Smoothie aux fruits rouges (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez la banane, coupez-la en rondelles.
  3. Réservez quelques fruits rouges pour servir
  4. Réunissez le reste ainsi que les rondelles de banane, le jus de pomme et le yaourt dans le bol d’un robot
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres, parsemez des fruits rouges réservés, arrosez de miel et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 1 banane
  • 300 g de fruits rouges (mûres, myrtilles, framboises, fraises)
  • 6 cuillères à soupe de jus de pomme
  • 12 cl de yaourt nature allégé
  • 2 cuillères à café de miel liquide

Le plus : les fruits rouges sont riches en antioxydants et stimulent le foie.

Recette de Smoothie betterave et orange (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez le gingembre et coupez-le en morceaux.
  3. Dénoyautez les prunes.
  4. Réunissez les betteraves, le, le jus d’orange, le gingembre et les prunes dans le bol d’un robot
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres et servez aussitôt.

Ingrédients

  • 1 morceau de gingembre de 2,5 cm
  • 4 prunes rouges
  • 2 betteraves rouges
  • 20 cl de jus d’orange

Le plus : la betterave rouge, riche en glucides est l’un des légumes les plus riches en antioxydants, et repousse la fatigue.

Recette de Smoothie poire et soja (Pour 2 personnes)

  1. Mettez deux verres au congélateur pour les glacer.
  2. Pelez les poires et épépinez-les.
  3. Pelez les bananes. Coupez-les en rondelles.
  4. Réunissez les fruits, le lait, le yaourt et les graines de lin dans le bol d’un robot.
  5. Mixez jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.
  6. Versez la préparation dans les verres et servez sans attendre.

Ingrédients

  • 2 poires
  • 2 bananes
  • 25 cl de lait de soja
  • 12 cl de yaourt au soja
  • 3 cuillères à café de graines de lin

Le plus : la poire neutralise l’action acide des aliments riches en graisses saturées.

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Notre alimentation contient 90 additifs à éviter

Additifs à éviter

Les journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr ont passé au peigne fin 338 additifs autorisés en Europe. Répertoriés dans un guide intitulé « Le nouveau guide des additifs », publié en 2017, ils ont listé 90 additifs à éviter, études scientifiques à l’appui.

Un an après « Faire le bon choix au supermarché », les scientifiques ont traqué cette fois les colorants, phosphates, nitrites, ou encore émulsifiants cachés dans les produits industriels. En effet, les fabricants font de moins en moins figurer les codes des additifs sur les paquets. Par exemple, le E1403 devient amidon modifié et le E621 le glutamate monosodique.

D’après les experts, un additif sur quatre est problématique et pourrait, si consommé régulièrement ou à dose élevée, provoquer des troubles du comportement, des atteintes cellulaires ou une altération de la flore intestinale, selon des études scientifiques menées sur l’homme ou l’animal.

Une vigilance qui doit être accrue

Parmi les produits visés, les produits 0 % figurent en premières lignes. Bien qu’allégés en graisses, ils sont bourrés d’épaississants, de gélifiants ou encore d’édulcorants, pour remplacer le sucre. Certains en contiennent jusqu’à 8.

Un chapitre est également consacré aux additifs qu’il faut absolument éviter en fonction de son état de santé. Par exemple, il est recommandé d’éviter le E214 (Ethylparabène) qui est présent dans la farine, les biscuits apéritifs, les charcuteries industrielles et les confiseries, chez la femme enceinte, mais aussi pendant l’allaitement, et chez l’enfant. En autres, il agit comme un perturbateur endocrinien. Pendant la grossesse, les sulfates d’aluminium (E520 et E559) sont eux aussi dangereux.

Une attention toute particulière doit être portée aux pièges des produits « sains », mais aussi aux spécialités bio, sans gluten. Ces produits contiennent du phosphate de sodium, que l’on retrouve aussi dans les fromages, les potages, les plats préparés, les laits infantiles et les cafés en poudre.

Repérer les plus dangereux

Les agents de textures (E432, E433, E434, E435, E466) sont les plus nocifs et préférables à éviter en cas de diabète ou d’intolérance au glucose, comme pour les cas de maladies de l’intestin et auto-immunes.
Les colorants (E102, E134) très présents dans les confiseries et les aliments pour enfants sont soupçonnés de favoriser l’hyperactivité et les troubles du comportement et certains sont classés cancérogène pour l’homme (E150c, E150d).
Cependant, tous les additifs ne sont pas forcément à risque. Le guide dresse une liste de produits que l’on peut glisser dans son panier de manière sûre. Par exemple, l’on peut citer les E460, E461, E462, E465 que l’on retrouve dans les gnocchis de pomme de terre, les fruits secs, les pâtes, les spiritueux.

Pour en savoir plus : « Le nouveau guide des additifs », Éditions Thierry Souccar, 11,90 euros.

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Bien-être : Pratiquer une activité artistique est bon pour la santé

Activité artistique

Selon plusieurs études, pratiquer une activité artistique quotidiennement serait bénéfique pour la santé, tant sur le plan physique que psychique, social qu’émotionnel. Quelques moments consacrés à l’apprentissage d’une activité créative peuvent suffire à rendre plus heureux.

Améliorer l’humeur

658 adultes, invités à réaliser des tâches créatives quotidiennement durant 13 jours pour une étude néo-zélandaise, semblaient ressentir un véritable bien-être le lendemain. Selon cette même étude, l’art sous toutes ses formes pourrait impacter positivement le contenu d’une journée de travail au même titre que la qualité de ses relations, à condition de s’impliquer réellement dans un processus créatif et sensoriel.

Lâcher l’intellect

L’art est un excellent moyen pour se vider la tête, surtout si l’on est le plus souvent occupé à des tâches intellectuelles. Plus de pensées négatives ou ruminations lors du cours de danse, de chant ou de théâtre. On dédie alors toute notre attention au moment présent. Sans oublier que bouger éveille les sens sans avoir à se concentrer sur des objectifs de performance comme dans le sport.

Améliorer sa confiance en soi

La peinture, le dessin, le chant ou l’impro sont par un exemple de bons moyens de franchir des caps considérés comme inatteignables, et ainsi reprendre confiance dans ses capacités. Certains CHU en France font même appel à des art-thérapeutes pour travailler sur l’estime de soi. A Grenoble par exemple, 72 % des enfants souffrant de troubles de l’attention et d’hyperactivité ont dit éprouver de la fierté, 78 % avoir repris confiance en leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles après avoir suivi un cycle de 7 séances d’art-thérapie, basées sur le dessin.

Entrainer son cerveau

Selon les hypothèses de récentes études scientifiques, l’art en général pourrait favoriser la plasticité cérébrale. Autrement dit, de nouveaux réseaux neuronaux se mettraient en place dans notre cerveau à chaque activité. C’est le cas d’une observation actuellement en cours à la Pitié-Salpêtrière à Paris, auprès de patients victimes d’AVC récents.

Eprouver du plaisir tous les jours

Il ne faut pas oublier de stimuler les endorphines en saupoudrant le quotidien d’activités synonymes de plaisir. Les activités artistiques sont alors toutes indiquées pour déclencher des émotions positives.

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Fumer occasionnellement est-il sans risque ?

fumer occasionnellement

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de l’Ohio, dévoilait que fumer de temps en temps exposait aux mêmes risques cardiovasculaires, que fumer quotidiennement…

Il est de notoriété publique que le tabac est la principale cause de mortalité, homme et femme confondus, à travers le monde. En cause, les maladies cardiovasculaires auxquelles s’exposent plus fortement les fumeurs. En effet, le tabac est un fort facteur de risque d’hypercholestérolémie et de l’hypertension. Les résultats de l’étude sont formels, « fumer une petite clope » de manière exceptionnelle dans une réunion familiale, une soirée, un pot de bureau, un bar se voit sur le long terme.

Une étude sur la consommation « sociale »

Entre 2010 et 2012, les chercheurs ont sollicité 39.555 fumeurs volontaires, âgés de 21 à 41 ans qui se décrivent comme non-fumeur quand on leur parle de leur consommation de tabac. Parmi eux 10 % sont des fumeurs occasionnels.

D’après les observations : 54 % des participants ont un taux de cholestérol élevé et 75 % ont une tension artérielle élevé. En comparant ces taux de cholestérol et de tension artérielle à ceux de fumeurs réguliers, les fumeurs « intermittents » courent autant de risques cardiovasculaires.

Ces résultats illustrent bien un problème de santé publique, nécessitant une prise en charge de ses fumeurs « sociaux » de la part des professionnels de santé pour prévenir des risques d’addiction.

Quels sont les chiffres en France ?

Selon l’Inpes, les chiffres sont encourageants, la part de fumeur de plus de dix cigarettes quotidiennes est passée de 15,1 cigarettes par jour en 2005 à 13,6. Le nombre moyen de cigarettes fumées quotidiennement est passée de 72 % en 2005 à 68 % en 2010, de 68 % à 64 % chez les femmes, de 76 % à 72 % chez les hommes.

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Troubles bipolaires, vers un meilleur diagnostic de la maladie ?

troubles bipolaires diagnostic

Des scientifiques de l’Université norvégienne d’Oslo, ont réussi à déceler « une signature cérébrale » visible chez les sujets atteints de troubles bipolaires grâce aux IRM. Explications.

Les troubles bipolaires touchent 60 millions de personnes dans le monde

1 million de français sont diagnostiqués bipolaires en France. Désignée il y a encore quelques années par « psychoses maniaco-dépressives », cette pathologie se caractérise par des passages d’exaltations (appelées maniaques ou hypomaniaques) à des passages dépressifs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) répertorie la maladie parmi les 10 pathologies les plus invalidantes.

Souvent diagnostiqués très tard, environ 10 ans après le premier épisode bipolaire, le plus fréquemment entre 15 ans et 25 ans, les patients suivent des psychothérapies spécialisées, une bonne hygiène de vie ainsi qu’un traitement régulateur de l’humeur.

D’après la Haute Autorité de santé, les troubles bipolaires concerneraient 1 % à 2,5 % des français, même si ce chiffre est très certainement très en dessous de la réalité, la maladie étant difficile à diagnostiquer.

Une étude qui a permis de démasquer les troubles dans certaines zones du cerveau

Les chercheurs ont commencé par faire passer une IRM (imagerie par résonance magnétique) à 6.503 personnes, parmi lesquelles 2.447 étaient bipolaires. En comparant les IRM, les scientifiques se sont aperçus que la matière grise dans le cerveau des patients touchés par les troubles était plus mince. Les amincissements les plus marquants ont été remarqués dans les régions du cortex préfrontal et temporal, la région du cerveau qui gère les émotions et l’inhibition.

Puis en prenant en compte les antécédents de psychose, l’âge, les différences sexuelles, et l’âge du début de la maladie, les analystes ont vérifiés les effets des traitements souvent prescrits sur ces régions corticales.

L’étude montre chez les patients qui ont pris des neuroleptiques, du lithium et des traitements antiépileptiques des « signatures cérébrales » différentes. Un effet protecteur de ces médicaments sur le cerveau crée un léger déficit de la matière grise, principalement dû au traitement de fond le plus utilisé : les prescriptions de lithium.

Cette cartographie de la maladie permettra au personnel médical de déceler plus rapidement la maladie et de prévenir également le risque de suicide qui existe chez 50 % de ces patients. Prochainement, la réalisation de nouvelle étude permettra d’évaluer l’efficacité de certains médicaments sur le cerveau.

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La naturopathie séduit de plus de plus de Français

Naturopathie

En France, les médecines douces attirent de plus en plus de monde. En effet, plus d’un patient sur sept y a déjà eu recours. Cap sur la naturopathie, discipline qui connaît cette année la plus forte progression en ce qui concerne les recherches sur Internet, qui ont triplé depuis 2013 selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016.

Origines de la naturopathie

Il s’agit à l’origine d’une médecine de prévention qui a pour but de renforcer le mécanisme de défense immunitaire ainsi que de changer les modes de vie sources de déséquilibres ou de maladies. En 1997, la naturopathie a tout d’abord été reconnue par le Parlement européen comme médecine non conventionnelle et ce n’est qu’en 2001 que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la reconnaît comme médecine traditionnelle, au même titre que la médecine chinoise ou encore l’ayurveda.

Dans quels cas consulter

La naturopathie consiste à renforcer l’immunité et à stimuler les mécanismes de défense immunitaire du patient en utilisant exclusivement des solutions naturelles. Elle est donc fortement conseillée si une personne souffre de fatigue chronique, de surpoids, de problèmes digestifs ou ORL, de migraines ou de troubles du sommeil.

Déroulement d’une séance

Lors d’une première séance d’environ une heure trente, le naturopathe va recueillir des informations détaillées sur le mode de vie et la pathologie du patient (alimentation, sommeil, climat relationnel et familial, activité physique). Pour ensuite déterminer un « programme d’hygiène de vie » à base de conseils en nutrition, prise de compléments alimentaires ou de plantes et de techniques de relaxation et de gestion du stress. Il faudra entre une à trois séances en fonction de la problématique à traiter.

Bien choisir son praticien

Contrairement à l’Allemagne, la France ne propose pas de diplôme d’Etat pour cette discipline. Deux choix s’offrent alors afin de trouver un praticien compétent : Consulter la liste de la Fédération française de naturopathie (FENAHMAN) qui vous présentera des praticiens ayant reçu leur diplôme dans l’une des écoles qu’elle reconnaît ou alors faire appel à un site de prise de rendez-vous en ligne tel que Medoucine.com, spécialisé dans les médecines douces qui sélectionne préalablement les thérapeutes en fonction de leurs références.

Prix de la séance

Une séance (non remboursée par la sécurité sociale) va généralement coûter entre 65 et 90 euros.

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D’après des recherches, un tiers des cas de démence seraient évitables

Démence

D’après une étude publiée jeudi 20 juillet 2017, en minimisant dès l’enfance et durant toute la vie, neuf facteurs de risque de contracter la maladie, un cas de démence sur trois serait évitable.

D’après de récentes estimations, environ 50 millions d’individus sont touchés par la démence (comprenant la maladie d’Alzheimer) dans la population mondiale. Un bilan qui devrait augmenter et s’étendre à près de 132 millions de personnes d’ici 2050, selon un article du journal médical The Lancet, dans lequel l’étude est parue.

Parmi les neuf facteurs, les trois qui sont les plus communs et qui peuvent être modifiés sont l’audition, l’éducation et le tabac.

Selon l’évaluation prononcée, si les personnes choisissaient de continuer leurs études après le collège, le taux global de cas de démence diminuerait de 8 %. Ménager son audition en milieu de vie (45-65 ans) diminuerait également de 9 % les chances de contracter la maladie, si toutes les personnes âgées étaient prises en charge. Enfin, l’abandon du tabac pour les plus de 65 ans diminuerait les cas de 5 %.

L’hypertension et l’obésité sont aussi des facteurs de risque

Les derniers angles d’attaque seraient l’hypertension artérielle (2 % des cas) ainsi que l’obésité (1 % des cas), concernant les 45-65 ans. Pour les plus de 65 ans, il est question de prévenir la dépression (4 % des cas), l’absence d’activité physique (3 % des cas), l’isolement social (2 % des cas) et enfin le diabète (1 % des cas).

Les recherches dévoilent aussi le taux de cas de démence qui auraient pu être évités si les facteurs de risque étaient totalement éradiqués. Si l’élimination des facteurs peut écarter 35 % des cas de démence, soit un tiers des cas, réussir à bloquer le facteur de risque génétique principal de la démence d’Alzheimer, explicitée par la présence d’un gène nommé « APOE4 », écarterait moins d’un cas sur 10, soit 7 %, d’après le rapport.

Le dirigeant de l’étude, Gill Livingston, professeur à l’University College of London (Royaume-Uni) défend donc « une approche plus large de la prévention de la démence » ayant pour but de ralentir l’augmentation du nombre croissant de cas de démence dans le monde.

Cependant, ces évaluations sont limitées, les régimes alimentaires et la consommation d’alcool ne sont pas inclus.

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Pathologies du foie, késaco ?

Pathologies du foie

Les pathologies du foie restent largement méconnues du grand public. 49 % des Français ignorent que l’alcool est la cause principale des maladies du foie. Voici un petit cours de rattrapage !

Un bilan sanguin classique détecte les anomalies du foie.

FAUX. L’évaluation des transaminases seule ne permet pas de déceler un problème éventuel. Il est nécessaire de se concentrer sur les marqueurs Asat et Alat qui signent la destruction des cellules du foie ainsi que les phosphatases alcalines qui elles montrent une diminution de la sécrétion de la bile par le foie.

Une peau jaunie et les douleurs sont les tout premiers signes d’une maladie du foie.

FAUX. 80 % des Français pensent qu’on devient jaune quand on souffre d’une cirrhose, alors que pas du tout. Les maladies du foie ne présentent pas de symptômes particuliers. Hépatites A, B ou C ainsi que cirrhose sont parfois diagnostiquées 20 à 30 ans après, justement parce que le foie ne « parle » pas. Même le fameux concept de crise de foie n’existe pas. Il s’agit en réalité la plupart du temps de symptômes digestifs liés à une consommation chargée en graisses lors de repas riches.

L’alcool est la principale cause des maladies du foie.

VRAI ET FAUX. 80 % des maladies du foie sont liées à une consommation excessive d’alcool et aux hépatites. Les personnes qui ont été transfusées avant 1990 présentent des risques potentiels d’hépatites, car, à l’époque les virus du sida et d’hépatite C n’étaient pas connus. Pour le reste, 20 % sont déclenchées par des maladies génétiques rares ou une surcharge en graisse appelée « stéatose non alcoolique » : surpoids, diabète, excès de cholestérol sont des facteurs de risque de la cirrhose et de «foie gras«.

La cirrhose peut entrainer le cancer du foie.

VRAI. En effet, les personnes qui sont touchées par une cirrhose ont des risques de développer un cancer du foie. 9 000 nouveaux cas surviennent chaque année. La survie à 5 ans est de seulement 15 %.

Il est possible de guérir après une hépatite ou une cirrhose.

VRAI ET FAUX.

• La cirrhose est réversible si l’on arrête l’alcool et que l’on reprend un régime équilibré ponctué d’activités sportives.
• L’hépatite C est désormais guérie dans 95 % des cas grâce à de nouveaux agents antiviraux qui éliminent le virus.
• L’hépatite B n’est en revanche pas guérissable. Seules deux molécules existent pour arrêter la progression du virus. D’autres médicaments sont actuellement en test.

Les médicaments sont mauvais pour le foie.

VRAI. Tous les médicaments sont potentiellement toxiques pour le foie. Les personnes âgées sont particulièrement exposées au risque d’hépatites médicamenteuses avec tous leurs traitements accumulés. Idem pour les compléments alimentaires qui, pris en trop grande quantité, sont capables d’intoxiquer le foie.

Les alcools forts sont plus dangereux que la bière ou le vin pour la santé.

FAUX. Les hépatologues rappellent que c’est bien la quantité d’alcool ingérée qui compte et non le type de breuvage. Aussi, le principe de boire un verre d’eau pour « compenser » un verre d’alcool et éviter la gueule de bois n’est pas moins nocif pour le foie. De même que le fait de boire uniquement « du très bon » – qui donne bonne conscience – ne change en rien l’impact toxique sur le foie.

L’absence d’alcool en semaine compense les excès du week-end.

FAUX. La recommandation :

Quel que soit le laps de temps dans lequel l’alcool est consommé, il est recommandé de ne pas dépasser :

• 21 verres par semaine pour les hommes
• 14 pour les femmes

D’où l’inquiétude des médecins quant au phénomène grandissant chez les jeunes du « binge drinking », qui consiste à s’enivrer en un temps record.

Le café est bon pour le foie.

VRAI. A condition bien entendu de ne pas le sucrer et de ne pas boire plus de 3 à 4 tasses par jour. Pour cause, les spécialistes ont observé une diminution des risques de cirrhose associée à la consommation de café.

On limite les viandes grasses, pâtisseries et alcool pour soulager son foie.

VRAI. Idem que pour limiter le facteur de risque des maladies cardiovasculaires : on limite la charcuterie, les viandes grasses comme le porc ou le boeuf, les produits laitiers riches en graisses, les pâtisseries, le chocolat, les bonbons et sodas.
Un régime équilibré à base de fruits et de légumes et de protéines (viande blanche, poissons, oeuf) garantit au moins les fonctions de synthèse et d’épuration du foie.

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L’huile d’olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

L'huile d'olive extra-vierge pourrait être thérapeutique chez les malades atteints d’Alzheimer

Selon une étude américaine réalisée sur des rongeurs, parue le jeudi 22 juin 2017, consommer de l’huile d’olive extra-vierge serait bénéfique pour les personnes atteintes d’Alzheimer, car elle permettrait de minimiser la dégénérescence cérébrale.

Des scientifiques de la Lewis Katz School of Medicine de l’université de Temple aux États-Unis (LKSOM) ont réalisé une étude sur l’impact de la consommation quotidienne d’huile d’olive extra-vierge, sur des rongeurs génétiquement modifiés pour fabriquer des plaques bêta-amyloïdes dans leur cerveau, qui se rapprocheraient de celles retrouvées chez des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Selon les résultats, ils ont remarqué que cette huile aux propriétés anti-inflammatoires, très utilisée dans les régimes méditerranéens, diminuait la formation de plaques bêta-amyloïdes et de fibrilles qui déstabilisent le fonctionnement neurologique, et préservait l’apprentissage et la mémoire.

Les chercheurs ont débuté l’administration du traitement lorsque les souris étaient âgées de six mois et l’ont poursuivi tous les jours durant six mois, quand les souris avaient un an.

D’après l’étude, les scientifiques ont constaté chez les souris qui avaient consommé beaucoup d’huile d’olive extra-vierge (comparées aux souris du groupe de contrôle), un meilleur fonctionnement synaptique (zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones) et un progrès dans leurs déficits cognitifs.

La consommation d’huile d’olive augmente le processus d’autophagie

Les souris âgées de 9 et 12 mois, auxquelles on avait administré de l’huile d’olive, ont affiché de meilleurs résultats aux examens visant à évaluer la mémoire spatio-temporelle, l’apprentissage et la mémoire de travail.

« Nous avons constaté que l’huile d’olive réduit l’inflammation cérébrale, mais active de manière encore plus importante un processus connu appelé autophagie », a déclaré l’auteur de l’étude, Domenico Praticò. « L’autophagie est un mécanisme cellulaire par lequel les cellules se dégradent et nettoient des débris intracellulaires et des toxines, comme des plaques amyloïdes et des dépôts de protéines tau », a-t-il ajouté.

Pour les chercheurs, la prochaine étape est de se pencher sur les résultats de la consommation d’huile d’olive chez des rongeurs plus âgés, afin de savoir si cette protection est bénéfique lorsque la maladie est à un stade plus tardif, et même si elle est capable de permuter le processus de détérioration du cerveau.

Pour consulter l’étude : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acn3.431/full